LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
23 ans
Chamane
Rang 2
Indépendant
· Paire de cestes renforcés (arme de pugilat)
· AGL Arms .45 Long Colt (arme à feu rang 3)
· AGL Arms .45 Long Colt (arme à feu rang 3)
EMPLOYÉ LAMBDA
Keisuke se présente à tous comme étant garagiste. Il explique qu'au premier abord l'emploi ne vend pas du rêve, mais qu'il a réussi à se passionner un minimum en se plongeant dans la mécanique, ce qui l'a doté de connaissances bien utiles. Ce n'était pas le genre de débouchée à laquelle il aspirait en finissant ses études, mais le plaisir de travailler est né, ce qui fait qu'il compte bien garder cette situation encore un moment.
La chose qu'il n'ébruite pas en public, c'est l'autre partie de satisfaction apportée par son poste. Car Keisuke est un garagiste un peu spécial, qui s'implique autant dans la société des profanes que dans celle des exorcistes. Il a eu un tuyau qui lui a été bien utile, permettant à un reclus comme lui de s'intégrer malgré tout. La face cachée de leur garage dissimule un groupuscule de tueurs à gage - s'occupant des humains comme des fléaux -, tous cachés par un pseudo commun,"Kyūjin".
KUSO-GAIJIN
Hé oui, si vous ne l'aviez pas remarqué en voyant ses cheveux blonds et ses yeux bleus, Keisuke est à moitié étranger. Franco-japonais précisément. Ou bien japano-français pour être moins craint... Il s'en sortait assez bien jusqu'à l'E.U.G.P, ayant même créé son propre business - non-déclaré - de "gaijin de compagnie" qui lui permettait de renflouer son portefeuille d'e jeune adulte. Mais depuis cet évènement, il se retrouve coincé au Japon et à dû s'adapter à la situation tant bien que mal.
Lui qui avait passé la majorité de sa vie à n'aller au Japon que l'été, il a été bien contraint de s'adapter aux nouvelles moeurs régissant la société, et surtout celles qui ostracisent les étrangers. Un changement brutal qui ne le laissa pas indifférent, et le poussa à accepter ce job particulier qui lui offrait un accueil sans jugement et un échappatoire à sa situation.
JEUNE MARIÉ UWU
Puisque la meilleure façon - selon lui - de faire taire les racistes est d'être irréprochable, Keisuke a décidé de créer un mariage factice avec une certaine "Gokiburi Zen'in", lui permettant ainsi de se faire accepter davantage. Il ne ressent rien d'amoureux envers la jeune femme, et la considère davantage comme une colocataire que comme une compagne.
Mais c'est une situation qui ne lui offre que des avantages, puisqu'à part la belle-famille dont chaque membre qui apprend son identité a sûrement envie d'atteindre à sa vie, il a quelqu'un qui lui apporte de la compagnie même en dehors du travail. Et puis qui sait, peut-être que Gokiburi lui permettra de décrocher un poste sous les ordres de l'orthodoxie à long terme ?
EN FROID AVEC LA SOCIÉTÉ
Et oui ! Difficile d'être en froid avec ses anciens collègues lorsqu'on n'en a pas... Ce qui pose "problème" à Keisuke, c'est ce changement d'ambiance fulgurant qui lui tomba dessus. Le pays de son paternel étant beaucoup plus laxiste, il est très dur pour lui de s'adapter quand tout le monde veut sa mort, ou à minima sa disparition. Mais le jeune homme n'en démord pas et prend beaucoup sur lui-même afin de répondre aux attentes de la société japonaise.
Keisuke se présente à tous comme étant garagiste. Il explique qu'au premier abord l'emploi ne vend pas du rêve, mais qu'il a réussi à se passionner un minimum en se plongeant dans la mécanique, ce qui l'a doté de connaissances bien utiles. Ce n'était pas le genre de débouchée à laquelle il aspirait en finissant ses études, mais le plaisir de travailler est né, ce qui fait qu'il compte bien garder cette situation encore un moment.
La chose qu'il n'ébruite pas en public, c'est l'autre partie de satisfaction apportée par son poste. Car Keisuke est un garagiste un peu spécial, qui s'implique autant dans la société des profanes que dans celle des exorcistes. Il a eu un tuyau qui lui a été bien utile, permettant à un reclus comme lui de s'intégrer malgré tout. La face cachée de leur garage dissimule un groupuscule de tueurs à gage - s'occupant des humains comme des fléaux -, tous cachés par un pseudo commun,"Kyūjin".
KUSO-GAIJIN
Hé oui, si vous ne l'aviez pas remarqué en voyant ses cheveux blonds et ses yeux bleus, Keisuke est à moitié étranger. Franco-japonais précisément. Ou bien japano-français pour être moins craint... Il s'en sortait assez bien jusqu'à l'E.U.G.P, ayant même créé son propre business - non-déclaré - de "gaijin de compagnie" qui lui permettait de renflouer son portefeuille d'e jeune adulte. Mais depuis cet évènement, il se retrouve coincé au Japon et à dû s'adapter à la situation tant bien que mal.
Lui qui avait passé la majorité de sa vie à n'aller au Japon que l'été, il a été bien contraint de s'adapter aux nouvelles moeurs régissant la société, et surtout celles qui ostracisent les étrangers. Un changement brutal qui ne le laissa pas indifférent, et le poussa à accepter ce job particulier qui lui offrait un accueil sans jugement et un échappatoire à sa situation.
JEUNE MARIÉ UWU
Puisque la meilleure façon - selon lui - de faire taire les racistes est d'être irréprochable, Keisuke a décidé de créer un mariage factice avec une certaine "Gokiburi Zen'in", lui permettant ainsi de se faire accepter davantage. Il ne ressent rien d'amoureux envers la jeune femme, et la considère davantage comme une colocataire que comme une compagne.
Mais c'est une situation qui ne lui offre que des avantages, puisqu'à part la belle-famille dont chaque membre qui apprend son identité a sûrement envie d'atteindre à sa vie, il a quelqu'un qui lui apporte de la compagnie même en dehors du travail. Et puis qui sait, peut-être que Gokiburi lui permettra de décrocher un poste sous les ordres de l'orthodoxie à long terme ?
EN FROID AVEC LA SOCIÉTÉ
Et oui ! Difficile d'être en froid avec ses anciens collègues lorsqu'on n'en a pas... Ce qui pose "problème" à Keisuke, c'est ce changement d'ambiance fulgurant qui lui tomba dessus. Le pays de son paternel étant beaucoup plus laxiste, il est très dur pour lui de s'adapter quand tout le monde veut sa mort, ou à minima sa disparition. Mais le jeune homme n'en démord pas et prend beaucoup sur lui-même afin de répondre aux attentes de la société japonaise.
FAUSSEMENT TERNE
Comme abordé dans l'autre section, Keisuke a développé une personnalité de personne discrète, renfermant dans un coin de sa tête l'homme plus enjoué qu'il était auparavant. Désormais, c'est la facette de lui qu'il montre au public, afin de se construire une image en raccord avec la politique nationale. Moins de remous = moins de problèmes.
Un des autres rares moments où il se libère, c'est lors des combats. Advienne que pourra, ses chaînes se brisent et il se lance à fond dans le moment. À vrai dire, il n'y a presque que le travail qui sait faire ressortir son véritable être. En supplément à tout ça, le jeune homme a développé une sorte de satisfaction malsaine à éliminer le peuple japonais lors de contrats. Soyez racistes si vous le souhaitez, vous ne ferez que le soulager lorsqu'il pressera la détente en direction d'un de vos congénères, voire encore mieux, sur vous.
MÉFIANCE ENVERS LES AUTRES
De part le racisme constant dont il est victime, Keisuke a du mal à faire confiance aux autres et à établir des liens profonds. Il n'y a qu'avec les autres personnes dans une situation similaire à la sienne (les gaijins spécifiquement) qu'il arrive à être plus relaxé, créant chez lui des vagues d'épuisement émotionnel. Cette méfiance peut également se manifester par une tendance à interpréter les actions des autres de manière négative, cherchant constamment des signes de mépris ou de préjudice, même là où il n'y en a peut-être pas.
PASSIONNÉ EXCENTRIQUE
Sur une note plus positive, sachez que ce grand gaillard possède une passion qu'il ne partage à absolument personne, et qui l'aide à se changer les idées. Il a un cahier dans lequel il collectionne les emballages de snacks nippons. Du simple bonbon à l'effigie d'une mascotte, au paquet de chips à la saveur uniquement trouvable au Japon, tout y passe. Il colle soigneusement le papier préalablement nettoyé, et décrit entre autres comment il est tombé dessus, ce qu'il en a pensé, et même s'il pense qu'il serait bon de l'exporter. Cette mine d'or d'informations est très précieusement cachée dans un endroit que nul ne connaît, et Keisuke compte bien faire en sorte que la situation ne change pas !
RÉSIGNATION TEINTÉE D'ESPOIR
Malgré les obstacles s'imposant à lui, Keisuke conserve une douce lueur d'espoir, nourrissant secrètement le rêve d'un avenir où il sera accepté et valorisé. Que la majorité le voit comme un modèle et exemple à suivre, que les foules l'acclament, ou au moins qu'il soit toléré à sa juste valeur, tel estson nindo le rêve inatteignable qu'il garde dans un coin de son coeur.
Comme abordé dans l'autre section, Keisuke a développé une personnalité de personne discrète, renfermant dans un coin de sa tête l'homme plus enjoué qu'il était auparavant. Désormais, c'est la facette de lui qu'il montre au public, afin de se construire une image en raccord avec la politique nationale. Moins de remous = moins de problèmes.
Un des autres rares moments où il se libère, c'est lors des combats. Advienne que pourra, ses chaînes se brisent et il se lance à fond dans le moment. À vrai dire, il n'y a presque que le travail qui sait faire ressortir son véritable être. En supplément à tout ça, le jeune homme a développé une sorte de satisfaction malsaine à éliminer le peuple japonais lors de contrats. Soyez racistes si vous le souhaitez, vous ne ferez que le soulager lorsqu'il pressera la détente en direction d'un de vos congénères, voire encore mieux, sur vous.
MÉFIANCE ENVERS LES AUTRES
De part le racisme constant dont il est victime, Keisuke a du mal à faire confiance aux autres et à établir des liens profonds. Il n'y a qu'avec les autres personnes dans une situation similaire à la sienne (les gaijins spécifiquement) qu'il arrive à être plus relaxé, créant chez lui des vagues d'épuisement émotionnel. Cette méfiance peut également se manifester par une tendance à interpréter les actions des autres de manière négative, cherchant constamment des signes de mépris ou de préjudice, même là où il n'y en a peut-être pas.
PASSIONNÉ EXCENTRIQUE
Sur une note plus positive, sachez que ce grand gaillard possède une passion qu'il ne partage à absolument personne, et qui l'aide à se changer les idées. Il a un cahier dans lequel il collectionne les emballages de snacks nippons. Du simple bonbon à l'effigie d'une mascotte, au paquet de chips à la saveur uniquement trouvable au Japon, tout y passe. Il colle soigneusement le papier préalablement nettoyé, et décrit entre autres comment il est tombé dessus, ce qu'il en a pensé, et même s'il pense qu'il serait bon de l'exporter. Cette mine d'or d'informations est très précieusement cachée dans un endroit que nul ne connaît, et Keisuke compte bien faire en sorte que la situation ne change pas !
RÉSIGNATION TEINTÉE D'ESPOIR
Malgré les obstacles s'imposant à lui, Keisuke conserve une douce lueur d'espoir, nourrissant secrètement le rêve d'un avenir où il sera accepté et valorisé. Que la majorité le voit comme un modèle et exemple à suivre, que les foules l'acclament, ou au moins qu'il soit toléré à sa juste valeur, tel est
→ Liste de question pour les Chamanes :
1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
Keisuke a appris à appréhender l'énergie occulte comme une nouvelle manière de vivre, lui offrant un large éventail de possibilités exclusives. Il compte donc étoffer ses connaissances sur le sujet étant donné le monde dans lequel il a basculé en apprenant à la maîtriser. Le problème étant donc de se limiter en public pour garder sa "couverture".
2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Orthodoxie ?
Keisuke suit leur positionnement principalement sur l'éradication des fléaux et la discrétion auprès des profanes. La seule différence étant que lui ne s'interdit pas d'éliminer la seconde catégorie à cause de sa fonction de tueur à gages, ce qui fait une grande divergence de point de vue. Pour ce qui est de l'aspect politique, il ne s'en approche pas trop pour éviter d'avoir des problèmes, et de toute façon ses connaissances sur le sujet se veulent trop maigres pour s'exprimer.
3. Qu’est-ce que votre personnage pense des fléaux ?
Aucune humanisation pour eux, il n'a jamais cherché à les comprendre, et se contente de les éliminer pour gagner sa vie. Un fléau envers qui il aurait de la pitié et une conversation comme avec un humain civilisé ? Et puis quoi encore ? Ils resteront des proies pendant encore un moment.
4. Est-ce que votre personnage est intégré à la société humaine ?
Plus qu'à la société occulte en fait. Puisque Keisuke a appris sur le terrain - et un peu l'arrache - la maîtrise de l'énergie occulte, il ne s'est pas vraiment plongé dans les règles régissant cet autre monde, et se considère - pour l'instant - juste comme un humain spécial. Supérieur à la normale, certes, mais ne cherchant pas à établir sa dominance sur les profanes pour autant.
1. Qu’est-ce que votre personnage pense de l’énergie occulte ?
Keisuke a appris à appréhender l'énergie occulte comme une nouvelle manière de vivre, lui offrant un large éventail de possibilités exclusives. Il compte donc étoffer ses connaissances sur le sujet étant donné le monde dans lequel il a basculé en apprenant à la maîtriser. Le problème étant donc de se limiter en public pour garder sa "couverture".
2. Quelle est la position de votre personnage par rapport à l’Orthodoxie ?
Keisuke suit leur positionnement principalement sur l'éradication des fléaux et la discrétion auprès des profanes. La seule différence étant que lui ne s'interdit pas d'éliminer la seconde catégorie à cause de sa fonction de tueur à gages, ce qui fait une grande divergence de point de vue. Pour ce qui est de l'aspect politique, il ne s'en approche pas trop pour éviter d'avoir des problèmes, et de toute façon ses connaissances sur le sujet se veulent trop maigres pour s'exprimer.
3. Qu’est-ce que votre personnage pense des fléaux ?
Aucune humanisation pour eux, il n'a jamais cherché à les comprendre, et se contente de les éliminer pour gagner sa vie. Un fléau envers qui il aurait de la pitié et une conversation comme avec un humain civilisé ? Et puis quoi encore ? Ils resteront des proies pendant encore un moment.
4. Est-ce que votre personnage est intégré à la société humaine ?
Plus qu'à la société occulte en fait. Puisque Keisuke a appris sur le terrain - et un peu l'arrache - la maîtrise de l'énergie occulte, il ne s'est pas vraiment plongé dans les règles régissant cet autre monde, et se considère - pour l'instant - juste comme un humain spécial. Supérieur à la normale, certes, mais ne cherchant pas à établir sa dominance sur les profanes pour autant.
Alentours de 7h40, ce qui signifiait le début d'une nouvelle journée classique pour ce jeune immigré français hafu qu'était Keisuke. Il resta quelques minutes dans son lit, ayant pris l'habitude que sa merveilleuse petite femme qu'était Gokiburi se lève en première pour filer sous la douche. Durant ce laps de temps, il pu tranquillement s'étirer, ouvrir les volets puis la fenêtre, et refaire le lit afin d'avoir une chambre conjugale un minimum présentable. Timing parfaitement exécuté puisqu'au moment où il referma la porte de la chambre derrière lui, vêtements à la main, Gokiburi venait de sortir de la salle de bain. Keisuke y entra alors à son tour histoire de se décrasser.
Ce ne sont que quelques minutes plus tard - une dizaine de son côté, pas du genre à se presser lors d'un moment pareil - que l'époux traversa de nouveau la demeure, afin de passer de la salle de bain encore embuée à la cuisine, le tout en se curant l'oreille avec le petit doigt pour chasser les quelques gouttes d'eau rebelles logées dans son conduit auditif. Il croisa alors pour la première fois de la journée le regard de lastressée de la vie rayonnante nippone qui partageait sa vie. Elle avait pris la douce attention de préparer le petit-déjeuner pour deux, ce qui n'échappa pas à Keisuke et lui permit d'engager la conversation :
- Bonjour, merci pour le repas !
Et oui, ne vous attendez pas à des longues phrases romantiques pleines de roucoulements, ce n'est pas dans ce genre de situation que ça risque d'arriver. Leur union était encore trop fraîche pour que l'opprimé qu'était Keisuke réussisse à ne plus être cordial avec sa chère moitié. Il lui adressait la parole en étant poli, et c'était déjà bien assez ! De son côté, l'ingestion du repas se passa plutôt bien, et dans le silence le plus total. Il n'avait pas idée des mésaventures ayant pu se passer avant son arrivée autour de la table, et Gokiburi s'en alla assez vite, alors Keisuke se contenta de manger en compagnie de ses pensées. Une fois cette étape matinale effectuée, le débarrassage et un coup de ménage s'imposaient, alors le mari se mit à la tâche. Une fois le tout nettoyé, il retourna dans la chambre maritale, afin d'ouvrir le petit tiroir à l'intérieur de sa table de chevet. D'un mouvement rapide, il récupéra l'arme qui s'y reposait, avant de la faire tournoyer autour de son index puis de la ranger dans le holster prévu à cet effet, préalablement accroché à la ceinture. Nettoyée la veille, chaque chambre du barillet possédant une balle qui n'attend que d'être tirée... que demander de plus ?
Suite à tout cela, il ne restait plus à Keisuke qu'à continuer sa routine à l'extérieur. Il se rendit à la station de métro la plus proche, afin de se rendre sur son lieu de travail. Et si jamais la question vous venait, en effet, prendre le métro n'était pas sa période de la journée préférée. Un gaijin, enfermé dans une boîte en métal, entouré uniquement de racistes qui vous dévisagent, peu de gens vous diraient apprécier l'expérience. Le seul avantage qu'il y trouvait, c'est que dès qu'il trouvait une place assise, vous pouviez être sûr que personne n'irait daigner lui adresser la parole pour lui demander de bouger ses fesses d'étranger. Ça, et le fait que même si le wagon était bondé, Keisuke était le seul à avoir un peu d'espace autour de lui pour respirer. Pratique que tout le monde vous esquive comme la peste, cela permet d'étendre ses jambes sans restrictions !
Une fois descendu à sa station, il ne restait plus au blondinet qu'à rejoindre le garage, ce qu'il fit sans perdre de temps. L'enceinte du bâtiment passé, l'ambiance se faisait relativement autre. Ici, un étranger comme lui n'était plus vu que comme un membre de l'équipe parmi les autres, un reclus qui avait trouvé "refuge" au sein d'autres cas "particuliers". Il salua ses collègues de manière générale, avant de déposer ses affaires au vestiaire afin de continuer son projet. Si certains s'occupaient uniquement de la partie "administrative" de l'entreprise, Keisuke était de son côté de ceux qui se salissent les mains... autant avec le cambouis que le sang. Et cela lui suffisait amplement. Le côté garagiste était bien utile pour cacher l'exécution de "contrats", si bien que même au sein du groupe, il n'avait aucune idée de qui s'occupait de quoi, ou bien de qui tirait les ficelles. Et à vrai dire, il n'en avait pas grand chose à faire. Sa condition d'étranger lui offrait déjà suffisamment de problèmes, nul besoin de s'en rajouter en découvrant des choses ne le concernant pas.
Ce qui le regardait par contre, c'était la missive qu'il avait reçue durant sa journée de travail. Description courte, et concise : "Cet enfoiré m'a volé ma fiancée, mon emploi et me ridiculise constamment. Faites-le regretter de traîner son frère dans la boue." Suivi de quelques informations sur où et comment agir. Keisuke allait donc commettre un fratricide. Assez étrange d'agir si violemment selon lui, mais il avait appris qu'influencer la mission avec ses pensées était une mauvaise idée, et qu'il valait mieux se contenter de suivre les directives. Comme expliqué dans la description du contrat, le fameux frère se rendait souvent au bar avec ses collègues avant de rentrer chez lui. C'est donc à ce moment qu'il fallait frapper puisque l'homme était décrit comme ne vivant pas seul.
Keisuke patienta alors jusqu'à la fin de soirée, s'étant rendu non-loin du bar. L'avantage de vivre dans une grande ville, c'était la présence de nombreuses ruelles sombres. Quelques dizaines de minutes d'attente suffirent pour que le japonais, ivre de tout son saoul, passe à proximité de la ruelle qui signera sa fin. Quel meilleur moyen d'attirer quelqu'un qui n'a plus toute sa tête qu'en l'insultant ? Camouflé dans la pénombre, le tueur à gages mit alors son plan en route.
- Eh la loque ! Ta femme te fait cocu, devine quelle dame du quartier apprécie se faire un étranger quand son mari part au bureau ! Bien mieux monté et sportif, c'est pas ton bide à bière couvrant ton asticot qui la fait rêver !
L'homme alcoolisé, remarquant qu'il avait à faire à un "kuso-gaijin" comme il le dît si bien, rentra très facilement dans la provocation, bien décidé à faire taire ce chien d'étranger qui souillait sa femme avec des paroles impures. Mais comme on peut facilement s'en douter, à moins de maîtriser le suiken, se battre sous l'emprise de l'alcool contre quelqu'un de sobre n'était pas la meilleure idée. Il ne fallut à Keisuke qu'un bon coup de poing dans le ventre pour en venir à bout, l'alcool ingéré étant plutôt volontaire pour ressortir par là où il était entré. Alors que le japonais s'était agenouillé pour décorer le sol de son vomi, Keisuke se proposa pour venir lui faire tâter la semelle de sa botte, ce qui propulsa l'ivrogne un peu plus loin. De l'imperméable rouge se distingua alors un calibre conséquent, qui se retrouva assez vite plongé dans la bouche aux reste de déjections buccales.
- Le poing c'était l'entrée, la botte le plat de résistance, je te présente le dessert. Faut croire que ton frère voulait te cuisiner un repas spécial !
Quelques supplications altérées par le canon se firent alors entendre, mais une fois le messager de la mort en face de soi, difficile de s'en défaire. Surtout que le blond dont il était question ne faisait pas dans la pitié dans ce genre de situation.
- Ne parle pas la bouche pleine... Voici le digestif !
Un index pressa alors la détente, et une partie de la ruelle se teinta alors d'un liquide rouge. Pas de problème pour le tueur à gage, dont le manteau de la même couleur le protégeait de tâches visibles. De l'extérieur de la scène, on put ensuite entendre un soupir de satisfaction, précédent la sortie d'un homme dans la nuit noire, qui s'en allait là où le destin le menait.
Ce ne sont que quelques minutes plus tard - une dizaine de son côté, pas du genre à se presser lors d'un moment pareil - que l'époux traversa de nouveau la demeure, afin de passer de la salle de bain encore embuée à la cuisine, le tout en se curant l'oreille avec le petit doigt pour chasser les quelques gouttes d'eau rebelles logées dans son conduit auditif. Il croisa alors pour la première fois de la journée le regard de la
- Bonjour, merci pour le repas !
Et oui, ne vous attendez pas à des longues phrases romantiques pleines de roucoulements, ce n'est pas dans ce genre de situation que ça risque d'arriver. Leur union était encore trop fraîche pour que l'opprimé qu'était Keisuke réussisse à ne plus être cordial avec sa chère moitié. Il lui adressait la parole en étant poli, et c'était déjà bien assez ! De son côté, l'ingestion du repas se passa plutôt bien, et dans le silence le plus total. Il n'avait pas idée des mésaventures ayant pu se passer avant son arrivée autour de la table, et Gokiburi s'en alla assez vite, alors Keisuke se contenta de manger en compagnie de ses pensées. Une fois cette étape matinale effectuée, le débarrassage et un coup de ménage s'imposaient, alors le mari se mit à la tâche. Une fois le tout nettoyé, il retourna dans la chambre maritale, afin d'ouvrir le petit tiroir à l'intérieur de sa table de chevet. D'un mouvement rapide, il récupéra l'arme qui s'y reposait, avant de la faire tournoyer autour de son index puis de la ranger dans le holster prévu à cet effet, préalablement accroché à la ceinture. Nettoyée la veille, chaque chambre du barillet possédant une balle qui n'attend que d'être tirée... que demander de plus ?
Suite à tout cela, il ne restait plus à Keisuke qu'à continuer sa routine à l'extérieur. Il se rendit à la station de métro la plus proche, afin de se rendre sur son lieu de travail. Et si jamais la question vous venait, en effet, prendre le métro n'était pas sa période de la journée préférée. Un gaijin, enfermé dans une boîte en métal, entouré uniquement de racistes qui vous dévisagent, peu de gens vous diraient apprécier l'expérience. Le seul avantage qu'il y trouvait, c'est que dès qu'il trouvait une place assise, vous pouviez être sûr que personne n'irait daigner lui adresser la parole pour lui demander de bouger ses fesses d'étranger. Ça, et le fait que même si le wagon était bondé, Keisuke était le seul à avoir un peu d'espace autour de lui pour respirer. Pratique que tout le monde vous esquive comme la peste, cela permet d'étendre ses jambes sans restrictions !
Une fois descendu à sa station, il ne restait plus au blondinet qu'à rejoindre le garage, ce qu'il fit sans perdre de temps. L'enceinte du bâtiment passé, l'ambiance se faisait relativement autre. Ici, un étranger comme lui n'était plus vu que comme un membre de l'équipe parmi les autres, un reclus qui avait trouvé "refuge" au sein d'autres cas "particuliers". Il salua ses collègues de manière générale, avant de déposer ses affaires au vestiaire afin de continuer son projet. Si certains s'occupaient uniquement de la partie "administrative" de l'entreprise, Keisuke était de son côté de ceux qui se salissent les mains... autant avec le cambouis que le sang. Et cela lui suffisait amplement. Le côté garagiste était bien utile pour cacher l'exécution de "contrats", si bien que même au sein du groupe, il n'avait aucune idée de qui s'occupait de quoi, ou bien de qui tirait les ficelles. Et à vrai dire, il n'en avait pas grand chose à faire. Sa condition d'étranger lui offrait déjà suffisamment de problèmes, nul besoin de s'en rajouter en découvrant des choses ne le concernant pas.
Ce qui le regardait par contre, c'était la missive qu'il avait reçue durant sa journée de travail. Description courte, et concise : "Cet enfoiré m'a volé ma fiancée, mon emploi et me ridiculise constamment. Faites-le regretter de traîner son frère dans la boue." Suivi de quelques informations sur où et comment agir. Keisuke allait donc commettre un fratricide. Assez étrange d'agir si violemment selon lui, mais il avait appris qu'influencer la mission avec ses pensées était une mauvaise idée, et qu'il valait mieux se contenter de suivre les directives. Comme expliqué dans la description du contrat, le fameux frère se rendait souvent au bar avec ses collègues avant de rentrer chez lui. C'est donc à ce moment qu'il fallait frapper puisque l'homme était décrit comme ne vivant pas seul.
Keisuke patienta alors jusqu'à la fin de soirée, s'étant rendu non-loin du bar. L'avantage de vivre dans une grande ville, c'était la présence de nombreuses ruelles sombres. Quelques dizaines de minutes d'attente suffirent pour que le japonais, ivre de tout son saoul, passe à proximité de la ruelle qui signera sa fin. Quel meilleur moyen d'attirer quelqu'un qui n'a plus toute sa tête qu'en l'insultant ? Camouflé dans la pénombre, le tueur à gages mit alors son plan en route.
- Eh la loque ! Ta femme te fait cocu, devine quelle dame du quartier apprécie se faire un étranger quand son mari part au bureau ! Bien mieux monté et sportif, c'est pas ton bide à bière couvrant ton asticot qui la fait rêver !
L'homme alcoolisé, remarquant qu'il avait à faire à un "kuso-gaijin" comme il le dît si bien, rentra très facilement dans la provocation, bien décidé à faire taire ce chien d'étranger qui souillait sa femme avec des paroles impures. Mais comme on peut facilement s'en douter, à moins de maîtriser le suiken, se battre sous l'emprise de l'alcool contre quelqu'un de sobre n'était pas la meilleure idée. Il ne fallut à Keisuke qu'un bon coup de poing dans le ventre pour en venir à bout, l'alcool ingéré étant plutôt volontaire pour ressortir par là où il était entré. Alors que le japonais s'était agenouillé pour décorer le sol de son vomi, Keisuke se proposa pour venir lui faire tâter la semelle de sa botte, ce qui propulsa l'ivrogne un peu plus loin. De l'imperméable rouge se distingua alors un calibre conséquent, qui se retrouva assez vite plongé dans la bouche aux reste de déjections buccales.
- Le poing c'était l'entrée, la botte le plat de résistance, je te présente le dessert. Faut croire que ton frère voulait te cuisiner un repas spécial !
Quelques supplications altérées par le canon se firent alors entendre, mais une fois le messager de la mort en face de soi, difficile de s'en défaire. Surtout que le blond dont il était question ne faisait pas dans la pitié dans ce genre de situation.
- Ne parle pas la bouche pleine... Voici le digestif !
Un index pressa alors la détente, et une partie de la ruelle se teinta alors d'un liquide rouge. Pas de problème pour le tueur à gage, dont le manteau de la même couleur le protégeait de tâches visibles. De l'extérieur de la scène, on put ensuite entendre un soupir de satisfaction, précédent la sortie d'un homme dans la nuit noire, qui s'en allait là où le destin le menait.
Nekyl, rôliste de presque 21 ans, avec une décennie de rp dans la poche ! Bon ça faisait un moment que j'avais pas rp sur forum donc soyez indulgent... Les rp discord m'ont un peu gavé donc je suis venu ici en voyant que je connaissais pas mal de monde. Hâte de passer de bons moments dans cette commu !