JUJUTSU KAISEN RPG///DOMAIN EXPANSION///ARC I : BIG BOOM THEORYPLATEFORME RP///ESPACE COMMUNAUTAIREIL EST TEMPS POUR VOUS D'ÉTENDRE VOTRE TERRITOIREJJK RPG
Qu'est-ce que JJK RPG ?
Jujutsu Kaisen est une œuvre jeune, parue en 2017, mais la critique et le public s’accordent pour dire qu’il s’agit déjà d’un nouveau classique du shônen. En un sens, il est le digne héritier de Hunter x Hunter ! Sauf qu’il se déroule dans le monde réel, à notre époque actuelle. Et c’est peut-être ce qui rend ce manga encore plus intéressant.

Sublimer le fantastique dans le shônen est la prouesse que réalise le manga de Gege Akutami. Nous avons choisi de prolonger cette proposition artistique. Jujutsu Kaisen RPG offre une expérience unique dans un univers original directement inspiré du manga éponyme et de notre monde actuel. À mi-chemin entre la sci-fi d’anticipation et l’urban-fantasy, nous faisons le choix de mettre en avant une uchronie à la fois punk et spirituelle. Un monde qui ressemble à notre futur proche et qui propose une nouvelle visite des thèmes abordés par Jujutsu Kaisen. Plus qu’un RPG, c’est un récit philosophique interactif qui est proposé.

Trois histoires entremêlées, trois sociétés superposées : celle des profanes, qui ne maîtrisent pas l’énergie occulte ; celle des exorcistes, qui maîtrisent et contrôlent l’énergie occulte ; celle des fléaux, êtres malfaisants constitués d’énergie occulte.

Neuf factions sont représentées à travers les différents mondes. Des tensions nombreuses apparaissent et persistent entre elles, mais une menace commune les met toutes sur le même niveau de danger : le retour du plus grand fléau de tous les temps, communément appelé “la Fin”.

La société des profanes :
  • L’Empire du Nouveau Japon, devenu une dictature après la crise économique mondiale de 2025, a un contrôle total sur sa population et possède de nombreuses polices

  • Insidious, considéré comme un cyber-État, est une organisation secrète de hackeurs qui s’est emparé des Internets

  • La société exorciste :
  • L’Orthodoxie exorciste, secte blanche, est une institution bouddhiste ancestrale qui gère l’énergie occulte au Japon et plus largement en Asie ; elle produit les écoles, les diplômes d’exorcistes et fonctionne sur l’autorité des 7 clans exorcistes.
  • L’Eglise Noire, secte noire, rassemble des Maître des Fléaux révolutionnaires qui luttent contre l’Orthodoxie et l’Empire du Nouveau Japon en perpétrant des attentats terroristes dans les grandes villes.
  • La Cabale de l’Harmonie, dont le nom n’est même pas assuré, est une mystérieuse secte noire shintoïste qui serait en train de s’infiltrer dans les différents sphères de pouvoir.

  • La société occulte (fléaux) :
  • La Pénurie est un fléau né de la peur du manque. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Indonésie et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • L’Épidémie est un fléau né de la peur de la maladie. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Inde, une partie de l’Amérique du Sud et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Captivité est un fléau né de la peur de l’emprisonnement et de l’esclavage. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Guerre est un fléau né de la peur du conflit. Elle forme un empire occulte qui règne sur la Russie, la Chine, l’Europe de l’Est et une partie du Japon et cherche à se répandre.

  • Que ce soit dans le monde matériel ou dans les mondes occultes, tous ces groupes se vouent, chacun à leur manière, à l’extension de leur territoire. Les joueurs auront donc tout le loisir de venir impacter ces intrigues en mouvement : aider les factions, devenir leurs chefs, les détruire, en créer de nouvelles… en prévision des troubles à venir.
    TOPSITES
    news
    13/01/2024 : Période de pré-ouverture de JJK RPG.

    01/02/2024 : Début du mois d'ouverture de JJK RPG.

    24/03/2024 : Fin de l'ouverture de JJK RPG. Lancement officiel.

    01/04/2024 : Evènement d'initiative : DEAD CAN DANCE (Fête d'O-Bon, la Fin de l'Âge Mort).

    Totaux des votes des joueurspar Matière et MouvementVen 17 Mai - 4:21
    Listing avatar par Amon HakamoriJeu 16 Mai - 17:26
    Besoin d'un fournisseur ? [Feat Kei Tanabe]par Kei TanabeMar 14 Mai - 17:11
    Noryokuto - Finipar Temps et EspaceMar 14 Mai - 13:13
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    F. PROGRESSION MOMOE SENATOREpar Momoe SenatoreDim 12 Mai - 19:33
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    BAZAR PANDÉMONIAQUE DE L'ÉPIDÉMIEpar TamotsuSam 11 Mai - 15:07
    Dans l'ombre des fléaux ~ ft. Momoe & Keisuke [MISSION]par Keisuke SakamotoJeu 9 Mai - 17:15
    FT - Kei Tanabepar Matière et MouvementMer 8 Mai - 1:56
    F. PROGRESSION TSUYOSHI SAITOKUpar Tsuyoshi SaitokuDim 5 Mai - 20:52
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    Behnime Koutetsu
    Apôtre de la guerre
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Description Brève :
    Lèvres bleues - Dentition hors normes, pointue et effrayante - Teint pâle - Cheveux bleus - Sang noir - Sourire dérangeant, presque celui d'un requin blanc - Escogriffe, il semble désarticulé - Démarche de cadavre - Rire grinçant - Yeux fauves et vides de vie. - cernes violacées.

    La colère semble lui donner des couleurs. L'amour en revanche, le vide de ses forces et le rend palot. Emotions visibles, il est un livre ouvert pour ceux qui savent lire.

    S'il porte le nom d'une créature marine, Béhémoth est avant tout un exorciste du clan Koutetsu bien spécial. Peau blafarde. Lèvres bleues et pulpeuses, qui feraient presque croire que la mort est douce et belle, attractive. Il a cet air apathique en permanence, qui n'est qu'une apparence. Sa seule mimique, c'est celle d'un farouche et cruel combattant, entrainé à donner la mort depuis l'enfance, Behnime est entrainé aux arts du close combat, comme du combat armé. Il porte une hache dans le dos, qu'il peut lancer ou bien agiter dans tous les sens, pour blesser ses ennemis. Mais cette arme n'est pas la seule façon de blesser du jeune homme. Ses dents proéminentes, tranchantes et développant des tonnes de pression, peuvent déchirer les peaux les plus faibles, et entamer tendons ou os, ripant comme un glouton sur une aile de poulet.

    Ses yeux fauves ne montrent que mort, meurtre et destruction. Ne s'allument de joie que devant les carnages. Ne semblent pas intéressés par le reste, ni les femmes, ni la nourriture. Par contre, il aime la gloire, l'argent et déguster vos abatis avec un excellent chianti. Pas juge, ni jury, l'exécuteur nipon de la Guerre, n'est pas qu'un barbare pour autant. Assez grand pour rendre quelques têtes au commun des mortels, il possède cette stature haute, et ses os fins lui donnant un air longiligne. Sa démarche, elle, donne l'impression qu'il est en proie à la rigidité cadavérique, bien que pendant les combats, elle se fluidifie. Un peu comme s'il se bridait tout le temps, il ne daigne donner son cent pour cent que devant les plus féroces combattants.

    Quand il arrive que Béhémoth saigne, son sang impur, d'une couleur obsidienne de mauvaises augures, semble n'être que du poison. Et c'est peut être le cas. Quand il arrive ses cheveux d'un bleu vif, soyez sur que les morts vont pleuvoir. Ce personnage sinistre, au rire grinçant, ne sait pas ce qu'est que la pitié ou bien la compassion ; La mort et la guerre semblent lui donner vie, autant que la bonté et l'amour le pousse dans les bras de son amante de toujours : Son amie la faucheuse.
    Messages :
    1
    Ryos :
    800
    Fragments d'Emotions :
    0
    Apôtre de la guerre
    Mar 2 Avr - 16:11

    Behnime Koutetsu

    21 ans
    Maître des fléaux.
    1
    La Guerre.



    OBJETS DE DÉPART
    - Objet d'affiliation à la guerre.
    - Brouillard Cabalistique (relique éphémère).
    - Fusil d'assaut (Rang 2).



    Signes distinctifs
    Chef d'escouade militarisée : S'il y'a une chose à retenir, c'est que Behnime est à la tête d'une petite unité de mercenaire disponible sur le marché noir, pour toutes sortes de missions, que ce soit de la recherche et destruction, de la protection rapprochée, ou bien autre, pour les membres de la cabbale des fléaux, tout comme pour le civils lambda, tant qu'il y met un certains tarifs, ils se font payés en Yen ou en fragment d'émotions, peu importe, tant que ça rapporte. La compagnie du Squall, comme on l'appelle en dehors des sentiers battues de la loi, est composée à la fois d'utilisateurs d'énergie occulte, mais plus généralement d'hommes entraînés par Behnime lui même, à faire la guerre, et à le faire bien.

    Apôtre de la faucheuse : Ce n'est plus un secret, Behnime, quand il a été enlevé à sa famille, son clan et ses parents, a souffert d'un syndrome de Stockholm, allié à une sorte de stress post traumatique, qui l'ont rendu à moitié cinglé, voir carrément cinglé même. Depuis, il s'est fait apôtre d'un mouvement rare chez les exorcistes, et bien que les maître des fléaux y soit plus sensible, reste rare parmi eux ; il vénère la mort autant qu'il sert la guerre, qui reste une affiliation proche de la calamité dont il est l'une des petites mains, sous le pseudonyme de Béhémoth. Une créature légendaire et démoniaque qui ferait partie des 9 cercles de l'enfer comme l'a pensé cet endroit le poète Dante.

    Evadé recherché du Bagne : Après avoir été quasiment lobotomisé par les fléaux, et manipulé par celui qu'il a dévoré, source de toutes les folies de Behnime, le jeune exorciste combattit contre un membre de l'orthodoxie, et perdit le combat. Il sera incarcéré dans une prison particulière, un bagne qui construit des ponts entre différentes îles du japon, et s'en échappera rapidement avec une poignée d'hommes à la moralité douteuse, mais à la loyauté sans faille envers Behnime. Reconnaissant de s'en être sorti grâce à lui, la Brigade du Squall, est devenue un des groupes recherchés activement par le gouvernement et les exorcistes nippons, ce qui les oblige à toujours resté en mouvement, sur leur garde, et de dissimuler leur identités à la plupart des gens, clients etc ...









    Psychologie
    Écorché vif, sensible, instable, borderline, sur le fil, en équilibre constant entre la joie et la tristesse, la haine et l'amour, la vie et la mort. Fidèle au précepte, amoureux de la musique (surtout du violon dont il joue un peu). A deux doigt de la folie en permanence. Flegmatique. Apathique en dehors de ses crises.

    Les émotions, ça sert à rien. Lui dit le petit diablotin sur son épaule. Sauf que voilà, on ne peut pas toujours feindre de ne rien ressentir, lui réponds l'ange sur l'autre. Le flegme apparent qu'il dégage au premier abords, n'est que le vernis sur la toile peinturlurée qu'il n'aspire qu'à briser, détruire, effacer. Éternel insatisfait -surtout de lui même, Behnime est une de ses âmes sensibles, peut être un peu trop, dont les expériences de morts imminentes n'ont fait qu'exacerber les défauts, les usures, et les accrocs dans le fil. Manipulé depuis sa tendre enfance, on lui a apprit à être mauvais, que ressentir des choses pour ses ennemis, c'est mal. En bon petit, il a toujours appliqué les règles de Guerre :  Pas de pitié, pas de sentiments, que de la haine en barre, des coups tordus et du sang sur les mains ...  en font un élément plus instable que de la nitroglycérine, un élément explosif à haute dangerosité, pour tous.

    Il aime n'être que du bois dans le courant, se laissant emporter par les évènements et la puissance d'attraction de certains êtres ...

    Écorché vif, il ressent les âmes empilés là, comme d’autre ressente l’amour ou la haine. Ses deux émotions contradictoires, cohabitent en lui également, lui donnant des sueurs qui le poussent à ne plus vouloir être concerné par l’un ou l’autre. Jamais bien, toujours sur le fil du rasoir, Behnime est avant tout guetté par une folie latente, venu tout droit des profondeurs et de son vécu. Mais pas que. Car qui connaît intimement les morts violentes et inutiles, ne se remet jamais vraiment du voyage. Même si son échappée belle dure depuis peu, et qu'il sait que certains voudront la stopper, il a pu goûter à la joie, au plaisir du carnage et de la violence à l'état brut… Et çà lui a plut.

    Alors il cherche la mort comme d’autre cherchent leur lunettes, retenu en ce bas monde que par ses obligations, et quelques relations qu’il cultive, comme d’autre le font du raisin. Car ses raisons sont plus obscurs que sa morale, il s'aliène un peu plus chaque jour ... Descendant dans le puits à la recherche du lapin blanc, et de cette petite voix qui résonne dans sa tête et le pousse à chanter à tue-tête.





    Questions d'affiliation
    → Liste de question pour les Chamanes :
    1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
    2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Orthodoxie ?
    3. Qu’est-ce que votre personnage pense des fléaux ?
    4. Est-ce que votre personnage est intégré à la société humaine ?

    → Liste de questions pour les Exorcistes :
    1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
    2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Empire ?
    3. Comment votre personnage se positionne-t-il au sein des conflits de politiques intérieurs dans l’orthodoxie (clans, enjeux de l’administration : réformisme ou conformisme, etc.) ?

    → Liste de questions pour les Maîtres des fléaux :
    1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?  Un outil efficace, une irrémédiable et insatiable faim qui vint avec son utilisation, c'est la cause d'autant de bonheur que de malheur. Comme on dit, chacun voit midi à sa porte, et si le Koutetsu a été élevé parmi les fléaux de Guerre, jusqu'à devenir un prédicateur de la mort elle même, une extension du bras armé de Guerre, il ne craint pas cette dernière comme la plupart des êtres humains, et des plus faibles fléaux du monde occulte. Il en a fait son amie la plus chère, son alliée la plus ... efficiente. Elle se plie, pour lui, à ses quatre volontés, et il n'a pas à s'en plaindre.

    2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Empire ? Ceux qui s'écrasent et servent ses objectifs, les corrompus, les inutiles, les petites mains facilement manipulables et qui sont de mèche avec le maître des fléaux ont sa préférence, et son soutiens, que les autres prennent gardes, car c'est sous le signe et avec le symbole de l'anarchie qu'évolue toute guerre, sans faction, sans idéaux, la guerre la plus pure, c'est celle à la fois des idées, des mots et des gestes. Elle ne connaît que la plus parfaite violence, et la plus lente agonie pour ses ennemis, alors autant que l'empire choisisse bien ses combats.

    3. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Orthodoxie ?
    Ah, ceux là ? Qu'ils meurent et qu'ils souffrent sont des objectifs tellement ancré dans l'ADN du Koutetsu, élevé dans la haine de ses ennemis naturels, il reste un farouche adversaire, qui ne compte pas se laisser faire. C'est eux contre nous, et qu'ils prennent garde, dit-il souvent.

    4. Quel est le rapport de votre personnage avec les Calamités ? Elevé toute son enfance par le clan Koutetsu comme un simple pion, un simple outil, il s'est révélé d'une faim insatiable pour la violence et les combats, qui tapa dans l'oeil du fléau de la Guerre, et sa folie latente pouvant servir ses objectifs, il termina son adolescence en tant que maître des fléaux, parmi ceux qui le comprennent le mieux, et qui acceptent chaque facette de sa personnalité brutale et complexe à la fois.  

    → Liste de questions pour les Fléaux :
    1. Qu’est-ce que votre personnage pense des humains et du monde matériel ?
    2. Quelle est la vision de votre personnage sur l’histoire des sociétés occultes ?
    3. Que pense votre personnage de l’Apocalypse et du grand esprit Taemanai ?
    4. Est-ce que votre personnage est affilié à une des Calamités ? Si oui, laquelle et pourquoi ?




    Test-RP Libre
    Réveil difficile. Il avait rêvé. Mal. Son humeur constamment colérique en était devenue haineuse. Son sang était en fusion, a contrario de sa cervelle, glaciale. Comme le sol de sa cellule sur sa joue, à neuf mètres carrés avec une toilette vétuste, et un petit lit ou l’on avait pas pris la peine de l’installer. Tout pâteux, pataud et désorienté. Il leva la tête essayant de se repérer, mais la porte blindé pourvu d’un judas clos, ne lui donnait pas le luxe de savoir ou il se trouvait. En prison, sûrement. Il se souvenait du petit homme glabre et sa foutue maîtrise des hépaties. Arrh. S’ils se recroisaient, il allait souffrir, et salement … Behnime aimait prendre son temps, et faire des tâches. Il attendit un long moment, assis sur le lit aussi dur que du bois, les doigts réunis devant lui, réfléchissant à une façon de s’en sortir. Le monstre en lui voulait tout briser, tandis que sa sagesse lui donnait de la patience et de quoi tenir, pour le meilleur … ou pour le pire.
    Il aurait pu tester de défoncer la porte, mais cela aurait été contre productif, sans savoir ou il se trouvait.

    Pour ne pas tourner en rond, il pense à elle, sa moitié. La faucheuse elle-même, qui  lui parlait dans ses rêveries nocturnes le plus chanceuses, et parfois même en plein jour, quand il entrait dans cette transe guerrière qui le caractérisait.

    Plus que tout,  Béhémoth aimait prendre son temps au cas ou vous souveniez pas, y aller progressivement. Alors il attendait là, sur son modeste mobilier. Des minutes s’égrenaient, peut être même des heures ou , qui sait, des jours ? Il ne bougea pas, fixant fixement la camera dans un coin de la pièce, qui lui indiquait qu’on l’observait. Il aurait aimé qu’on le filme dans de meilleures conditions, en pleine action par exemple. Mais non, les premières images de lui, seraient celles suivant cuisante défaite contre un nabot.

    Le monde est cruel, mais Behnime l’était encore plus. Et ça, il le savait. Ca, c’était sa chance.

    La porte s’ouvrit d’un seul coup, raclant le sol, frappant contre le mur de l’autre côté, et apparurent trois grand gaillards à l’air patibulaire. Un gars aux longs cheveux, médailles de la marine apparente, comme un trophée ou une fierté, entra à leur suite. Sentant venir l’heure des remontrances, Behnime se mit debout, mais les trois gars le ceinturèrent, et l’empêchèrent de bouger, le maintenant en place.

    - Salut mon p’tit gars, on m’a chargé de ton apprentissage … Fit l’homme en écartant les bras d’un air fataliste … C’est toujours à moi qu’on donne le boulot l’plus chiant, ici …

    - Et... c’est... ou... ici ? Réussit à articuler le jeune homme, alors qu’on l’étranglait de manière à le tenir tranquille.

    - Tu le sauras bien assez tôt, maintenant ferme la …

    - … Sinon quoi ?

    Un coup de poing dans l’estomac lui éclata une cote ou deux, et le fit se tordre, au mieux qu’il pouvait en comptant les mastodontes qui le tenaient en place.

    - C’est moi qui pose les questions, c’est moi qui parle … Toi, t’es plus rien. Rien qu’un numéro, le numéro 2855 … Je vais même te raccourcir en 55, ce sera plus simple. Pour la faire courte, t’as tué des hommes bons, des soldats, et on n’aime pas ça. Il le regarda avec un air froid ou la morgue se disputait le professionnalisme frigide. Alors c’est moi qui suis ton gardien maintenant, bienvenue dans l’unité des redresseurs de tordus, là ou on mate les fortes têtes dans ton genre … Mais t’inquiète, je vais pas t’abimer de trop, faut que tu puisses travailler derrière, parce que du boulot, t’en as à la pelle … Il sourit, surement une blague incapable à comprendre pour Behnime.
    - Je te laisse réfléchir à mes paroles on reviendra avec le repas, t’as un régime alimentaire particulier ? Il avait l’air sérieux, mais son ironie mit Behnime dans une colère noire.

    Il lui cracha au visage, une salive grises aux reflets noirs qui devait certainement piquer les yeux, tâcha son uniforme débraillé. Crève … Sale… Chien ! Réussit il à articuler en sifflant, la respiration coupée par la strangulation de celui qu’on appellerait Bozu, tandis qu’il se débattait comme un beau diable, les trois hommes pourtant taillés pour ce genre de boulot, eurent tout le mal du monde à l’empêcher de bouger.
    Une série de coup de poings de l’homme aux plaques le mirent à terre, crachant des glaires et du sang aussi noir que son cœur pourris jusqu’à l’os.

    -Toi je sens que je vais bien t’aimer, toi p’tet un peu moins … Lâcha le lieutenant colonel, imprimant son quarante cinq sur le visage de Behnime, et l’envoyant faire dodo pour quelques temps.

    - Bon, moi, j’suis bon pour passer à la blanchisserie, c’était mon meilleur uniforme, sale batard .. . Et il lui cracha son meilleur glaviot dans les cheveux, comme un genre de cadeau d’adieu … Un prêté pour un rendu, les bons comptes font les bons amis

    -  Alors le nouveau, vous vous en êtes occupé ? S’inquiétait l’administratrice du bagne, une gaillarde dont on ne retiendra pas le nom. Dans la pièce il y’avait aussi Kiriyama, le colonel en charge de la garnison du coin, il se permit de prendre la parole en premier.

    - Madame, laissez lui une semaine, et vous verrez que ce … Kotetsu, marchera au pas et ne causera aucun problème. Mikyo est le meilleur pour mater les têtes brûlés et les zinzins de son espèce … Il a été dans la 5ème, il sait comment ça marche.

    - Et je vous rappelle qu’il en été sorti manu militari !  Fort heureusement ses talents ne sont plus à prouver pour briser quelqu’un. Et encore fort heureusement il est sous mon commandement maintenant. Bien, je vous laisse trois jours supplémentaires, mais je veux des résultats ou je serai obligé de vous rétrograder, Mikyo… Ah, et  un homme comme lui est une main d’œuvre de qualité supérieure, alors ne me l’abimez pas trop …
    Lui qui était promis à un excellent avenir. Bwarf. C’est eux qui avaient commencé en le mutant dans la 5ème. L’unité la plus chiante, celle ou l’on s’ennuyait à mourir.

    Il s’alluma une cig, pensif, se retournant les méninges pour savoir comment mettre au pas un gars comme l’homme de l’ombre.

    Retour à la casbah, direction les geôles avec pas mal d’instruments qui piquent, qui coupent, qui … font mal en faite. Tout ça n’était que pour le décorum, il avait pour ordre de rester calme quand  à l’apprentissage de 55, son nouveau et seul pensionnaire. Généralement quand on arrivait dans ce coin désert, on se tenait à carreau. Manière de pas se faire cogner, ou de rester le moins possible. Ca ferait bien marrer le Lieutenant Colonel, cette sorte de croyance, un sacerdoce universel, un foi inébranlable à une porte de sortie du bagne. Il trouvait donc le maître des fléaux plutôt clairvoyant dans sa bêtise –celle qui lui préférait la rébellion à la soumission, et avait un certains respects pour la forte tête qu’il était. Le respect, oui, mais surtout une forte envie de réussir à le mater.
    Arrivé dans la cellule, Behnime ne broncha pas ni ne bougea …..

    - On se lève quand le maître de son destin arrive, mon gars …

    - J’ai ni dieu, ni maître, pauvre tâche.

    Un coup de pied vola, et termina sa course dans le plexus de Behnime, qui ne broncha ni ne bougea d’un pouce. La respiration difficile, fut le seul indice pour Nori qu’il avait réussit à blesser le jeune homme. AHAHAHAHA c’est tout ? Tu compte me frapper jusqu’à ce j’en puisse plus ? Bonne chance. A se demander si Behnime n’était pas aussi maso que sadique.

    L’ancien lieutenant de la 5ème ne réagissait pas aux provocations de son « client ». Il se tourna vers la table qui faisait face au lit, tandis que trois bonhommes attendaient à l’extérieur, comme de bon chiens tenus en laisse … Woof Woof fit Behnime à leur intention, ne prêtant pas du tout attention au cirque de Mikyo, qui étalait des instruments de plus en plus bizarre, dangereux et douloureux pour leur victimes.
    Mikyo se tourna vers Behnime :

    - J’ai carte blanche pour te faire rentrer dans le moule du bagne. J’ai que trois jours alors je te prie de m’excuse par avance … Dit-il avec sa cigarette à la bouche, et ses plaques autours du cou.
    Il  écrasa soudainement sa cigarette sur le front de Behnime, qui accusa le coup en sursautant, l’effet de surprise de ce mouvement le faisant plus souffrir que la brulure à proprement parlé … Batârd ! Tu vas payer pour ça ! Dit-il en se levant  pour frapper son bourreau. Un sifflement et les trois gros clébards de Nori lui sautèrent dessus, pour le ceinturer et l’empêcher de faire représailles à son tortionnaire.

    - Lâchez moi, bande de chien … Et il vit alors Mikyo sourire … Il avait une toute petite lame à la main, le genre qui fait mal  mais qui ne tue pas, à moins de s’acharner.

    Il savait ce qui l’attendait. Il ne détourna pas le regard quand le brigadier attrapa sa tête, et lui coupa les cheveux d’un mouvement rapide, maitrisé et usité chez lui … Grrrrrrraaaa…. Fit le jeune behnime.

    - Et ça, c’st la méthode douce, tu veux continuer ou bien cette démonstration suffira, 55 ? Fit le fanfaron.

    Le regard que lui lança Behnime fut explicite : Non, cela ne suffira jamais. Un jour il le tuerait pour tout ça.

    - En tout cas tu pourras essayer, je t’attends, répondit-il comme s’il avait entendu les pensée de l’homme poisson, et qu’il était rentré dans sa tête.

    Sensation désagréable.

    Prenant un siège, et le tournant pour s’asseoir dessus. II attendait.

    Il pouvait toujours courir...

    Abandonner ne faisait pas parti de ses habitudes.

    Trois jours de reflexion pour le jeune homme. Après lui avoir fait une nouvelle coupe, il avait tenté des approches plus … Originales, mais ce n’est qu’à l’aube du troisième jour que sa satisfaction fut complète. A peine la clef dans la porte, même l’atmosphère, d’habitude électrique, semblait plus posé de l’autre côté de la porte métallique. Il entra, et trouva Behnime debout, prêt à travailler dans la tenue de bagnard au textile rêche, ses propres vêtements rangés dans un coin de la pièce. Behnime semblait enfin obéir, vouloir rentrer dans le pas, ne pas moufter.

    Mikyo  jubilait.

    - Alors, prêt à voir ce qui t’attends ? Tu vas souffrir, tu vas pleurer, tu vas demander  à mourir … Mais crois moi, personne ne t’accordera ce plaisir.
    Behnime ne broncha pas, son regard semblait vide de toute vie, comme hypnotisé ou bien mort.

    - Eh oh, tu m’entends ? Fit Norry en passant ses mains devant les yeux de Behnime
    - Oui, chef.
    - T’as compris ce que je disais ?
    - Oui, chef.
    - T’es qu’une sous race de merde… pas vrais ?
    - Oui, chef.

    Nori sourit, et laissa la place à Behnime pour sortir. Dans un couloir en béton, des lumières à peine rechargées, éclairaient de manière confuse, ou diffuse, les autres cellules ou les uns les autres frappaient contre la porte, ou des cris de souffrance s'en échappaient. Mikyo reprit les devant, et ouvrit la porte. Un vent froid et cinglant frappa le maitre des fleaux. Il frémit à peine. Dans sa tenue de bagnard, orange vive, il n’avait l’air de rien. D’un prisonnier comme les autres.
    On lui apporta une pioche, et on lui dit de creuser un trou à un endroit sur le pont. Il attrapa l’instrument, et frappa avec une conviction inébranlable : Il allait sortir d’ici, et tuer ce putain de geôlier, et tout ceux qu’il croiserait sur sa route ; Tout ceux qui se mettraient entre lui et sa liberté.

    Behnime, maté ?

    Jamais.

    Au bagne, il y'avait deux genres de personnes. Les pessimistes, se disant "réaliste", et les optimistes, que l'on appelait des "rêveurs" de l'autre côté de la balance. Comme toutes les prisons, il y'avait plusieurs types de clans, gangs ou de partis, syndicats ou peu importait comment appeler ça. Il y'avait les travailleurs, les fils de, les gars de l’île, et bien sûr, quelques familles reliées aux mafieux. D'ailleurs c'est un de ceux là, qui vint en premier alors que le repas sonnait. Il passa son doigt sous sa gorge d'une manière suggestive... Histoire de l'impressionner ? Behnime lui servit son plus beau sourire, et sentit de l'appréhension de ce dernier. Un homme comme lui, avec des cheveux bleus, une dentition hors norme, et surtout, n'ayant peur de rien ? Un échange de regard s'éternisa... Et un fouet claqua dans les airs, cinglant le visage de l'homme poisson, qui ne pipa toujours aucun mot, le nez et la joue en sang...

    - Si vous croyez que je vous vois pas venir, vous deux ? Allez, on va a la popotte avant qu'il y'est plus rien ... Plus vite... Fit le gardien, avec son air d'aimer son job, et d'être là ou il voulait être. Sans un mot, le jeune homme fila, comme un requin se dirigeant vers sa proie. Il entra dans le réfectoire, qui comptait pas moins de cinq cent âmes, et encore, ce n'était pas le seul dans son genre, chaque partie du pont avait le sien. Behnime ne pouvait qu'imaginer le nombre innombrable de gens qui devaient travailler, gratuitement, ici. Finalement, ce pont était très onéreux en gardiens, en matières premières mais pas dans le personnel.... Il réfléchissait au choix qu'il avait fait, et ne regrettait pas d'avoir trahis l’empire et l’orthodonxie avant que le gars qui l'avait reluqué ne revienne à la charge...

    - Donne moi ton repas, mecton, ou je te saigne ... Il était vrais que le repas était sporadique, frugal, mais au vu des fragrances et du goût du potage, il n'avait vraiment pas envie de manger cette merde. Mais rien que pour le principe. il se redressa de toute sa hauteur. Quasiment deux mètres de viande d'homme, sec et noueux comme du bois de chêne. Il donna un coup de pied, tandis que des sifflets retentissaient dans l'assistance.
    Tout le monde était tendu comme un arc prêt à tirer. Il ne suffit que de faire renverser le plateau de son agresseur sur la tronche d'un prisonnier sous tension, pour que la situation ne dégénère. Puis, alors que le capo faisait signe à ses lieutenants de le suivre pour casser la gueule aux responsables, il lui suffit d'esquiver une frappe, pour que, entraîné dans son élan, le mafieux ne percutent un fils de ... Qui en avaient tous pleins le cul et gros sur la patate.
    Et voilà.

    - Le chaos, c'est rien qu'une pichenette ... Il suffit d'allumer la mèche, et voilà ... Boom... C'est dans la nature humaine. Dit le jeune Behnime pour lui même, s'emparant d'une allumette dans la poche d'un gardien assommé, et d'une clope. Il tira la première bouffée depuis bien longtemps, et se délecta quelques instants du spectacle. De sa création.

    Un vrai artiste de la destruction, le faucheur des Kotetsu.

    Mais il n'avait pas plus de temps que ça, il brisa les chaines qui reliaient ses pieds, et l'empêchaient de courir et prit la poudre d'escampette, sans demander son reste. Bizarrement, il se sentit suivie.
    - On t'as vu ... Dit l'un des gaillards, un grand avec un œil crevé.

    - ... Tu vas t'échapper grâce à cette diversion ... Fit l'autre, et  Behnime se préparait déjà au combat quand ...

    - Emmène nous avec toi, nous te devrons la vie ! Implora un troisième au crâne chauve.

    D'un signe de tête entendu, Behnime continua son chemin, talonné par ses nouveaux larbins. Il espérait qu'ils savaient nager.

    - Sautez.

    - Pardon ? Mais t'es malade ?! T'as vu la hauteur et puis la flotte est glacée a cette période de l'année ! Un regard courroucé l'empêcha de dire plus que cela par contre ... Attention, derrière vous m'sieur l'requin !

    *Mais pourquoi les gens me confondent toujours avec un requin bordel de merde !*

    Un coup de pied le fit valser, d'un reflexe vif, il se réceptionna sur une main, rétablis l'équilibre, et croisa le regard de Mikyo.

    - Tiens tiens, comme on se retrouve m'sieur le geôlier. Et maintenant, on est en un contre un. Il fit un signe de main au brigadier.

    Nori donna le premier coup. Une frappe puissante, de toutes ses forces, dans l’articulation de l’épaule, destinée à la priver de son membre. L’homme poisson recula d’un ou deux millimètres,  lui faisant rater quelque peu son direct du droit, son bras un peu engourdi par l’art du combat de son adversaire, qui utilisait le karaté, il sourit de toutes ses dents, ça commençait à devenir intéressant. Il allait tarder un peu, mais bon, ce n’était pas comme si quelqu’un l’attendait quelque part. La faucheuse ? Elle était si patiente, qu’elle était peut être la mère de cette vertu. Tout vient à point à qui sait attendre.

    - A mon tour, mon gars, chacun sa chance ! Fit Behnime en envoyant son pied dans le bas du ventre de son adversaire, qui se plia en deux sous la puissance de l’impact. Bah alors, on a du mal ? Dit Behnime en attrapant ses cheveux pour le relever. Il frappa plusieurs fois de son bras droit, qui, engourdit, ne lui permit pas de faire réellement ce qu’il voulait : Détruire cette tête de con qui l’avait torturé des jours durant. Il en avait encore des stigmates comme ses cheveux courts, ou les marques de clopes, et autres blessures encore à vif. La haine coulait en lui comme le fleuve dans son lit ; Naturellement.

    L’autre réussit à se libérer de sa poigne, et sorti un couteau d’une taille démesurée… Alors t’as un truc à compenser mon grand ? Lui lança l’exorciste déchu, fanfaronnant comme seul lui pouvait le faire. L’autre resta taiseux, et fonça en ligne droite sur lui.

    Un simple pas de côté, et un coup de pied lui firent lâcher l’arme. Le groupe de bagnards eurent la même onomatopée dans la bouche « Ouch », quand ils virent l’angle qu’avait prit le bras de Nori. Il faut dire que naturellement, un bras ne se trouvait pas dans ce sens là. Mikyo broncha a peine, signe de son courage, de son dévouement, ou de la haine qu’il vouait à son opposant, qui savait attiser les braises, en bonne allumeur de mèche.
    Il roula sur le côté, attrapa son arme de l’autre main. Behnime reconnut sa vaillance, son endurance et sa résiliation. Il esquiva deux trois coups rageurs, dictés par la haine et la souffrance. Vu les endroits que visait l’ancien lieutenant devenu tortionnaire, il voulait en finir rapidement. Visant des points mortels, et létaux, il soufflait bruyamment, à chaque mouvement il devait souffrir.

    Behnime fit quelques pas en arrière :

    - Désolé mon mignon, mais j’ai pas le temps de t’accorder beaucoup d’attention, le temps presse et je suis en retard, en retard … Terriblement en retard ! Fit-il en reprenant une phrase qu’il avait déjà entendu, mais sans se souvenir ou.
    Mikyo et lui foncèrent l’un vers l’autre. L’un préparant son arme, l’autre son poing. Ils se croisèrent, le poing de Behnime se fracassa contre le visage du brigadier. Les deux firent quelques pas, et Mikyo se retourna le sourire sur ce qui lui restait de lèvre. Tandis que Behnime riait comme un démon.

    - Si j’étais toi, je ne bougerai pas, Mikyo.  Fit le maître des fleaux.

    L’autre fit un pas… un deuxième …  puis s’effondra dans le sang et la crasse du pont.

    Tenant son membre en écharpe, le couteau encore planté dans le bras, il regarda les bagnards, qui étaient passés de trois à une petite dizaine … Il les regarda avec un air déterminé, mais surtout, exaspéré.

    - Je vous n’ai pas dit de sauter ?

    - Mais ... Mais c'est haut quand même, vous êtes sûr ? Fit l'un des gars, tout peureux, claquant des dents jusqu'au fessier.

    - On est jamais sûr de rien, mon gars, moi je saute, qui va le faire avec moi ? Commença-t-il en claquant sa langue contre son palais ... Il y'a des hommes qui meurent chaque jours, enchainé, ici, dans cette maudite prison ! Moi je vous donne la solution au problème, sautez, et si vous mourrez, au moins l'auriez vous fait en homme libre ! Car jamais vous ne sortirez de là sur vos deux pieds, sauf si vous faite comme moi .. FIt-il en se perchant sur le rebord du pont, ouvrant grand les bras ... Ayez la foi, il n'y a qu'elle qui peut décider pour vous ... AHAHAHAHA.

    Et il sauta, la nuit le faisant disparaître de son manteau opaque, il eut tout juste le temps de se mettre en position, qu'il frappa l'eau gelée du bagne. C'était la même sensation que de se prendre un mur. Sauf que la probabilité de survie, plus grande, laissait le choix... S'échouer, ou bien réussir à avancer. Ses branchies se mirent au travail, et il fusa sous l'eau tel un nageur olympique, frisant la vitesse d'un poisson. Derrière lui il entendant les cris de douleurs de ceux qui avaient sauté avec lui. Il attendit, dans le noir, regardant son œuvre de destruction depuis son point de vue éloigné. Un incendie s'était déclaré sur le pont d'ou venait l'émeute, et les brigadiers ne savaient plus ou donner de la tête.
    Rien qu'une pichenette.. Et le chaos est là. C'est une graine qui ne demande qu'à germer, un papillon dans une chrysalide, un bourgeon au printemps ...

    - Suivez-moi !, Par ici ! Dit-il a la dizaine d'hommes qui pataugeaient de manière pataude dans l'eau. Nous allons voler un navire au port, ça va être ge-ni-al ! Fit il comme s'il était le guide touristique d'un voyage pour membre du troisième âge. Il faut dire que les larbins qu'il se coltinait n'était pas les plus vifs, ni les plus jeunot. Mais l'expérience forge un homme, et même si le talent n'attends pas les années, au moins forme-t-il a la sagesse.

    Et puis dix personnes, c'était ce qui lui manquait pour manœuvrer autre chose qu'une barque et s'enfuir avec le maximum de chance d'arriver sur l'île d'Hokkaido toute proche. Que le destin faisait bien les choses. Et que la faucheuse avait été douce avec les hommes qui le talonnaient maintenant sur le quai numéro 2 du port. Elle l’aimait, il en était persuadé. Leur relation n’était ni saine, ni équilibré, mais il n’y avait qu’elle a qui il avait juré allégeance, et loyauté. Il n’était alors plus un simple homme. Il était un concept, une idée.

    Celle que la mort était plus douce que certaines vies.

    - Ah, voilà ce qu’on cherche les gars ! Fit-il en désignant du menton un rafiot terminé, pas plus qu’un catamaran, mais justement, il était parfait ….- Oui, ce sont les ennuis que vous cherchiez non ? Fit une voix derrière eux … Colonel Kiryama, de la 5ème ! Et vous messieurs, qui êtes vous a part des bagnards qui vont avoir le droit de retourner dans leurs cellules ?
    Lui, il avait de la gueule, et les moyens de tenir sa parole. Il le sentait.

    - Les gars, on se le fait, il est tout seul ! Cracha le petit chauve avant d’avancer dans sa direction … Seulement … Behnime l’arrêta en pleine course.

    - Cet homme n’a pas l’air idiot au point de nous sous estimer à ce point. Vous commencez à préparer le navire, je m’occupe du reste, dit-il, en faisant craquer sa nuque et ses phalanges.

    - Et bien jeune garçon … Vous êtes bien présomptueux. Fit le colonel enlevant sa longue veste, dévoilant deux sabres à la ceinture …

    .- Et vous êtes bien déloyal, utiliser des armes contre un forcené poing nues …. Fit en riant dans sa barbe inexistante le jeune homme poisson. L’homme souffla, comme s’il était ennuyé. Comme si tout ça l’exaspérait au plus haut point. Il se teint l'arrête du nez avec ses deux doigts. Dieu qu'il en avait marre de son métier... C’était sa chance, tandis que l’homme réfléchissait, Behnime fonça directement sur lui, et d’un coup de pied, l’empêcha de dégainer son sabre principal –disons celui de sa main directrice, en frappant le pommeau. Cependant il ne fut pas assez vif avec ses dents, pour croquer un bout du colonel qui recula pour mettre de la distance entre, dégainant son arme en forme de katana d’un même mouvement.

    Behnime le suivait tandis que les gars commençaient à peine à monter sur le navire. Le temps semblait s’écouler lentement pour les deux combattants. Ils ne parlèrent plus, leur regard rivé dans celui de l’autre, jugeant, feintant, donnant des coups qui ne portaient pas. Alors Behnime décida de rompre ce schémas, ce ballet, cette danse sans fruit, en quelque chose de plus … acide.

    - Alors vous êtes seuls ? Pas peur de vous faire tuer ? Vous savez, elle vous attend … enfin elle nous attend tous. Mais pourquoi être solitaire ce soir ? Auriez vous perdus vos hommes … ?

    Le vieil homme ne se laissa pas prendre par le petit jeu du Koutetsu, et ne montra aucune ouverture. Ils faisaient des cercles de plus en plus exigus. Bientôt en tête à tête, ils en avaient fini de l’observation l’un de l’autre.
    Le  colonel se fendit d’un coup de sabre, aisément esquivé d’une torsion du buste par l’homme poisson. Il faut dire qu’il était sacrément souple, voir carrément désarticulé. Il donna un coup de coude dans le radius de son adversaire, qui eut pour effet de lui faire lâcher son arme. Intelligent, Kiriyama, recula d’un pas, tandis que d’une roulade, le maître des fléaux récupéra la lame à terre. Déjà le Colonel était sur lui, coup de taille, qui fit grincer l’arme que portait le jeune homme maintenant.

    Les échanges se firent de plus en plus intenses. Maintenant sur un pied d’égalité, le Koutetsu montrait toute sa science de l’escrime, come s’il avait répété toute sa vie pour ce seul et unique moment. Il enchainait les coups avec une fluidité qui mit rapidement en échec Kiriyama. Il soufflait comme un taureau, peu habitué à combattre des ennemis, et encore moins comme Béhémoth.

    - Alors, voudriez vous que je vous laisse quelques instants pour respirer ? Vous allez attraper un point de côté à force … Fit en riant au éclat Behnime. Rire à gorge déployé n’avait jamais été aussi juste comme dicton.

    - Mes hommes seront bientôt là, mon petit, et tu la joueras moins maligne, je peux t’assurer de ça …

    - Oh, dans ce cas, je dois t’achever au plus vite ? C’était quoi le plan ? Fouiller toute la ville pour retrouver ceux qui manquaient à l’appel ? Et tu t’es dis, tiens, je vais aller sur les quais voir s’ils ne vont pas vouloir prendre la mer et s’enfuir ? Je parie que tu t’attendais à ne trouver personne, ou que tu pourrais me retenir suffisamment longtemps …

    Mais il ne pouvait pas finir sa vie à casser des cailloux, et a construire un pont. Quel projet gigantesque et ridicule. Un truc qui ressemblait à l’empire tout craché.

    Behnime fonça, l’autre était prêt. Enfaite non. Car en glissant, le jeune Behnime passa sous Kiriyama, écopant d’une estafilade à son bras déjà blessé, mais ayant fendu en deux son vis-à-vis… Se retrouva dans un bain d’hémoglobine.

    Il pataugea trois secondes, en riant comme un damné ou un enfant dans son bac à sable.

    Puis il entendit les bottes déterminées d’une garnison en marche se rapprocher. Les pavés en tremblaient mais pas lui.

    - Eh, boss, on est prêt on attends plus que toi.

    Et dire qu’on prétendait être dans une période ou le respect et la reconnaissance n’existait plus. Des valeurs que les bagnards auraient pu apprendre à n’importe quel brigadier. Surtout à Mikyo, ce chien.

    Sautant sur le bateau qui commençait sa course vers la liberté, il espérait que rien ne viendrait plus jamais la contrarier.




    Qui es tu vraiment?
    Un roleplayeur de plus, un fêtard également je serais présent durant mes temps libres et j'espère bien faire un bout de chemin avec vous. Je suis pas le plus prolifique mais j'aime quand c'est bien fait; J'essaye de répondre aux questions d'affiliations ASAP. Merci.




    Behnime Koutetsu
    Temps et Espace
    Maître du Jeu
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    PI Investis :
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    Description Brève :
    — Le silence éternel de ces espaces infinis [...] ;
    — L'esprit préexiste à la matière. L'esprit habite chaque atome, chaque particule. L'esprit est la partition de l'Univers, la force immatérielle qui forge la réalité concrète. Il est... [...] ;
    — [...] serait donc approprié cette capacité à être, sans naissance et sans mort, et à demeurer, hors de l'espace et du temps ;

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    Maître du Jeu
    Dim 7 Avr - 4:59

    Bienvenue Benhime Koutetsu !

    KOU-TE-TSU !!

    Pas besoin d'en dire plus, j'suis déjà fan ! Salut à toi, Benhime et bienvenue sur le forum JJK-RPG.com, en espérant que tu puisses faire un BON bout de chemin avec nous ! Alors, comme ça on fait des bêtises et on finit au bagne ? Eh Mokthar, envoie le lasso ! J'suis certain que la guerre a du se frotter les mains en te voyant arriver ! Un Koutetsu rien qu'à elle ?! En voilà un cadeau qui s'fait pas souvent ! Parait qu'c'est le pêché mignon de la guerre, tes cousins et toi ! Nul doute que tu sauras tirer ton épingle du jeu, j'ai hâte de voir ce que ce PSYCHOPATHE (ouioui) va devenir ! Mais PITIÉ, laisse moi tranquille... on s'arrange, ok ?

    En tout cas, c'était une fichette bien sympa ! Note que ton organisation de mercenaires sera, jusqu'à ce que tu l'officialises IRP, purement flavor et ne t'apportera aucun avantage contextuel ! Have fun l'ami !


















    Validé rang 1
    Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités disait oncle Ben, mais dans ton cas... ça se traduit surtout par la nécessité d'apporter un bazooka pour s'occuper de toi ! Ta validation au rang 1 marque le premier pas de ton ascension vers les sommets ! Attention à ne pas chuter en route.

    Affilié à la Calamité de la Guerre
    Parmi les hommes, tu es un monstre et parmi les monstres, rien ne change. Surnommé Zhong Kui - 鍾馗 par la calamité elle même, de par ton appartenance au clan Koutetsu, tu es naturellement l'un des vassaux sur lequel elle garde un oeil attentif. L'orthodoxie et particulièrement Ezo Koutetsu, n'oubliera jamais ta trahison. De par ton statut de maître des fléaux, les instances occultes ont décrété ta mise à mort.

    Objets et statut obtenus
    ( en attente )


    Les prochaines étapes

    1. Fiches techniques.

    2. Fiche de progression.

    3. Mémoires.


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