JUJUTSU KAISEN RPG///DOMAIN EXPANSION///ARC I : BIG BOOM THEORYPLATEFORME RP///ESPACE COMMUNAUTAIREIL EST TEMPS POUR VOUS D'ÉTENDRE VOTRE TERRITOIREJJK RPG
Qu'est-ce que JJK RPG ?
Jujutsu Kaisen est une œuvre jeune, parue en 2017, mais la critique et le public s’accordent pour dire qu’il s’agit déjà d’un nouveau classique du shônen. En un sens, il est le digne héritier de Hunter x Hunter ! Sauf qu’il se déroule dans le monde réel, à notre époque actuelle. Et c’est peut-être ce qui rend ce manga encore plus intéressant.

Sublimer le fantastique dans le shônen est la prouesse que réalise le manga de Gege Akutami. Nous avons choisi de prolonger cette proposition artistique. Jujutsu Kaisen RPG offre une expérience unique dans un univers original directement inspiré du manga éponyme et de notre monde actuel. À mi-chemin entre la sci-fi d’anticipation et l’urban-fantasy, nous faisons le choix de mettre en avant une uchronie à la fois punk et spirituelle. Un monde qui ressemble à notre futur proche et qui propose une nouvelle visite des thèmes abordés par Jujutsu Kaisen. Plus qu’un RPG, c’est un récit philosophique interactif qui est proposé.

Trois histoires entremêlées, trois sociétés superposées : celle des profanes, qui ne maîtrisent pas l’énergie occulte ; celle des exorcistes, qui maîtrisent et contrôlent l’énergie occulte ; celle des fléaux, êtres malfaisants constitués d’énergie occulte.

Neuf factions sont représentées à travers les différents mondes. Des tensions nombreuses apparaissent et persistent entre elles, mais une menace commune les met toutes sur le même niveau de danger : le retour du plus grand fléau de tous les temps, communément appelé “la Fin”.

La société des profanes :
  • L’Empire du Nouveau Japon, devenu une dictature après la crise économique mondiale de 2025, a un contrôle total sur sa population et possède de nombreuses polices

  • Insidious, considéré comme un cyber-État, est une organisation secrète de hackeurs qui s’est emparé des Internets

  • La société exorciste :
  • L’Orthodoxie exorciste, secte blanche, est une institution bouddhiste ancestrale qui gère l’énergie occulte au Japon et plus largement en Asie ; elle produit les écoles, les diplômes d’exorcistes et fonctionne sur l’autorité des 7 clans exorcistes.
  • L’Eglise Noire, secte noire, rassemble des Maître des Fléaux révolutionnaires qui luttent contre l’Orthodoxie et l’Empire du Nouveau Japon en perpétrant des attentats terroristes dans les grandes villes.
  • La Cabale de l’Harmonie, dont le nom n’est même pas assuré, est une mystérieuse secte noire shintoïste qui serait en train de s’infiltrer dans les différents sphères de pouvoir.

  • La société occulte (fléaux) :
  • La Pénurie est un fléau né de la peur du manque. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Indonésie et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • L’Épidémie est un fléau né de la peur de la maladie. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Inde, une partie de l’Amérique du Sud et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Captivité est un fléau né de la peur de l’emprisonnement et de l’esclavage. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Guerre est un fléau né de la peur du conflit. Elle forme un empire occulte qui règne sur la Russie, la Chine, l’Europe de l’Est et une partie du Japon et cherche à se répandre.

  • Que ce soit dans le monde matériel ou dans les mondes occultes, tous ces groupes se vouent, chacun à leur manière, à l’extension de leur territoire. Les joueurs auront donc tout le loisir de venir impacter ces intrigues en mouvement : aider les factions, devenir leurs chefs, les détruire, en créer de nouvelles… en prévision des troubles à venir.
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    13/01/2024 : Période de pré-ouverture de JJK RPG.

    01/02/2024 : Début du mois d'ouverture de JJK RPG.

    24/03/2024 : Fin de l'ouverture de JJK RPG. Lancement officiel.

    01/04/2024 : Evènement d'initiative : DEAD CAN DANCE (Fête d'O-Bon, la Fin de l'Âge Mort).

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    Satoru Isao
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    Lun 5 Fév - 22:26
    • Tokyo, Isakaya de Satoru, 19h30

    La nuit était tombée depuis peu, sur la capitale, et j'arrivais finalement au niveau de mon petit commerce. Par chance, il faisait plutôt beau, ce soir, et cela rendait l'endroit un peu plus accueillant que ce qu'il aurait dû être. Une ruelle entre d'immenses bâtiments, quelques uns semblant presque délabrés, voir rouillés, seul les enseignes lumineuses permettaient de dire que l'endroit n'était pas complètement à l'abandon, ça, et les tables qui se trouvaient à l'extérieur, et qui semblaient avoir le droit à un semblant d'entretien.



    - Bordel, où est-ce que j'ai bien pu foutre ces putains de clés ?!

    Je venais à fouiner dans les poches de mon jean noir, sans succès, planté devant la porte de mon isakaya sans pouvoir y rentrer. Je soufflais, grommelais, jusqu'à ce qu'une illumination arrive finalement. Je passais ma main droite dans la poche de ma chemise à fleurs, et venait finalement à entendre un tintement métallique bien connu, sortant mon trousseau de cette dernière dans un soupir. J'enfonçais ensuite la clé dans la serrure de la porte en bois, et finissait par déverrouiller la porte, avant de la pousser et d'entrer dans la bâtisse.


    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne payait pas de mines. Un bar se trouvait en plein milieu de la pièce principale, fait de bois, tout comme le sol qui n'était autre qu'un plancher, à vrai dire. Pas moins de six chaises surélevées permettaient d'y prendre place, et de profiter de la vue qui donnait sur l'arrière de celui-ci, à savoir une collection presque aberrante de boissons, alcoolisées ou non, de tout genre. Des bouteilles qui semblaient s'illuminer lorsque la lumière des enseignes venaient à refléter contre cette dernière, une fois la fenêtre de devant ouverte. Devant ce même meuble, se trouvait également deux tables, pouvant chacune accueillir quatre personnes, ainsi que deux autres pour les couples, ou les duos, du moins.

    Derrière le bar, en plus de cette impressionnante collection, on pouvait distinguer une seconde pièce, bien plus petite, et dont le sol était fait de carrelage, à n'en point douter une cuisine, finalement. Un réfrigérateur de bonne facture, quoique fonctionnel, ainsi que quelques placards, qui contenaient divers ingrédients, et la majeure partie des ustensiles de cuisine, comme de quoi habiller les tables. Un micro-onde était également posé dans cette pièce, en sommes, on pouvait trouver tout le nécessaire pour faire de petits amuse-bouches, mais certainement pas de la grande cuisine.

    Je venais finalement attraper la serviette laissée sur le plan de travail la veille, et la jetait sur mon épaule, avant de me diriger vers la porte d'entrée, et de retourner le panneau qui signifiait que le troquet était désormais ouvert. Puis, rebroussant chemin, je venais à me poser derrière le bar, vérifiant rapidement la caisse avant que le premier client n'arrive.



    - Oh ! Bonsoiir ! Entrez, je vous en prie. Prenez place ! Qu'est-ce que je peux vous servir, mh ? Vous voulez la carte, peut-être ?
    Satoru Isao
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    Lun 5 Fév - 23:22


    the chained one


    Il est surprenant de te voir déambuler dans un tel quartier, plus encore alors que tu sembles sinuer au travers les ruelles de la ville. Femme à l’allure distinguée et à la démarche assurée, il aurait été plus normal, aux yeux des autres, de te voir apparaître dans les grands bars ou boîte de nuit de la ville, là où les jeunes et moins jeunes, mais surtout les plus fortunés, font la fête sans se soucier de l’heure à laquelle celle-ci se terminera. Après tout, avec l’argent vient un certain sentiment de puissance et alors que tu as parfois cette sensation de ces gens qui dansent dans le creux de tes mains, sentiment enivrant de contrôle que tu exerces sur les autres, tu ne peux que mener ta vie comme tu l’entends.

    Alors pourquoi te soucier des responsabilités ?
    Te soucier de plus tard que le maintenant ?

    Un quartier sombre, donc, mal famé, même. Aux regards qui se tournent et s’attardent sur ta silhouette, ta tenue trahissant une certaine fortune qui ne devrait pas être ainsi arborée. Pas ici, du moins. Et pourtant, tu le fais, la tête haute, respirant la confiance tandis que la porte de l’établissement s’ouvre, poussant doucement avant d’y entrer, tes talons se faisant entendre sur le vieux bois de l’endroit. Peu de gens s’y trouvent, après tout, l’isakaya ne semble pas pouvoir accueillir nombreux clients. Et toi, tu es de ces clients, pour ce soir, prenant place sur l’une des chaises surélevées, face au bar.

    La carte pour moi aussi. D’une voix douce, qui peut changer des hommes plus rustres que tu peux apercevoir du coin de l’oeil. L’homme situé deux sièges sur ta droite à demander la carte et tu en fais de même, tendant une main parfaitement manucurée décorée de bagues en direction du barman. Serveur ? Propriétaire ? Tu doutes qu’il y ait vraiment plus d’employés, alors, sûrement toutes ces réponses.

    Tu as entendu brièvement parlé de l’établissement, un bar qui n’as pas tout à fait le droit d’être là, l’Empire n’ayant toujours pas donné son autorisation pour qu’un tel commerce s’établisse ici. Culotté, que de s’affronter à l’Empire, une certaine audace que tu salues tout de même. L’endroit t’a surtout été présenté comme mal fréquenté et c’est exactement ce pour quoi tu es ici aujourd’hui. Après tout, les hommes qui ont tout perdu sont les plus aisés à manipuler, ceux qui se laissent si facilement tentés de douces promesses susurrées à leurs oreilles. Croyant rêver éveillé avant de prendre conscience du cauchemar que tu représentes.


    Or, il sera trop tard, lorsqu’ils constateront l’évidence.
    Qu’ils ont vendu leur âme.

    J’imagine que je ne peux pas vraiment espérer obtenir du vin de qualité, ici ? La remarque se veut légère, une touche de moquerie qui n’a rien de bien méchant alors qu’un fin sourire étire doucement tes lèvres. Ce sera du saké. Que tu lui dis simplement, déposant le menu devant toi, tandis que tes prunelles se relèvent vers l’homme de l’autre côté du bar.

    Tu as encore tout ton temps pour voir qui est-ce qui aura l’honneur d’être ton élu, pour la soirée.
    Celui qui deviendra offrande pour celle que tu cherches à impressionner.

    Cette geôlière que tu sers désormais volontiers.



    Liyu Igarashi
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    Satoru Isao
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    Mar 6 Fév - 23:27
    La première personne entrée dans l'isakaya n'est autre qu'un homme, d'une trentaine d'années, un salaryman tout ce qu'il y a de plus classique, ici, à Tokyo. Vêtu correctement, d'un costard cravate à bas pris, et portant une petite mallette dans sa main gauche, celui-ci vient s'asseoir presque tout à droite.

    - Je vais vous prendre la carte, oui, s'il vous plaît.

    Il vient déposer la mallette sur le coin du bar, étant lui-même assis à son extrémité, à vrai dire. Pendant ce temps, je tire une carte de derrière le comptoir et alors que je m'apprête à la lui donner, le petit tintement de la clochette de porte si coutumier se fait entendre. Le plancher craque presque, alors qu'une paire de talons vient taper contre ce dernier, marquant l'entrée d'une ravissante créature dans ce trou à rat. J'hausse un sourcil, après une observation rapide de cette dernière, qui contrairement à l'autre fraude assis au bout, pue le luxe à plein nez.
    Qu'est-ce qu'une femme de son acabit peut bien foutre là ? Je n'ai pas le temps de poser la question que déjà, elle demande la carte, prenant simplement place sur une des deux chaises centrales face au bar, comme pour faire dénoter sa présence.

    D'un hochement de tête entendu, ne quittant pas cette dernière du coin de l'œil, je viens récupérer une deuxième carte, et la tendre à celle-ci, faisant glisser la seconde vers le gus, qui me remercie silencieusement. Je garde un relatif silence, restant bien de l'autre côté de mon bar, en attendant que ceux-ci daignent commander. Ils regardent chacun la carte, mais mes yeux continuent d'observer cette mystérieuse femme, discrètement bien sûr, il ne faudrait pas qu'elle se méfie, tout de même. Moi, en revanche, je me méfie. Quelque chose cloche avec elle, et je suis connu pour avoir un assez bon instinct, de manière générale.

    - J’imagine que je ne peux pas vraiment espérer obtenir du vin de qualité, ici ?

    Je souffle un léger rire, en guise de réponse, avant de me tourner vers le maigre stock de bouteilles de vinasse. En effet, rien de bien réputé, ou de trop coûteux, certainement pas donc au goût de cette dernière, à en juger par son apparence. Quoique si quelque chose m'a bien été enseigné, dans cette vie, c'est de ne pas juger quelqu'un à son apparence, après tout, qui pourrait se douter que le gérant de l'isakaya que je suis, à la tronche marquée par des cicatrices de brûlures sur le côté droit, et une musculature développée, pourrait être en fait un putain de maudit ?

    Je viens néanmoins rapidement lui montrer les trois bouteilles, en m'exclamant, un sourire au coin des lèvres tandis que je réponds sur le même ton, avant de finir sur une pointe de nonchalance.

    - Hélas, j'ai bien peur de n'avoir que cette maigre sélection à vous proposer, mes excuses. Peut-être que si vous revenez, une prochaine fois, vous aurez la surprise d'en trouver une plus élaborée. Qui sait ?

    Fort heureusement, elle se rabat rapidement sur quelque chose de plus commun, à savoir du saké. Le bougre contre le coin de bar l'enjoint d'ailleurs, et, me retournant rapidement vers la collection de bouteilles, j'attrape la plus coûteuse, qui s'avère aussi être la meilleure, tiens, comme le monde est bien fait, avant d'attraper deux coupes à saké, et de les envoyer à leurs consommateurs respectifs. Quelques pas, et je sers le type calmement, avant d'en revenir à la principale intéressée, remplissant sa coupe.

    - Voici pour vous. En espérant qu'il soit à votre goût. La maison n'effectue pas de remboursements, auquel cas.



    J'ignorais complètement le pauvre type à l'autre bout du bar pour me concentrer sur celle qui trônait belle et bien au milieu de celui-ci. Il faut dire qu'une femme si richement vêtue, dans le coin, ce n'était pas habituel. Et j'avais un problème avec les gens aisés, parce qu'il était plus compliqué de lire ou de pisser dans leur crâne, contrairement au pauvre pecno qui avait déjà entamé sa coupe de saké. Attrapant un verre, je faisais alors mine de l'essuyer, entamant finalement la discussion, ou du moins, une discussion plus construite que ce qu'elle n'avait été jusqu'à maintenant.

    - Entre nous, vous n'avez pas la dégaine de la salary woman classique, ou de la mère au foyer alcoolique. Alors dites moi, qu'est-ce qui vous amène dans le coin, mh ?
    Satoru Isao
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    Mer 7 Fév - 2:00


    the chained one


    Une prochaine fois, peut-être, pour une collection de vin un peu plus impressionnante. Un sourire, en guise de réponse, haussant vaguement les épaules, l’air de dire que ce n’est pas un problème et qu’il n’a guère besoin de s’en inquiéter. Après tout, tu n’es qu’une cliente parmi tant d’autres, qui découvre tout juste l’établissement, nul besoin de chercher à offrir meilleure qualité pour quelqu’un qui n’a peut-être rien d’un client régulier. Un verre de saké, donc, que tu lui demandes, une alternative que tu sauras apprécier, breuvage que tu as découvert lors de ton arrivée au Japon et que tu aimes bien, depuis.

    Un breuvage qui, à l’époque, a marqué le début de ta nouvelle vie.
    Et la fin de la sienne.

    Merci. La voix douce, ton léger, comme à ton habitude, une jeune femme aux allures sympathiques, de celles avec qui il est agréable de parler. J’en prends bonne note, pour le remboursement. Soufflant du nez, amusée, avant de porter ton verre à tes lèvres. Ton regard glisse vers l’homme à ta droite, presque bien habillé, qui veut en donner l’air, du moins, alors que le manque de qualité se voit d’ici. Une tenue qui se veut impressionnante, la mallette qui veut dire qu’il est quelqu’un.

    Quelqu’un d’important. Qui veut le devenir, pour ne pas n’être qu’un raté pour l’entièreté de sa vie. C’est, du moins, l’image que tu t’en fais, de l’individu, d’un rapide coup d’oeil alors que tu te dis d’y revenir plus tard. Lorsqu’il aura pris deux ou trois verres de plus, qu’il affaiblisse lui-même ses remparts. Il n’en sera que plus facile de s’emparer de son âme, lorsqu’il te suppliera de la prendre.

    La salary woman classique ne viendrait pas dans un tel établissement. Un moment de pause, avant de t’incliner doucement dans sa direction. Sans vouloir me montrer vexante, bien évidemment. Le sourire en coin, légèrement narquois, trahissant un certain amusement quant à l’actuelle discussion. Je n’ai effectivement aucun enfant, vous avez vu juste à ce sujet-là. Tu fais mine de réfléchir, ton verre déposé sur le bois, portant ainsi ta main à ton visage pour pianoter distraitement contre ton menton.

    Il reste donc la femme ennuyée qui cherche à trahir son quotidien plat et monotone. Ou alors peut-être la jeune fille d’un riche homme d’affaires qui cherche à s’opposer à son père ? La tête inclinée sur le côté, tandis que tu l’observes, prends le temps de le détailler de tes prunelles dorées. Un certain vécu que semble te dire sa brûlure. Lequel ? Impossible à dire pour le moment. Or, tu penses pouvoir en déduire que ce n’est pas par hasard, qu’il est ici.

    Ou simplement une salary woman qui s’est perdue dans les rues de Tokyo.
    Un nouvel haussement d’épaules.

    Qu’en pensez-vous ?



    Liyu Igarashi
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    Jeu 8 Fév - 0:33
    - Et on ne fait pas non plus crédit, avant que vous ne demandiez.

    Je continue d'essuyer le verre que j'ai entre les mains, nonchalamment à dire vrai, bien plus concentré sur la discussion qui va bon train avec cette mystérieuse femme. L'autre type s'avère relativement silencieux, sortant finalement une sorte de dossier de sa mallette, qu'il tâche d'ouvrir sur le comptoir, le zieutant calmement en continuant de déguster sa coupe de saké. Alors que je reviens poser mon regard sur mon interlocutrice, une petite pique s'extirpe finalement d'entre ses lèvres, et je souffle un léger rire à cette dernière. Elle ne manque pas d'air, au moins, et j'apprécie ça chez les femmes, celles qui ont du répondant, parce que c'est plus amusant, à défaut d'autre chose.

    - Moi ? Vexé ? C'est bien mal me connaître, ahah ! Après, c'est tout à fait normal, étant donné que nous n'avons pas le plaisir de nous être déjà croisés.

    Je dépose calmement le verre que j'étais en train de nettoyer, sous le comptoir, me baissant brièvement tout en écoutant les réponses de cette dernière, un fin sourire aux lèvres alors que je me redresse finalement, et que je repasse la serviette sur mon épaule, venant à me pencher sur le comptoir, et à croiser les bras face à celle-ci. Apparemment, elle n'aurait pas d'enfant, ce qui est plutôt surprenant, au vu des lois passées sur la famille, et de l'âge que j'estime qu'elle puisse avoir, mais peu importe, ce n'est pas une information qui m'intéresse outre mesure, dira t-on.

    - J'aurais tendance à dire, aucune de ces solutions. Vous n'avez rien des deux archétypes que vous venez de décrire, non.

    Je laisse les doigts de ma main droite pianoter contre le comptoir, alors que le type à l'autre bout finit par repousser sa coupelle vide. Reportant mon regard vers celui-ci, brièvement, je m'exclame alors :

    - J'vous en remets une ?

    Un hochement positif de tête de sa part, et je me détourne donc des prunelles dorées de la jeune femme, pour récupérer la bouteille de saké précédemment rangée, et venir en verser une nouvelle razzia dans la petite coupelle, que je tends par la suite à l'homme qui la récupère, tout aussi calmement qu'à l'accoutumée, en me remerciant néanmoins. J'en reviens alors rapidement à cette dernière, m'exclamant dans un sourire en coin.

    - Ce que je pense, donc ? Ce que je pense, c'est que vous êtes une businesswoman dont la boîte, si à défaut d'être lucrative, est au moins en plein essor. Un business qui d'ailleurs, si vous voulez toujours mon avis, et que vous le vouliez ou non à vrai dire, ne doit pas être très jojo, mh.

    Je souffle un rire, amusé, un sourire carnassier aux lèvres avant d'enchaîner.

    - En fait, vous savez très bien où vous avez mis les pieds, contrairement à ce pauvre type, là-bas, qui errait dans les ruelles dans l'unique but de trouver un endroit où étancher sa soif.

    Le type relève alors la tête de son dossier, posé sur le comptoir, et viens regarder dans notre direction en haussant un sourcil, les joues déjà bien rosées par la montée de l'alcool dans son sang. Je me contente de lui faire un signe de main, d'un air de dire de ne pas s'en soucier, ou de rester à sa place quoi, on a une discussion intéressante ici, pas besoin qu'il vienne se rajouter à l'équation.

    - D'ailleurs, vous avez qu'à m'appeler Satoru.
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    Jeu 8 Fév - 6:07


    the chained one


    Un homme facile à vivre, c’est ce que tu te dis en l’observant faire, en portant attention à chacune de ses réactions, chacun de ses gestes. Les regards qui glissent entre toi et son autre client, tous les deux seuls présents dans cet établissement. Soit il est trop tôt, soit il n’a jamais une très grande clientèle et tu seras assez vite fixée sur la question, tu penses. Tu trouverais dommage de devoir te rabattre sur ta première rencontre, sur cet homme penché sur des documents, cependant, s’il le faut… Ah, tu verrais bien, de toute façon, la soirée ne fait que commencer et, pour l’heure, tu as un interlocuteur avec qui il n’est pas trop désagréable de discuter.

    Tu te dis que ça pourrait être pire.
    Même le saké n’est pas trop horrible.

    Vrai que j’aurais dû mettre une bague, si je voulais le rôle de l’épouse ennuyée. Et pourtant, des bagues, tu en as plusieurs, aux doigts. Or, aucune à ton annulaire gauche, t’étant empressée de retirer le bijou dès lors que l’homme te l’ayant offert est mort, ayant accepté, dans toute la grandeur d’âme dont tu peux faire preuve, qu’il soit enterré avec celui-ci. Une façon de rester avec lui dans la mort, alors que sa bague trône toujours sur sa table de chevet, n’ayant pas pris la peine de déménager, pas plus de changer les meubles, depuis. La maison se veut grande, confortable, et tu y trouves un certain réconfort dans la familiarité de cette dernière. Et puis, elle est la tienne, depuis son trépas, et tu trouverais dommage de te retrouver ailleurs. L’excuse est facile, ta façon d’entretenir sa mémoire.

    Une gorgée, alors qu’il s’occupe de l’autre client, avant que son attention ne revienne vers toi. Tu hoches doucement de la tête, rire léger qui s’échappe de tes lèvres, mélodie vite étouffée du verre que tu y ramènes avant de répondre à ses suppositions. Je suis dans un milieu que je qualifierais de… Pétillant de vie. En compagnie de gens qui adorent être sous les projecteurs. Présentant ainsi ce que tu fais comme étant quelque chose de joyeux, un milieu florissant où il fait bon d’évoluer, le tout en affichant une bonne dose de convictions en tes propres mots. Mais, gardons l’idée, quelques instants supplémentaires, que le milieu ne soit pas très jojo, comme vous l’avez si bien dit.

    La voix plus traînante, laissant planer un certain doute, comme si tu hésitais à poursuivre sur ta lancée. Enchantée. Avant de continuer. Liyu, pour ma part. Autrefois Li Hua, jusqu’à ce que tu changes ton nom pour quelque chose d’un peu plus japonais. Tu vides ton verre, le déposant sur le comptoir, plus près de lui, avant de reprendre la parole. Donc, admettons que le milieu ne soit pas jojo et que je sache exactement où est-ce que je suis arrivée… Ton sourire s’étire, avec cet éclat pétillant éclairant l’or de tes prunelles.

    Qu’est-ce que je viendrais faire ici, exactement ?
    Curieux de ce qu’il pourrait te dire.

    Des intentions qu’il te prête.



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    Sam 10 Fév - 16:01
    J'écoute avec attention les réponses de cette dernière, autant de genres et de rôles qu'elle souhaite se donner, vraisemblablement, la discussion ressemblant davantage à un jeu de dupes qu'à un réel échange. J'esquisse encore un sourire amusé, lorsqu'elle stipule que pour le rôle de la mariée éplorée, il lui aurait fallut une bague à l'annulaire, hors, c'est bien l'un des rares doigts où il n'y en a pas.

    - Et ce n'est pas faute d'en avoir, pourtant, c'est qu'une telle collection doit valoir une petite fortune, non ? Ou alors, sont-elles là pour renforcer les faux-semblants ?

    Un milieu pétillant de vie ? Des gens qui adorent être sous les projecteurs ? Elle est de la télévision ? Non, je ne la vois pas franchement travailler à la télévision, à dire vrai. Et je l'espère aussi, au plus profond de moi, un reportage sur mon petit bui-bui ne serait pas bon pour le business, et attirerait l'œil de l'Empire sur moi. Il n'en est pas question, non, pour l'instant, ils n'ont pas besoin de savoir qui je suis. Je suis peut-être dans l'illégalité, avec cet isakaya, mais personne n'est encore venu me poser de questions, ou de problèmes, et le plus tard sera le mieux.

    Je continue de la regarder, non, elle n'a pas l'air de faire de télévision, quoique, présentatrice à la rigueur, mais je n'ai pas souvenir de l'avoir déjà vue sur le petit écran. Après, il faut dire que depuis un moment déjà, je privilégie ce que je trouve sur l'internet, plutôt que ce que la télévision veut bien me dire. Certes, ils ne disent pas que des mensonges, mais il est devenu si aisé de nos jours, de masquer la vérité, ou de la distordre quelque peu pour qu'elle soit meilleure à entendre. Non, elle n'est pas présentatrice TV.

    - Enchanté également.

    Liyu ? Mh ? Japonais de naissance, pour mon plus grand plaisir et mon plus grand malheur, je n'arrive pas à me l'expliquer, mais quelque chose cloche, avec ce prénom. Elle termine néanmoins son verre, et tâche de répondre à mes précédentes paroles. La bouteille de saké toujours en main, n'ayant pas pris le temps de la ranger cette fois-ci, je viens remplir la coupelle de cette dénommée Liyu de plus belle, un sourire toujours au coin des lèvres, en m'exclamant.

    - C'est la maison qui offre celui-ci, si jamais. Je ne voudrais pas vous mettre en galère.

    Un clin d'œil, et un soufflement de rire, avant que je ne reprenne finalement, à sa question.

    - Oh, mais on trouve de tout, ici. Principalement de l'alcool, des amuse-bouches..

    Je me penche alors quelque peu, pour lui dire, plus bas, presque lui susurrer à l'oreille finalement :

    - On peut aussi trouver des informations, parfois, des ragots, des objets divers et variés, et même éventuellement se payer les services d'un mercenaire, mh ? Cela dit, pour l'instant, il n'y a rien de bien intéressant, à mon grand damn. C'est le début, il faut dire.

    Je me recule ensuite, un sourire plus large aux lèvres tandis que le type au bout du comptoir continue de nous zieuter, quelque peu interloqué qu'une telle proximité se soit faites aussi rapidement. Il finit alors par se redresser, après avoir fermé et rangé son dossier, au préalable.

    - Je.. Je vais vous laisser, ma foi.. !



    - Oh, pas de problèmes, n'oubliez pas l'addition, par contre, ça se passe par ici.

    Je m'éloigne alors quelque peu de la jeune femme, pour aller à l'autre extrémité du comptoir, où se trouve le nécessaire pour régler, et la caisse, tapotant sur celle-ci alors que le pauvre bougre s'approche doucement, déjà bien touché par l'alcool.
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    Sam 10 Fév - 17:49


    the chained one


    Tu lèves la main devant toi, doigts étirés pour pouvoir observer les bagues qui la décorent, en plus de la manucure parfaitement entretenue qui ajoute à l’aspect raffiné que tu présentes en tout temps, plus encore lorsque d’autres peuvent être témoin de ton existence. Plusieurs bagues, il n’a pas tort, et quant au prix de celles-ci, tu te dis que ça dépend de laquelle est-ce qu’il parle, certaines étant plus accessibles que d’autres. L’homme qui partageait ta vie aimait bien te recouvrir de cadeau et tu te dis donc que tu lui fais honneur, en dépensant ainsi son argent pour te permettre tout ce que tu veux.

    C’est ce qu’il aurait voulu pour toi, de toute façon.
    Lui qui aurait pu t’acheter la lune.

    Peut-être qu’elles ont été achetées en ligne et qu’il s’agit de fausses bagues. Toujours avec cette désinvolture qui accompagne les suppositions, ne semblant finalement jamais dire la vérité. Ou, plutôt, ne jamais chercher à la définir, le laisser supposer ce qu’il veut sur ton compte, sachant que, si tu ne confirmes rien, alors il ne peut que se faire des idées sans réellement les confirmer. Ça t’évite ainsi de te mettre en danger, de te compromettre, parce que les idées sont souvent assez malléables et au pire tu lui apparaîtras comme peu fiable, au mieux comme une jeune femme amusante qui n’aime pas trop se prendre la tête. Riche sans prétention, donc. Trop aimable. Pour le verre offert, remerciement silencieux d’un sourire qui étire tes lèvres décorées de rose avant d’y porter ton verre.

    Sourire plus malicieux alors qu’il se rapproche et que tu t’inclines toi aussi vers l’avant, acceptant les mots suivants comme confidence alors qu’au travers les suppositions, tu cherches aussi à en savoir un peu plus sur cet endroit que l’Empire n’a toujours pas remarqué. Alcool, amuses-bouches, en apparence. Informations, ragots, services et mercenaires… Intéressant, sur papier du moins, bien que, pour le moment, l’endroit ne te semble pas très… Occupé. De l’ambition, donc, de ce que l’établissement devrait être à terme ou as-tu simplement eu le malheur de choisir une soirée plus tranquille ? Trop tranquille. Des activités fort intéressantes, ma foi.

    Le tout accompagné de rire léger. Difficile à dire si tu l’es vraiment, intéressée.

    Non, ce qui attire davantage ton attention, c’est l’homme qui annonce son départ. Seule autre personne présente dans ce bar, et il serait bien fâcheux pour tes projets de la soirée s’il venait à se défiler maintenant. Tu te redresses donc, t’éloignant du propriétaire des lieux pour prendre une autre gorgée, avant de tendre ton bras libre en direction de l’inconnu. Oh, vous allez vraiment partir si tôt ? Ton regard qui se lève vers lui.

    Prenez place ici et venez plutôt discuter avec nous. Une invitation innocente alors que tu sirotes doucement ton verre, ne souhaitant pas non plus être toi-même trop intoxiquée. Ça pourrait s’avérer problématique. Et, surtout, tu n’aimes pas perdre le contrôle. Alors, boire doucement te semble la meilleure option, et si lui peut prendre quelques verres supplémentaires… Vous avez parlé d’amuses-bouches, non ? En direction de ton interlocuteur de plus tôt. Qu’avez-vous à nous recommander ? Nous, comme si tu assumais que l’homme avait accepté de rester, lui désignant le siège situé à ta gauche.

    Il serait vraiment dommage qu’il parte si tôt.
    Au cas où il n’y aurait pas d’autres clients et que tu doives te rabattre sur lui.



    Liyu Igarashi
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    Satoru Isao
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    Sam 17 Fév - 17:38
    J'étais occupé à tapoter sur ma caisse enregistreuse, afin de faire la somme des consommations du bougre jusqu'à ce que ce dernier ne se fasse interrompre par la demoiselle, qui se redressais quelque peu pour l'inviter à rester, d'une voix presque mielleuse, pourtant à l'air si innocente. J'hausse un sourcil, alors, en avisant le gus, tâchant de savoir si je dois continuer de taper sur ma machine, ou si je peux aller me faire foutre.

    - A.. Allons, je ne voudrais pas vous déranger, mh.. !

    Il semble hésiter, à priori, par certain de vouloir rester, mais qui pourrait résister à telle invitation, venant d'une créature si ravissante, pas grand monde, à mon humble avis. Déglutissant, il finit donc par se poser aux côtés de cette dernière, reposant sa mallette sur le comptoir, tandis qu'il ne quitte pas cette dernière du regard, lorsqu'elle vient à s'exclamer, à mon attention :

    - Vous avez parlé d’amuses-bouches, non ? Qu’avez-vous à nous recommander ?

    J'esquissais un léger sourire en coin, en arrêtant ce que je faisais à la caisse tandis que je me redressais, m'exclamant :

    - Permettez ? Je vous dit ça tout de suite.

    Laissant cette dernière et son nouveau camarade de jeu, je venais donc à pénétrer dans la cuisine, ouvrant par la suite le frigo pour m'assurer des réserves dont je disposais. Après tout, les amuse-bouches restaient bien souvent exceptionnels, les types fréquentant l'établissement venant davantage pour discuter de choses diverses et variées, autour d'un verre et dans la moindre mesure, se mettre de grosse mines. Je zieutais néanmoins rapidement l'état de celui-ci, et ce qui se trouvait à l'intérieur, avant de rapidement le refermer, et de me présenter de nouveau au comptoir, le pas un brin lent.

    - Je peux vous préparer quelques gyozas, si vous voulez, mais si ça ne vous convient pas, j'ai bien peur de n'avoir rien d'autre à vous proposer.

    J'hausse un brin les épaules, en regardant mes potentiels convives, le type levant les yeux vers moi alors qu'il opine doucement, avant répondre :

    - B..Bien, oui. Je paierais pour les gyozas, si ça ne vous dérange pas.

    - Oh, moi, tant que vous payez, tout me va, vous savez ! Bahaha ! Je vais vous faire ça de suite.

    Je reprenais donc ma place en cuisine, et sortait rapidement les ingrédient du frigo pour m'y attaquer sans tarder. Réfléchissant, en même temps, je me demandais bien ce que cette Liyu pouvait bien trouver à ce pauvre type à l'air tout à fait lambda, pour l'avoir ainsi retenu. Elle n'avait pas l'air du genre à s'intéresser à ce genre de bougres, de prime abord, mais peut-être m'étais je trompé, peut-être pouvait elle en tirer quelque chose ? Quoi donc. Aucunes idées, à dire vrai.

    Revenant rapidement au plan de travail, j'enfilais un tablier et me saisissais d'un couteau de cuisine, entamant de couper les légumes avec une technique bien rôdée. J'étais relativement bon cuisinier, ou en tout cas, assez pour pouvoir m'en vanter, de ce que mes différents dates avaient pu me dire, et même si je n'appréciais pas ça outre mesure, c'était toujours plus intéressant de pouvoir se nourrir sainement, soi-même, plutôt que d'en venir à user des différentes plateformes de livraisons.

    Pendant ce temps, je laissais mes deux clients discuter entre eux, même s'il était toujours possible de m'interpeller, après tout, la cuisine était ouverte sur le bar, et je pouvais bien entendre ce qui se disait, pour peu qu'ils ne se mettent pas à parler plus bas.

    Satoru Isao
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