Ceci est un RP possiblement Uchronique. Les hurlements sauvages des fléaux résonnaient dans la forêt, se mêlant aux cris de ses camarades pris au piège. Ganso tenta de se défendre contre l'assaut implacable des monstruosités, mais il était clair que la situation devenait rapidement hors de contrôle. La forêt, autrefois calme, était maintenant un champ de bataille chaotique.
Des fils s'enroulèrent autour de ses poignets, entravant ses mouvements. Les cris de colère des fléaux résonnaient dans ses oreilles, s'ajoutant à l'atmosphère oppressante. Dans le tumulte de la lutte, Ganso perdit de vue ses camarades, tout ceux qui l'accompagnaient, semblaient être dès lors éparpillées, vaincues par les enragés qui semblaient venir encore de toute part.
Les arbres semblaient se refermer sur lui, créant un labyrinthe oppressant où chaque recoin dissimulait une nouvelle menace. Le sol de la forêt, autrefois solide sous ses pieds, devenait glissant avec la mousse, rendant chaque pas incertain. Ganso faisait face à un calvaire implacable, tentant désespérément de se dégager des griffes invisibles de ses adversaires.
Entre les cris de ses camarades et les hurlements des bêtes en colère, Ganso sentait l'épuisement s'emparer de lui. La sueur perlait sur son front alors qu'il se débattait contre les assauts incessants des fléaux et ses liens entravant ses mains. Des ombres mouvantes semblaient l'encercler, et chaque bruit de la forêt devenait une menace potentielle.
Poussant lui-même un hurlement monstrueux, brisant les liens d'énergie qui le retenait, il produisit de nombreux signes de ses doigts. Attrapant le taureau par les cornes, son énergie s'animant par ses pouvoirs, il était claire pour lui que le combat ne pouvait que reprendre, il devait venger ses camarades.
Malgré l'angoisse qui le submergeait, il trouva en lui une résilience inattendue. Rassemblant ses forces, faisant ainsi mouvoir son énergie et transformant son corps, prenant une apparence quasi semblable à celles des êtres qui le tourmentaient depuis quelques instants. La bataille faisait rage tout autour de lui, et il restait isolé. Les cris de ses camarades encore vivant résonnaient dans le silence de la forêt, créant une symphonie de désespoir étouffante. Même s'il parvenait à se défendre temporairement, Ganso savait que la situation était perdue d'avance, mais cela, il ne pouvait l'accepter.
Il était seul, bien que fort de son assimilation négative, les fléaux l'étaient également. Évoluant entres les arbres, s'approchant d'un corps prostré au pied d'un tronc d'arbre, à quelques pas de là, criant son désarroi dans ses hurlements presque comparable à des implorations humaines, une voix ricanait.
Tournant le regard, fixant avec attention l'être qui le doublait de taille, celui-ci plongeait ainsi ses crocs dans la chair encore chaude du camarade de l'exorciste. Scène horrifique, déconcertante même sous les traits d'une être aux caractéristiques similaires, le temps vint à de nouveau semblait s'arrêter dans l'esprit du jeune fléaumorphe.
Un moment d'hésitation et il vint à être attaquer par deux nouveaux fléaux. Contraignant ses mouvements, cherchant à le plaquer au sol, eux aussi semblait prononcer des mots, singeant leurs précédentes victimes sans vergogne. Ses genoux touchant le sol, cette terre boueuse était plus dur qu'il ne l'imaginait, d'autant que les corps de ses tortionnaires pesaient sur lui. Sa vision devint trouble, une sensation étrange parcouru sa tête, une illumination, un songe et ses mains supplémentèrent vinrent à se joindre devant lui.
Appelant à effleurer de bout de ses doigts, le paroxysme de ses facultés, donnant à son sort l'intensité de produire des résultats dépassant l'entendement, le résultat ainsi produit vint décontenancer les fléaux qui le malmenaient. Éveillant sa conscience au pinacle de son art, quelques mouvements vinrent à faire disparaître ses adversaires et lui permettre de reprendre le dessus sur la situation qui était pourtant en sa défaveur.
Laissant ses adversaires sonner leur retraite, bien conscience que l'orgueil de ce surcroît de pouvoir ne lui permettrait pas de traquer les fuyards, il se contenta du profit de cette sale victoire qui n'était finalement qu'une amer défaite, Rassemblant avec ses dernières forces les corps de ses camarades, portant soutient à ceux n'ayant pas encore perdu la vie, il attendit à leur cotés les renforts, non sans la honte de ne pas avoir fait mieux.