LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
Dans le cœur des exorcistes. Enfin, de leur territoire. Tokyo. Je ne pouvais plus attendre. Il me fallait avancer dans mon projet. Sinon rien ne prendrait racine dans ce monde. On est toujours mieux desservi que par soi-même et ce n’est pas aujourd’hui que je dirais le contraire. Mettre les mains dans le cambouis et aller sur le terrain. Cela faisait un moment que je n’avais pas fait cela. Encore moins dans la capitale du Japon.
Bien que ce ne soit pas la première fois que j’y mettes les pieds, je la redécouvrais toujours un peu à chaque fois. Enfin, surtout ses bas-fonds. Les quartiers un peu plus pourris, ceux où les bien-pensants n’osent s’aventurer. Ceux qui dégagent un relent de malveillance à chaque coin de rue. Ceux dont les exorcistes tentent d’éviter aussi. Ils pourraient se retrouver en territoire peu familier et dangereux. Un fléau capable de soulever des foules et ce serait la merde pour eux. C’est ici que je commencerais à écouler mes stocks.
Le problème étant que je ne peux me montrer face aux néophytes, même si je le voulais. Incapable de voir l’énergie occulte, il ne ferait que voir à travers moi. Insignifiant. Il allait me falloir débusquer une personne un peu plus dans le milieu. Une qui s’y connaisse et qui ne tente pas de m’abattre à vue. Ceux qu’on appelle les Maitres des Fléaux. Si j’avais pu cracher, je l’aurais fait. Ce nom me débecte. Des exorcistes qui pensent pouvoir manipuler les fléaux, parler avec eux d’égales à égales. Alors que nous sommes bien supérieurs.
Néanmoins, je me devais d’en trouver un. Afin de faire… Ami-ami. Un léger bruit de rejet souleva mon masque, alors que j’envisageais une telle approche. Devoir m’allier avec un singe, un enfer sans nom. Malheureusement, ce n’étaient pas les fléaux qui se pressaient de passer à l’action. Il y avait quelques coups d’éclats par-ci par-là mais rien de bien prenant, ou puissant. Juste les embrouilles habituelles de notre faction. Même parmi les plus grands, cela ne semblait pas vouloir se bouger. Obligé de tout faire soi-même…
Je me mis donc en quête d’une âme corrompue, possédant suffisamment d’énergie pour attirer mon attention. Une âme qui se laisserait amadouer par un peu de pouvoir et de puissance. Et d’un petit stock de fiole de drogue à propager un peu partout. Accoutumance sévère, violence exacerbé, déconnection de la réalité plus intense… De quoi foutre un sacré bordel. Le chaos, annonciateur d’évènements plus important. Le chaos, pour détourner l’attention sur le réel enjeu.
Une odeur agréable vint me titiller les narilles, malgré les filtres. Au détour d’une ruelle un peu plus sombre, posé dans un coin. Il semblait attendre. Quoi donc ? Je ne saurais le dire et je m’en fichais pas mal. S’il se trouvait ici, c’était pour affaire. J’annonçais légèrement ma venue d’une impulsion d’énergie occulte. Ce serait bien de pouvoir jauger sa réaction envers ma personne. Qu’il ne me saute pas à la gorge. Que je ne me sois pas trompé sur son compte.
Un visage couvert de tatouage, un regard intrigué mais pas de gestes malencontreux à mon encontre. Un bon point pour commencer. Longeant les murs, profitant des ombres, je m’approchais de ce primate. Pas non plus de geste de recul. Je ne venais pas avec d’intention mauvaise. Du moins, pas envers lui. Je fis un léger geste pour dégager un pan de mon menton. A l’intérieur, bric à brac de fiole en tout genre, toute taille. Liquide ou poudre, cela prenait n’importe quelle forme. Plus difficile à tracer.
- Un partenariat commercial, cela te dirait… ? J’aurais besoin… D’écouler mon stock. Dans un premier temps…
Bien que ce ne soit pas la première fois que j’y mettes les pieds, je la redécouvrais toujours un peu à chaque fois. Enfin, surtout ses bas-fonds. Les quartiers un peu plus pourris, ceux où les bien-pensants n’osent s’aventurer. Ceux qui dégagent un relent de malveillance à chaque coin de rue. Ceux dont les exorcistes tentent d’éviter aussi. Ils pourraient se retrouver en territoire peu familier et dangereux. Un fléau capable de soulever des foules et ce serait la merde pour eux. C’est ici que je commencerais à écouler mes stocks.
Le problème étant que je ne peux me montrer face aux néophytes, même si je le voulais. Incapable de voir l’énergie occulte, il ne ferait que voir à travers moi. Insignifiant. Il allait me falloir débusquer une personne un peu plus dans le milieu. Une qui s’y connaisse et qui ne tente pas de m’abattre à vue. Ceux qu’on appelle les Maitres des Fléaux. Si j’avais pu cracher, je l’aurais fait. Ce nom me débecte. Des exorcistes qui pensent pouvoir manipuler les fléaux, parler avec eux d’égales à égales. Alors que nous sommes bien supérieurs.
Néanmoins, je me devais d’en trouver un. Afin de faire… Ami-ami. Un léger bruit de rejet souleva mon masque, alors que j’envisageais une telle approche. Devoir m’allier avec un singe, un enfer sans nom. Malheureusement, ce n’étaient pas les fléaux qui se pressaient de passer à l’action. Il y avait quelques coups d’éclats par-ci par-là mais rien de bien prenant, ou puissant. Juste les embrouilles habituelles de notre faction. Même parmi les plus grands, cela ne semblait pas vouloir se bouger. Obligé de tout faire soi-même…
Je me mis donc en quête d’une âme corrompue, possédant suffisamment d’énergie pour attirer mon attention. Une âme qui se laisserait amadouer par un peu de pouvoir et de puissance. Et d’un petit stock de fiole de drogue à propager un peu partout. Accoutumance sévère, violence exacerbé, déconnection de la réalité plus intense… De quoi foutre un sacré bordel. Le chaos, annonciateur d’évènements plus important. Le chaos, pour détourner l’attention sur le réel enjeu.
Une odeur agréable vint me titiller les narilles, malgré les filtres. Au détour d’une ruelle un peu plus sombre, posé dans un coin. Il semblait attendre. Quoi donc ? Je ne saurais le dire et je m’en fichais pas mal. S’il se trouvait ici, c’était pour affaire. J’annonçais légèrement ma venue d’une impulsion d’énergie occulte. Ce serait bien de pouvoir jauger sa réaction envers ma personne. Qu’il ne me saute pas à la gorge. Que je ne me sois pas trompé sur son compte.
Un visage couvert de tatouage, un regard intrigué mais pas de gestes malencontreux à mon encontre. Un bon point pour commencer. Longeant les murs, profitant des ombres, je m’approchais de ce primate. Pas non plus de geste de recul. Je ne venais pas avec d’intention mauvaise. Du moins, pas envers lui. Je fis un léger geste pour dégager un pan de mon menton. A l’intérieur, bric à brac de fiole en tout genre, toute taille. Liquide ou poudre, cela prenait n’importe quelle forme. Plus difficile à tracer.
- Un partenariat commercial, cela te dirait… ? J’aurais besoin… D’écouler mon stock. Dans un premier temps…