LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
Bonne nuit aux ivrognes, bonjour aux travailleurs !
Tokyo, 5h06.
Momoe venait de faire la fermeture, et était on ne peut plus crevée. La soirée avait été longue, quelqu’un s’était décidé à vomir par terre et quelques mecs avaient été on ne peut plus insistants avec elle. C’est aussi ça, son job, mais aujourd’hui elle allait bien dormir, et se réveiller en début d’après-midi, sûrement.
Le ciel était clair, le soleil n’allait pas tarder à se lever, et cet instant était fort reposant. La ville est calme aux aurores, les salarymen et salarywomen ne sont pas de sortie aussi tôt, ils doivent surement encore être en train de petit-déjeuner tranquillement chez eux, ou en train de pester face à un réveil qui sonne trop fort.
Même si parfois les nuits sont mauvaises, Momoe aime toujours autant ce petit de moment de tranquillité qu’est le retour chez soi (quand elle n’a pas juste la flemme de rentrer et qu’elle dort sur le canapé de l’arrière-cuisine). Une soirée pourrie se finit bien au chaud dans son lit, histoire de pouvoir enchainer sur une journée qui se commence avec un sourire, c’est comme ça que ça marche, pour elle. Marcher d’ailleurs, c’est difficile en ce moment. Momoe traîne la patte, ses yeux sont à moitié fermés et le peu d’énergie qui lui reste sert à la faire tenir debout. Vivement qu’elle s’allonge tranquillement et qu’elle s’endorme… Le travail de nuit c’est amusant, mais c’est un truc à vous casser en deux, heuresement que personne ne la forcera à se réveiller demain… Qu’est-ce que la nuit qui l’attend va être bien….. Oh, elle se voit déjà rater l’étape du démaquillage pour se glisser sous sa couette bien épaisse, subir ce petit moment de frisson avant de souffler un bon coup pour tomber dans les bras de Morphée….. Que ça fait du bien de rentrer, qu’est-ce qu’on se sent bien une fois chez soi.... Aaaaahhhhhhh, sérieux, vivement le retour à la maison……
De l’extérieur, elle ferait même un peu pitié, la cravate desserrée, le cache-œil roulé en boule dans la poche (il l’énerve, il fait chaud dessous), et le teint plus que pâle, on pourrait la prendre pour quelqu’un qui revient d’une bonne soirée arrosée, ce qui n’est pas forcément faux, mais qui n’est pas la raison pour laquelle elle est dans cet état.
Et justement, voilà que maintenant, Momoe qui ne regardait absolument pas où elle allait - elle marche ici par simple automatisme - vient se prendre un homme qui s’était décidé que courir comme un dératé à cinq heures du mat était une bonne idée. Là où d’habitude, un zombie aurait répondu à la place de la conscience de Momoe, voilà qu’elle se décide de se réveiller un peu pour gueuler ! Ça fera au moins un peu d’action pour la soirée, et puis on la bouscule pas comme ça, elle !
"ENCULÉ ! QU’EST-CE TU FOUS À COURIR COMME ÇA COMME UN CON DÈS L’MATIN !"
Ça, c’est ce qu’elle a voulu dire, en réalité, ce que le jeune homme qui l’a bousculé doit entendre, c’est plutôt un :
"CULÉ ! QU’É’FOU...COURIR COMME ÇA CO’UN CON DÈS L’ATIN !"
Bien moins compréhensible, d’un coup… Mais ça, elle s’en fout, elle a juste intérêt à entendre ses excuses, sinon son lit passe en second plan niveau objectif !
Momoe venait de faire la fermeture, et était on ne peut plus crevée. La soirée avait été longue, quelqu’un s’était décidé à vomir par terre et quelques mecs avaient été on ne peut plus insistants avec elle. C’est aussi ça, son job, mais aujourd’hui elle allait bien dormir, et se réveiller en début d’après-midi, sûrement.
Le ciel était clair, le soleil n’allait pas tarder à se lever, et cet instant était fort reposant. La ville est calme aux aurores, les salarymen et salarywomen ne sont pas de sortie aussi tôt, ils doivent surement encore être en train de petit-déjeuner tranquillement chez eux, ou en train de pester face à un réveil qui sonne trop fort.
Même si parfois les nuits sont mauvaises, Momoe aime toujours autant ce petit de moment de tranquillité qu’est le retour chez soi (quand elle n’a pas juste la flemme de rentrer et qu’elle dort sur le canapé de l’arrière-cuisine). Une soirée pourrie se finit bien au chaud dans son lit, histoire de pouvoir enchainer sur une journée qui se commence avec un sourire, c’est comme ça que ça marche, pour elle. Marcher d’ailleurs, c’est difficile en ce moment. Momoe traîne la patte, ses yeux sont à moitié fermés et le peu d’énergie qui lui reste sert à la faire tenir debout. Vivement qu’elle s’allonge tranquillement et qu’elle s’endorme… Le travail de nuit c’est amusant, mais c’est un truc à vous casser en deux, heuresement que personne ne la forcera à se réveiller demain… Qu’est-ce que la nuit qui l’attend va être bien….. Oh, elle se voit déjà rater l’étape du démaquillage pour se glisser sous sa couette bien épaisse, subir ce petit moment de frisson avant de souffler un bon coup pour tomber dans les bras de Morphée….. Que ça fait du bien de rentrer, qu’est-ce qu’on se sent bien une fois chez soi.... Aaaaahhhhhhh, sérieux, vivement le retour à la maison……
De l’extérieur, elle ferait même un peu pitié, la cravate desserrée, le cache-œil roulé en boule dans la poche (il l’énerve, il fait chaud dessous), et le teint plus que pâle, on pourrait la prendre pour quelqu’un qui revient d’une bonne soirée arrosée, ce qui n’est pas forcément faux, mais qui n’est pas la raison pour laquelle elle est dans cet état.
Et justement, voilà que maintenant, Momoe qui ne regardait absolument pas où elle allait - elle marche ici par simple automatisme - vient se prendre un homme qui s’était décidé que courir comme un dératé à cinq heures du mat était une bonne idée. Là où d’habitude, un zombie aurait répondu à la place de la conscience de Momoe, voilà qu’elle se décide de se réveiller un peu pour gueuler ! Ça fera au moins un peu d’action pour la soirée, et puis on la bouscule pas comme ça, elle !
"ENCULÉ ! QU’EST-CE TU FOUS À COURIR COMME ÇA COMME UN CON DÈS L’MATIN !"
Ça, c’est ce qu’elle a voulu dire, en réalité, ce que le jeune homme qui l’a bousculé doit entendre, c’est plutôt un :
"CULÉ ! QU’É’FOU...COURIR COMME ÇA CO’UN CON DÈS L’ATIN !"
Bien moins compréhensible, d’un coup… Mais ça, elle s’en fout, elle a juste intérêt à entendre ses excuses, sinon son lit passe en second plan niveau objectif !