LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
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LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
DEAD CAN DANCE (O-Bon)Arc I : Big Boom Theory
L’assourdissant tambour des perles de pluies trempant le sol se mêlait au lancinant métronome des battements de cœur de Menocchio.
Derrière le terrifiant masque aux allures mortuaires, le métis souriait de toutes ses dents. Il jubilait de cet affrontement, il jubilait de pouvoir démontrer à toute l’assemblée estudiantine sa supériorité. Il jubilait de pouvoir dresser un élève qui jusque-là, c’était révélé un peu trop récalcitrant aux yeux du grand brûlé.
« Abandonnez donc Monsieur Shareke, vous en avez assez fait, disait la voix rauque et froide du professeur. La conclusion de cet affrontement sera la même que le précédent. »
Devoir battre deux fois le même chien déplaisait à Menocchio qui avait la sainte horreur de se répéter. Mais c’était aussi l’occasion de montrer à tous ces vulgaires étudiants au talent limité, ce qu’était réellement de l’exorcisme et pourquoi jamais, au grand jamais ils ne devraient s’interposer entre lui et quoi que ce soit.
Il était l’occasion de dresser tous ces pathétiques chiens incapables pour leur inculquer un peu de savoir. Il devait faire un exemple clair et précis. Cruel et impitoyable, Menocchio était décidé à frapper fort. Il n’en avait que faire que ce soit contre son élève qu’il allait se battre, ni que lui comme le jeune homme risquait leurs vies, il devait le faire pour plusieurs raisons.
La première raison était de la pure jalousie, car la longue chevelure du jeune homme essoufflé devant lui ressemblait beaucoup à celle que le métis avait, enfin, avant qu’il ne soit horriblement défiguré à vie et qu’il ne ressemble à un monstre.
La seconde raison était, l’insupportable comportement antihiérarchique que Kirai Shareke ne cessait d’avoir, allant jusqu’à défier son professeur. C’était une insulte bien suffisante pour que Menocchio veuille l’écraser comme un cafard et le mater comme on mate un chien. À bien y réfléchir, le métis détestait Kirai, comme il détestait chaque étudiant qui ne suivait pas rigoureusement et scrupuleusement les attentes inaccessibles du professeur.
La dernière raison, sûrement la pire, était que Menocchio était content de pouvoir se défouler, de faire jaillir et pulser l’énergie occulte dans tout son corps. Le métis adorait se battre et écraser ses adversaires, plus les fléaux que les humains, mais il savait faire des exceptions de temps en temps.
Menocchio savait qu’il risquait sa vie à faire monter la tension entre lui et son élève, en cherchant à le ridiculiser devant tous, il attendait à ce que la vitesse supérieure passe et que l’affrontement dégénère. Le métis n’était pas stupide, il savait très bien que son élève était fort et possédait bien assez d’énergie occulte pour être un danger, même pour lui, exorciste de classe 1. En tant qu’exorciste accomplis, il savait lire le niveau d’énergie occulte de tous et le niveau de l’étudiant était assez correct pour que le métis puisse le reconnaître à voix haute en d’autres occasions. C’était dire à quel point Menocchio ne prenait pas à la légère, ni l’étudiant, ni ce combat. Mais le but n’était pas que de remettre Kirai à sa place, non c’était de prendre l’ascendant psychologique sur tous les élèves de tout le lycée, pour pouvoir tous les contrôler, avoir du pouvoir sur eux.
Au royaume de la violence éducative et de la perfection académique que représentait l’académie d’exorcisme de Nagoya, Menocchio comptait bien en être un des rois, invaincu et incontesté.
« Je suis votre professeur, vous n’êtes qu’un étudiant, nous ne jouons pas dans la même cour. Dit-il en approchant sa large main de l’étudiant, pour l’aider à se relever. Reconnaissez que je vous suis supérieur et je serais indulgent. »
Plus que tout, malgré ces paroles, Menocchio espérait que Kirai allait se relever, reprendre du poil de la bête et l’affronter. Il voulait savoir à quel point l’étudiant avait progressé, pour savoir s’il était devenu un exorciste plus accompli à même de survivre.
Le métis les détestait tous, les méprisaient, mais pour autant, il souhaitait plus que tout, qu’aucun ne meurt, ni contre lui, pendant qu’il les dressait, ni contre un fléau. Il ne souhaitait à personne ce que lui avait vécu, perdre son apparence, comme l’amour de sa vie, même pas à ces petits feignants d’étudiants.
Ainsi, Menocchio patientait, la fièvre du combat montait lentement. Il était presque heureux du comportement de Kirai, qui lui donnait une latitude complète d’excuse pour mener à bien son travail de professeur.
Jamais Kirai n’attrapa la main de Menocchio, qui se referma sans preuve d’abandon du jeune homme. Celui-ci avait d’ores et déjà fais siffler le chant de l’acier en dégainant ces lames, se préparant à se battre.
« Vous êtes ainsi décidé à échouer encore une fois. »
La voix du professeur n’était pas aussi froide qu’à son habitude, car il savait qu’il avait gagné : il jubilait. Kirai avait fait exactement ce qu’il avait espéré, il l’avait manipulé avec une facilité déconcertante, s’en était presque trop facile.
Le métis pouvait le punir avec l’intensité et la violence qu’il désirait. Il pouvait le mutiler et le maltraité pour lui apprendre les bonnes manières,.
De toute façon, aucun abandon ne l’aurait sauvé.
Cette main tendue était un odieux piège orchestré le grand brûlé.
La seule indulgence dont avait parlé le métis était une punition moins terrible que le combat à mort qui allait s’engager.
L’étudiant était allé trop loin. Il n’aurait pas pu accéder au pardon de son professeur. Cela ne marchait pas comme ça, c’était trop simple.
Le simple fait d’avoir formulé l’envie de le défier avait donné au grand brûlé, la farouche volonté de brisé Kirai comme une brindille. Une fois qu’il était décidé, Menocchio ne changeait pas d’avis. Il n’y avait donc pas de retour en arrière possible.
Le sang allait couler et la fièvre les dévorer.
La pluie allait être témoin de ce sanglant affrontement.
Semblant habité d’une énergie nouvelle, l’étudiant se permis même d’oser dire que c’était le métis qui avait peur de perdre, tout en faisant miroiter ces lames d’énergies occultes. Menocchio trouva ça culotté de la part de quelqu’un, qui quelques instants avant, semblait presque prêt à fuir pour aller se réfugier dans les jupons de sa mère. C’était néanmoins si drôle qu’une sinistre quinte de rire vint se mêler au concerto des larmes de pluies.
« AHAHAH ! Continuez donc de croire à vos chimères iillusoires Monsieur Shareke ! »
La voix du métis était posée, aucune rage n’émanait de sa gorge rauque. Il semblait imperturbable, comme une montagne se dressant fièrement. Si Kirai avait voulu le faire sombrer dans la colère, c’était un échec. Il n’avait aucune raison de s’énerver pour des mensonges aussi pitoyables et ridicules.
À quoi bon s’énerver alors qu’à la fin de la journée, l’étudiant auras été écrasé ?
La finalité de cet affrontement était déjà connue : Menocchio allait triompher. La seule inconnue était la résistance de l’étudiant qui sera la seule chose à même d’arracher des bribes de respects au grand brûlé. Le métis adorait qu’on lui résiste, qu’on puisse croire qu’on pouvait l’égaler, il était encore plus enivrant de les brisés alors qu’ils avaient autant espéré.
S’il pouvait résister, le, métis serait alors comblé.
Lorsque Kirai bondit, Menocchio ne prit même pas la peine de bouger, observant attentivement les mouvements du bretteur. La première lame fendit vers lui et le métis interposa alors son bras gauche, qui un instant avant l’impact se mit à irradier d’une vicieuse lueur violette. La première lame frappa le bras, suivit un instant après de la seconde sur la même trajectoire. La double attaque ne provoqua que deux minuscules estafilades qui zébrèrent le bras du grand brûlé.
Il n’avait rien senti à part la piqûre d’un misérable moustique.
Il n'était aucunement inquiété par Kirai qui se laissait envahir par ses émotions. Menocchio se sentait en pleine possession de ses moyens, analysant à toute vitesse les actions de son adversaire pour en tirer l’avantage.
Dès la première morsure de l’acier, le grand brûlé avait enclenché sa contre-attaque. Il avait lancé sa main droite directement à la gorge de l’étudiant. Le métis voyait déjà ses longs doigts se serrer contre le cou de Kirai et le soulever dans les airs comme un trophée, pendant qu’il immobiliserait le bras droit de l’étudiant avec sa main gauche.
Le bretteur n’avait aucune chance contre lui.
Si Menocchio réussissait à attraper la gorge de son adversaire pour l’immobiliser et le garder ancrer au corps-à-corps, alors le métis se permettrait d’utiliser un de ses sorts et ne laisse aucune chance a son adversaire. Il sentira a ce moment ses doigts le picoter et surtout luire d’une sinistre lumière prune.
Grâce à sa main complètement collée à la gorge de l’étudiant, ce dernier pourra alors ressentir toute l’énergie occulte du métis se déverser dans son corps à mesure que sa peau grouillera d’une vie nouvelle. Il infecterait le corps de l’étudiant de milliers de larves de vers, qui se mettraient alors à grouiller dans sa tête, avant de coloniser l’entièreté de son corps, se reproduisant et le dévorant de l’intérieur.
Menocchio rêvait de contempler Kirai se tordre de douleur à mesure que les sorts entomique du métis se nourriront de lui. Cela lui apprendra à défier plus fort que sois.
Les lèvres du métis se dénudèrent laissant apercevoir ses dents dans un rictus cruel. Il tenait Kirai dans le creux de sa main. Que pouvait-il encore faire devant la supériorité évidente de son professeur ? Le rictus de Menocchio disparu alors.
Était-ce déjà terminé ?
La déception commençait à envahir le grand brûlé qui se détesta d’avoir placé de grands espoirs dans ce combat et dans l’étudiant. Le chihuahua ne savait qu’aboyer et jamais réellement mordre.
C’était pathétique.
Mais, contre toute attente, Kirai n’avait pas, dit son dernier mot. L’étudiant lâcha sa lame et se contorsionna dans une position impossible, lançant son pied vers le visage de son professeur, surprenant Menocchio qui lâcha un grognement de surprise. Il voyait le pied miroiter d’énergie occulte se diriger vers sa tête.
Le cruel rictus trahissant sa satisfaction réapparus sur son visage alors que l’éphèbe se battait comme un beau diable pour essayer de le tuer.
Les choses étaient mieux comme cela.
Mais il ne pouvait pas pour autant se laisser frapper. Il devait trouver une solution rapidement. Il ne pouvait pas non plus lâcher la gorge de l’étudiant qui était le seul moyen de le maintenir au corps-à-corps et faire de lui ce qu’il voulait. N’ayant pas d’autres choix, Menocchio lâcha alors le bras droit de Kirai, mais avec l’évidente inertie du coup, ne plus le tenir ne suffirait pas, de plus, il ne pouvait pas remonter son bras assez vite pour l’interposer. La situation était critique.
Ou tout du moins elle l’aurait été si Menocchio n’avait pas l’expérience des combats au corps-à-corps. Il avait exactement le sort qui lui permettrait de reprendre l’avantage. D’un mouvement incantatoire de la main gauche, il fit émerger de la peau distordue de l’ensemble de son crâne une marée de vers prune qui encaissèrent l’attaque de Kirai.
D’ici quelques instants, l’étudiant allait sentir que toute sa jambe était elle aussi infectée par les vers du métis qui allaient continuer de le dévorer de l’intérieur, lui et son énergie occulte. Il avait réussi à reprendre un avantage indéniable sur son élève.
Le grand brûlé jubilait d’avoir réussis à se sortir de cette situation.
Ce fut à cet instant-là, à l’acmé de sa satisfaction qu’il entendit le bruit de l’acier cliqueter sur le sol et sans qu’il ne puisse réagir, un instant plus tard, la lame de Kirai traversa l’entièreté du torse du métis. Il garda le souffle coupé par l’assaut une petite seconde. Un puissant goût de sang monta à sa bouche et sa vision se troubla un instant.
Cette attaque était sérieuse, il n’avait même pas pu anticiper le tour de son adversaire et ainsi, aucune énergie occulte n’avait pu limiter les dégâts. Il avait manipulé l’épée sans la touché, le métis allait devoir prendre ça en compte pour la suite de cet affrontement. Il ne pouvait pas subir une attaque comme cela, une seconde fois. Comment- avait-il fait ? Maîtrisait-il le magnétisme ? Menocchio n’en savait rien et allait devoir chercher.
Kirai était définitivement un bon combattant.
Une fois l’instant de surprise passé, Menocchio réagis. Il ne pouvait pas laisser Kirai gagné. Il resserra sa prise sur le gracile cou du jeune homme, tandis que sa main gauche, il exécuta un nouveau signe incantatoire, permettant aux vers présent dans la tête du jeune homme de migrer jusque dans son torse.
Cruel et impitoyable, Menocchio tissait un plan machiavélique pour arracher à Kirai toute son énergie occulte et le laisser épuisé. Comme une petite araignée, il avançait pas à pas, rassemblant les évidentes conditions de victoires sur l’étudiant. Une victoire cruelle d’autant plus qu’il ne blessait jamais sérieusement ces étudiants.
Mais cela ne voulait pas dire qu’il ne les blessait jamais.
Le geste incantatoire était à peine terminé que Menocchio ferma le poing gauche, l’enduisant d’énergie occulte luisant de la même lueur vicieuse prune. Il ajusta sa prise sur la gorge de l’éphèbe, il allait désormais envoyer un coup-de-poing chargé d’énergie occulte en plein dans l’estomac de son étudiant. Cependant, c’était une attaque de Menocchio, ce coup infecterait de nouveau une partie du corps de l’étudiant. La malédiction de tous les vers dévorant l’énergie occulte dans le corps de l’étudiant allait continuer à s’étendre.
Une fois que le coup-de-poing aura touché violemment le ventre du Kirai, le métis souhaitait lâcher le jeune homme à ce moment-là pour le faire voler un peu et rouler dans l’eau de pluie et la boue. L’éphèbe pouvait bien ramper un peu, pour lui apprendre quelle était sa place.
Il se sentait à cet instant complètement invincible et a l’apogée possible de sa puissance. Il dominait ce combat malgré quelques évidentes fulgurances de l’éphèbe qui n’était pas derrière son comportement antihiérarchique un incapable. Il était même plutôt bon et pouvait encore progresser et devenir un exorciste encore meilleur. Il lui manquait juste d’améliorer son horrible comportement pour être quelqu’un que Menocchio pourrait complimenter et apprécier.
Comme un ver de terre remuant vainement au sol, Kirai pataugeait dans la boue et l’incapacité de faire quoi que ce soit qui puisse réellement le faire gagner. L’épée plantée dans la poitrine de Menocchio n’était plus réellement un problème.
À peine le métis avait envoyé le métis s’écraser dans la fange et la boue que le métis s’était hâter et avait commencé à pousser la lame pour la faire traverser tout son corps, avant de l’empoigner par-derrière et d'émerger de sa poitrine, d’où un petit jet de sang gicla avant que les vers qui habitaient son corps ne se mettent à grouiller et à combler la plaie ouverte. Plus aucune blessure ne zébraient ainsi la peau calcinée du professeur. Cet instant, où l’étudiant était au sol, lui avait permis sans trop de crainte l’épée, qui reposait désormais sous la botte souillée de terre. Il n’était plus question que la lame bouge.
Le grand brûlé venait de reprendre la situation en main.
L’eau continuait de goûter à grands flots le long de son crâne chauve et sous son masque, il jubilait. Il voyait bien que l’étudiant avait souffert de son coup, il avait à peine eu le temps et le réflexe de bloquer la vague d’énergie qui aurait bien pu le broyer et l’écraser comme un cloporte. C’était presque un miracle qu’il soit toujours en vie, mais cela n’étonnait pas Menocchio qui n’attendait que le moment où Kirai se relèverait une nouvelle fois pour se faire écraser encore et encore. Il savait que son étudiant était solide et qu’il pouvait encore encaisser avant de s’avouer vaincu.
Ce combat n’était de toute façon qu’une formalité puisque le métis aurait pu triompher et tuer son étudiant quasiment dès le début du combat. Ce n’était qu’un petit jeu de voir jusqu’où Kirai était prêt à aller pour gagner.
Ainsi, le grand brûlé se permit même de lâcher un sinistre rire, il s’amusait de ce combat et tout cela lui plaisait désormais beaucoup. Le côté rebelle de l’élève était une aubaine de laquelle il profitait pour s’enivrer de la souffrance qu’il procurait.
N’ayant pas fait le moindre mouvement, il attendit que son élève se relève, pour lui laisser une petite chance de reprendre l’avantage, s’acharner ne serait pas amusant et ne ferait qu’atténuer la durée de ce petit affrontement. Menocchio n’eut cependant pas à attendre bien longtemps pour que l’éphèbe se relève arborant désormais une dague à la main.
Un petit couteau ne le sauvera pas de la déculotter causée par sa désobéissance.
Kirai se jeta alors contre le métis, lançant dans un premier temps son poignard à la face, utilisant son bras droit enrobé de la même énergie prune qui rayonnait que lorsqu’il lançait ses sorts. Il se débrouilla pour que la lame se fige dans son bras. Les deux yeux du grand brûlé lorsqu’ils quittèrent la dague des yeux, aperçu alors le cimeterre se diriger dangereusement vers son entrejambe et un mouvement incantatoire de sa main droite lui permit de faire naître à cet endroit-là, une marée de verre qui encaissa l’attaque, Menocchio en profita pour envoyer sa main gauche pulsant vicieusement d’énergie occulte glisser le bras droit de son étudiant pour simplement augmenter les ravages de l’infection dans son corps.
Il sentit à cet instant l’épée bouger sous son pied, remontant et tranchant son pied. Si le métis ne l’avait pas arraché de son abdomen, sûrement que celle-ci aurait fait de plus gros dommages. Il se félicita intérieurement de son intelligence, car la lame n’avait fait qu’entailler son pied, et même si cela saignait, cela n’était pas un réel problème. C’était superficiel tout au mieux.
Il attendait patiemment le moment où Kirai soit complètement vidé de son énergie occulte, incapable de bouger pour lui faire admettre sa défaite et surtout ravaler ses paroles.
Jamais Menocchio n’avait eu peur de perdre contre n’importe lequel de ses élèves. Il avait combattu à Hokkaido, sauver des élèves de l’assaut d’un fléau de rang S, il avait survécu aux blessures. Le métis n’avait plus peur depuis des années. Ce n’était pas un petit branleur qui ouvrait sa gueule et qui ressemblait à une bonne femme qui allait lui faire peur. Et puis quoi encore ?
Le combat jouait sûrement ces dernières péripéties, car l’énergie occulte de Kirai allait finir par manquer de manière inévitable et ce manque fera la victoire du grand brûlé. Alors, Menocchio attendait patiemment que les vers prolifèrent et continue de gangréner le corps de l’étudiant, qu’ils le colonisent et le mangent de l’intérieur, se reproduisant encore et encore, dévorant toujours plus la moindre parcelle d’énergie occulte.
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