LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
Alumni, comme on se retrouve !
"Merde, pourquoi il tourne plus, ce con ?"
Voilà les mots qu'avait prononcés Momoe il y a deux jours, pendant qu'elle était en train de s'amuser à faire tourner le barillet de son arme alors qu'elle était à son bureau. Après avoir essayé de le taper un peu contre le meuble (d'habitude, ça a tendance à marcher), voilà qu'elle avait entendu tomber une pièce de son flingue ! Les roulettes de sa chaise viennent glisser sur le parquet, et la propriétaire des lieux se penche pour récupérer le morceau de ferraille.
"J'suis pas dans la merde, moi..."
Et oui ! Difficile d'aller faire réparer une arme dans un pays aussi restrictif que le Japon ! Déjà qu'elle n'est pas censée avoir un revolver, si en plus elle se fait gauler avec. Passer quelques années en taule ? Bof, sans façon.
Heureusement pour elle, il se trouve que lorsqu'on gère un bar mal famé et qu'on a accès à certaines zones sur internet, trouver quelqu'un pour aller faire réparer son revolver n'est pas si dur. Le tout était de ne pas se faire attraper, et d'être sur ses gardes. La tenancière avait ainsi passé un peu de temps à fouiller pour trouver une adresse, avant de finalement tomber sur un identifiant à contacter via Telegram. Momoe n'aimait pas trop rester à cette strate du dark web, connaissant ses risques, mais n'avait pas le choix pour cette fois. Ils devaient convenir d'un rendez-vous, l'Italienne ne voulait pas avoir à changer d'arme, elle y tenait trop.
Deux jours plus tard, la voilà donc devant la zone où elle devait rencontrer son homme, patientant tranquillement. Elle avait l'habitude de se balader armée, donc n'agissait pas spécialement différemment de d'habitude. Au niveau des efforts vestimentaires, elle portait simplement une chemise accompagnée d'un blazer, de gants en cuir ainsi que d'un pantalon noir, tout ce qu'il y a de plus classique. Au milieu de tous ceux qui se rendent au travail ou qui en sortent, la délinquante ne dénotait pas tant que ça, si l'on ignorait sa grande taille ainsi que son œil manquant une pupille. La seule chose qui la tracassait, c'est que cette arme portait un signe personnel, celui du nom d'un homme. Le revolver n'était pas volé, non, il lui avait été donné, mais le partage de cette information l'ennuyait, l'anonymat en prenait un coup.
La femme ne savait pas précisément qui elle attendait, mais savait qu'elle reconnaitrait la personne au moment voulu. Après tout, il savait où la retrouver, ainsi qu’à quelle heure. Une minute d'avance, voilà précisément ce qu'elle avait pris, ne voulant pas traîner trop longtemps dehors, ce qui aurait rendu sa présence suspecte. Sa vision se pose sur sa montre, et l'aiguille des minutes vient toucher le trait des neuf heures. Bien, il était l'heure pour elle de faire ses affaires.
À ce moment précis, Momoe vu arriver un homme aux cheveux noir, qui ne lui semblait pas inconnu. C'est bizarre, elle sait qu'elle l'a déjà vu, mais où ? Ce petit air familier, la chamane le reconnait, sans pour autant en connaître l'origine. Mince... Si seulement lui, pouvait ne pas avoir déjà vu son visage, cela lui serait utile. En tout cas, il s'agit bien de la bonne personne, vu comment elle s'approche du garage devant lequel est adossée sa cliente !