LANCEMENT DU PREMIER EVENT le 01/04/2024Soyez au rendez-vous !
Bonne nuit aux ivrognes, bonjour aux travailleurs !
Il est vrai que Keisuke n'y était pas allé avec le dos de la cuillère pour décapsuler sa bouteille (en même temps, il n'en a pas à disposition). Mais bon, il n'avait pas vraiment d'objet pour, et à moins de risquer l'intégrité de son alliance, ou la volonté de faire le kéké en l'ouvrant avec son revolver, les options n'étaient pas bien grandes. Pour lui, l'ouvrir sur le bar avait été la solution la plus logique sur le moment, mais clairement pas la meilleure selon Momoe, qui ne tarda pas à faire tomber les réprimandes.
"Oups, j'ai peut-être trop pris mes aises..."
- Ah oui merde, désolé... Je me suis dit que ça te dérangerait pas...
Il passa la main sur la "marque", et de son côté rien à dire. La "griffure" se sentait à peine, et n'était pas beaucoup plus visible, pas de quoi en faire tout un plat selon le français. Et puis, au moins ça faisait une cicatrice de guerre au comptoir, une anecdote à raconter à l'occasion ! Mais bon, si elle était vraiment atteinte par ce sacrilège, Keisuke décida de ne pas se justifier davantage et se contenta de rester sur des excuses. De toute manière, son attention fut vite portée sur la musique, qui venait encore de changer, et qui était encore plus tendancieuse que les précédentes. Vu l'état de Momoe, il ne s'attendait pas à ce que sa colère redescende en une seconde et qu'elle se mette à se déshabiller, ce qui était une très bonne chose. L'homme se contenta de froncer les sourcils et ouvrir grand les yeux de surprise, se demandant si la tenancière comptait passer sur autre chose, mais visiblement non. En bon français, il ne manqua évidemment pas d'énoncer son avis sur le sujet :
- Ah oui mais elle est spéciale ta playlist ! Autant les précédentes ça pouvait aller, mais là c'est plus que connoté !
Et pour bien continuer sur la piste des mauvaises interprétations, Momoe remarqua enfin que le "coeur" de Keisuke était déjà pris, en dirigeant la conversation sur son alliance. Était-elle choqué qu'il soit rentré dans son "jeu" malgré son union ? Allait-elle lui demander de partir et de ne jamais la recontacter à cause de ça ?
- Oui, c'est en grande majorité pour ça ! J'ai 23 ans, tu me pensais plus jeune ? Mon union, on va dire que c'est une histoire compliquée qui a été mise en place pour faciliter les choses.
Il est vrai qu'un "jeunot" comme lui n'avait pas tendance à s'engager si vite et que ça pouvait surprendre, surtout qu'en temps normal l'"élue" était considérée comme l'"amour de toute une vie", ce qui était loin d'être le cas ici. Le côté européen du blond commença à prendre encore plus le dessus, et il plaça ses avant-bras sur le bar en vue d'agrémenter ses explications orales. Mains qui virevoltent et font des signes dans tous les sens, rien de bien inhabituel pour l'italienne qu'était Momoe.
- Pour t'expliquer plus en détail, je suis tombé sur une femme rejetée par sa famille parce qu'elle n'avait personne, et moi j'étais seul et mal vu par la société. Donc je lui ai proposé qu'on se marie, comme ça elle a un poids de moins sur les épaules, et moi ça me permet d'ajouter une ligne à mon intégration totale. Je sais que ça fait profiteur qui s'engage pour les papiers, mais je les ai déjà, donc c'est principalement pour le regard des autres que j'ai fait ça.
Keisuke marqua un temps de pause, les mains maintenant jointes comme un signe de prière, côté extérieur collé contre le bois, avant de reprendre :
- Je viens d'y repenser, mais je crois que je vais pas lui dire pour la mésaventure qui m'a mené là. Mariage factice ou pas, si elle apprend que j'ai parlé pendant des heures avec une femme, je risque de pas finir la semaine...
Le pauvre s'imaginait déjà en danger de mort, un couteau de cuisine planté à travers le col du manteau qui le tenait accroché au mur, un peu comme une petite brute qui aurait suspendu l'intello de la classe au porte-manteau. Certes il était l'homme de la maison, mais certainement pas celui qui faisait la loi.
"Oups, j'ai peut-être trop pris mes aises..."
- Ah oui merde, désolé... Je me suis dit que ça te dérangerait pas...
Il passa la main sur la "marque", et de son côté rien à dire. La "griffure" se sentait à peine, et n'était pas beaucoup plus visible, pas de quoi en faire tout un plat selon le français. Et puis, au moins ça faisait une cicatrice de guerre au comptoir, une anecdote à raconter à l'occasion ! Mais bon, si elle était vraiment atteinte par ce sacrilège, Keisuke décida de ne pas se justifier davantage et se contenta de rester sur des excuses. De toute manière, son attention fut vite portée sur la musique, qui venait encore de changer, et qui était encore plus tendancieuse que les précédentes. Vu l'état de Momoe, il ne s'attendait pas à ce que sa colère redescende en une seconde et qu'elle se mette à se déshabiller, ce qui était une très bonne chose. L'homme se contenta de froncer les sourcils et ouvrir grand les yeux de surprise, se demandant si la tenancière comptait passer sur autre chose, mais visiblement non. En bon français, il ne manqua évidemment pas d'énoncer son avis sur le sujet :
- Ah oui mais elle est spéciale ta playlist ! Autant les précédentes ça pouvait aller, mais là c'est plus que connoté !
Et pour bien continuer sur la piste des mauvaises interprétations, Momoe remarqua enfin que le "coeur" de Keisuke était déjà pris, en dirigeant la conversation sur son alliance. Était-elle choqué qu'il soit rentré dans son "jeu" malgré son union ? Allait-elle lui demander de partir et de ne jamais la recontacter à cause de ça ?
- Oui, c'est en grande majorité pour ça ! J'ai 23 ans, tu me pensais plus jeune ? Mon union, on va dire que c'est une histoire compliquée qui a été mise en place pour faciliter les choses.
Il est vrai qu'un "jeunot" comme lui n'avait pas tendance à s'engager si vite et que ça pouvait surprendre, surtout qu'en temps normal l'"élue" était considérée comme l'"amour de toute une vie", ce qui était loin d'être le cas ici. Le côté européen du blond commença à prendre encore plus le dessus, et il plaça ses avant-bras sur le bar en vue d'agrémenter ses explications orales. Mains qui virevoltent et font des signes dans tous les sens, rien de bien inhabituel pour l'italienne qu'était Momoe.
- Pour t'expliquer plus en détail, je suis tombé sur une femme rejetée par sa famille parce qu'elle n'avait personne, et moi j'étais seul et mal vu par la société. Donc je lui ai proposé qu'on se marie, comme ça elle a un poids de moins sur les épaules, et moi ça me permet d'ajouter une ligne à mon intégration totale. Je sais que ça fait profiteur qui s'engage pour les papiers, mais je les ai déjà, donc c'est principalement pour le regard des autres que j'ai fait ça.
Keisuke marqua un temps de pause, les mains maintenant jointes comme un signe de prière, côté extérieur collé contre le bois, avant de reprendre :
- Je viens d'y repenser, mais je crois que je vais pas lui dire pour la mésaventure qui m'a mené là. Mariage factice ou pas, si elle apprend que j'ai parlé pendant des heures avec une femme, je risque de pas finir la semaine...
Le pauvre s'imaginait déjà en danger de mort, un couteau de cuisine planté à travers le col du manteau qui le tenait accroché au mur, un peu comme une petite brute qui aurait suspendu l'intello de la classe au porte-manteau. Certes il était l'homme de la maison, mais certainement pas celui qui faisait la loi.
Il ne manque plus au petit couple qu'une fillette qui lit dans les pensées et un chien qui voit l'avenir pour être la famille parfaite !