LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
Ces premiers jours avaient été chargés. On l'avait catapultée dans un tout nouveau monde — sans vraiment qu'elle n'ait son mot à dire — et elle avait dû assimiler le plus d'informations possible en un temps record. Elle avait voulu bien faire, surtout dès lors qu'on lui avait implicitement fait comprendre que sa vie pouvait être mise en jeu. Dès la rentrée, donc.
Un peu avant la fin de la semaine, Yui s'était vue octroyer une demie journée pour souffler un coup. Et ce n'était clairement pas de refus. Elle avait jeté son dévolu sur le parc tokyoïte Shinjuku Gyoen, qu'elle affectionnait tout particulièrement depuis qu'elle s'était établie dans la mégalopole. Après quelques minutes de marche, Yui s'installa sur un banc, proche de l'eau et joliment encadré d'arbres de diverses couleurs. Elle laissa ses jambes s'agiter dans le vide, tandis qu'elle se perdait dans ses pensées, encore et toujours.
Comme ça, les histoires que maman racontait étaient vraies ? Depuis le début ?
Est-ce que je suis vraiment...Une exorciste ?
Non, bien sûr que non. Du moins, pas pour l'instant. Elle n'avait pas vraiment de capacité unique, encore moins de force physique ou de nom de famille légendaire. Elle était cependant déterminée à progresser et apprendre tout ce qu'elle pouvait tirer de cette nouvelle vie, et des nouveaux visages qu'elle avait pu apercevoir à l'Académie. Tous ne semblaient pas accueillants, certes, mais Yui se confortait derrière le rôle de "nouvelle élève" plus qu'autre chose. La socialisation était de loin ce qui l'effrayait le moins, mais il fallait bien admettre que toute l'atmosphère de ce qu'ils appelaient Orthodoxie n'avait rien à voir avec les silencieux établissements scolaires classiques.
Yui souffla des narines, battant toujours des jambes. Les reflets du soleil valsaient à la surface de l'eau, et le bruissement léger des feuilles prises dans le vent semblait répondre comme un doux chant à cette singulière danse. Elle s'émerveillait toujours autant des faits et gestes de la nature — il faut dire qu'il ne lui en fallait pas beaucoup pour la rendre heureuse. Le délicat ballet se vit rejoindre par quelques plumes brunes et vertes qui se laissaient porter sur les flots en agitant leurs petits pieds palmés. Ni une ni deux, Yui se mit à filmer la scène, comme si elle marquait là la paix retrouvée, le calme de l'âme, même si elle n'avait encore enduré aucune épreuve et qu'elle était loin de se douter que le pire pouvait un jour se produire.
Un peu avant la fin de la semaine, Yui s'était vue octroyer une demie journée pour souffler un coup. Et ce n'était clairement pas de refus. Elle avait jeté son dévolu sur le parc tokyoïte Shinjuku Gyoen, qu'elle affectionnait tout particulièrement depuis qu'elle s'était établie dans la mégalopole. Après quelques minutes de marche, Yui s'installa sur un banc, proche de l'eau et joliment encadré d'arbres de diverses couleurs. Elle laissa ses jambes s'agiter dans le vide, tandis qu'elle se perdait dans ses pensées, encore et toujours.
Comme ça, les histoires que maman racontait étaient vraies ? Depuis le début ?
Est-ce que je suis vraiment...Une exorciste ?
Non, bien sûr que non. Du moins, pas pour l'instant. Elle n'avait pas vraiment de capacité unique, encore moins de force physique ou de nom de famille légendaire. Elle était cependant déterminée à progresser et apprendre tout ce qu'elle pouvait tirer de cette nouvelle vie, et des nouveaux visages qu'elle avait pu apercevoir à l'Académie. Tous ne semblaient pas accueillants, certes, mais Yui se confortait derrière le rôle de "nouvelle élève" plus qu'autre chose. La socialisation était de loin ce qui l'effrayait le moins, mais il fallait bien admettre que toute l'atmosphère de ce qu'ils appelaient Orthodoxie n'avait rien à voir avec les silencieux établissements scolaires classiques.
Yui souffla des narines, battant toujours des jambes. Les reflets du soleil valsaient à la surface de l'eau, et le bruissement léger des feuilles prises dans le vent semblait répondre comme un doux chant à cette singulière danse. Elle s'émerveillait toujours autant des faits et gestes de la nature — il faut dire qu'il ne lui en fallait pas beaucoup pour la rendre heureuse. Le délicat ballet se vit rejoindre par quelques plumes brunes et vertes qui se laissaient porter sur les flots en agitant leurs petits pieds palmés. Ni une ni deux, Yui se mit à filmer la scène, comme si elle marquait là la paix retrouvée, le calme de l'âme, même si elle n'avait encore enduré aucune épreuve et qu'elle était loin de se douter que le pire pouvait un jour se produire.