JUJUTSU KAISEN RPG///DOMAIN EXPANSION///ARC I : BIG BOOM THEORYPLATEFORME RP///ESPACE COMMUNAUTAIREIL EST TEMPS POUR VOUS D'ÉTENDRE VOTRE TERRITOIREJJK RPG
Qu'est-ce que JJK RPG ?
Jujutsu Kaisen est une œuvre jeune, parue en 2017, mais la critique et le public s’accordent pour dire qu’il s’agit déjà d’un nouveau classique du shônen. En un sens, il est le digne héritier de Hunter x Hunter ! Sauf qu’il se déroule dans le monde réel, à notre époque actuelle. Et c’est peut-être ce qui rend ce manga encore plus intéressant.

Sublimer le fantastique dans le shônen est la prouesse que réalise le manga de Gege Akutami. Nous avons choisi de prolonger cette proposition artistique. Jujutsu Kaisen RPG offre une expérience unique dans un univers original directement inspiré du manga éponyme et de notre monde actuel. À mi-chemin entre la sci-fi d’anticipation et l’urban-fantasy, nous faisons le choix de mettre en avant une uchronie à la fois punk et spirituelle. Un monde qui ressemble à notre futur proche et qui propose une nouvelle visite des thèmes abordés par Jujutsu Kaisen. Plus qu’un RPG, c’est un récit philosophique interactif qui est proposé.

Trois histoires entremêlées, trois sociétés superposées : celle des profanes, qui ne maîtrisent pas l’énergie occulte ; celle des exorcistes, qui maîtrisent et contrôlent l’énergie occulte ; celle des fléaux, êtres malfaisants constitués d’énergie occulte.

Neuf factions sont représentées à travers les différents mondes. Des tensions nombreuses apparaissent et persistent entre elles, mais une menace commune les met toutes sur le même niveau de danger : le retour du plus grand fléau de tous les temps, communément appelé “la Fin”.

La société des profanes :
  • L’Empire du Nouveau Japon, devenu une dictature après la crise économique mondiale de 2025, a un contrôle total sur sa population et possède de nombreuses polices

  • Insidious, considéré comme un cyber-État, est une organisation secrète de hackeurs qui s’est emparé des Internets

  • La société exorciste :
  • L’Orthodoxie exorciste, secte blanche, est une institution bouddhiste ancestrale qui gère l’énergie occulte au Japon et plus largement en Asie ; elle produit les écoles, les diplômes d’exorcistes et fonctionne sur l’autorité des 7 clans exorcistes.
  • L’Eglise Noire, secte noire, rassemble des Maître des Fléaux révolutionnaires qui luttent contre l’Orthodoxie et l’Empire du Nouveau Japon en perpétrant des attentats terroristes dans les grandes villes.
  • La Cabale de l’Harmonie, dont le nom n’est même pas assuré, est une mystérieuse secte noire shintoïste qui serait en train de s’infiltrer dans les différents sphères de pouvoir.

  • La société occulte (fléaux) :
  • La Pénurie est un fléau né de la peur du manque. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Indonésie et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • L’Épidémie est un fléau né de la peur de la maladie. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Inde, une partie de l’Amérique du Sud et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Captivité est un fléau né de la peur de l’emprisonnement et de l’esclavage. Elle forme un empire occulte qui règne sur l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et une partie du Japon et cherche à se répandre.
  • La Guerre est un fléau né de la peur du conflit. Elle forme un empire occulte qui règne sur la Russie, la Chine, l’Europe de l’Est et une partie du Japon et cherche à se répandre.

  • Que ce soit dans le monde matériel ou dans les mondes occultes, tous ces groupes se vouent, chacun à leur manière, à l’extension de leur territoire. Les joueurs auront donc tout le loisir de venir impacter ces intrigues en mouvement : aider les factions, devenir leurs chefs, les détruire, en créer de nouvelles… en prévision des troubles à venir.
    TOPSITES
    news
    13/01/2024 : Période de pré-ouverture de JJK RPG.

    01/02/2024 : Début du mois d'ouverture de JJK RPG.

    24/03/2024 : Fin de l'ouverture de JJK RPG. Lancement officiel.

    01/04/2024 : Evènement d'initiative : DEAD CAN DANCE (Fête d'O-Bon, la Fin de l'Âge Mort).

    Totaux des votes des joueurspar Matière et MouvementVen 17 Mai - 4:21
    Listing avatar par Amon HakamoriJeu 16 Mai - 17:26
    Besoin d'un fournisseur ? [Feat Kei Tanabe]par Kei TanabeMar 14 Mai - 17:11
    Noryokuto - Finipar Temps et EspaceMar 14 Mai - 13:13
    Champ contre champ' [Yumi & Furegami]par Furegami MoriMar 14 Mai - 9:29
    Jésus transforme l'eau en vin [FB] | feat: Momoe Senatorepar Menocchio KoutetsuLun 13 Mai - 14:44
    F. PROGRESSION MOMOE SENATOREpar Momoe SenatoreDim 12 Mai - 19:33
    Whispers of the Rain [Feat Masaaki]par Lewis CrownDim 12 Mai - 18:34
    BAZAR PANDÉMONIAQUE DE L'ÉPIDÉMIEpar TamotsuSam 11 Mai - 15:07
    Dans l'ombre des fléaux ~ ft. Momoe & Keisuke [MISSION]par Keisuke SakamotoJeu 9 Mai - 17:15
    FT - Kei Tanabepar Matière et MouvementMer 8 Mai - 1:56
    F. PROGRESSION TSUYOSHI SAITOKUpar Tsuyoshi SaitokuDim 5 Mai - 20:52
    Le deal à ne pas rater :
    Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
    Voir le deal

    Kamo Rebecca
    Professeur à Tokyo
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Description Brève :
    Légère et détendue, a le rire facile et le sourire en permanence afin de cacher ses doutes. Elle aime et ne s'en cache pas. Elle regrette et ça se devine dans son regard. Mais elle avance parce qu'elle n'a pas le choix.

    ♧ rousse ♧ prof depuis cinq ans ♧ grain de folie ♧ met l'ambiance en cours ♧ se fait sermonner à cause de ses mauvaises idées ♧ conscience de la mort et de la finalité des exorcistes ♧ s'assure que ses élèves deviendront plus forts qu'elle afin qu'ils survivent le plus longtemps possible ♧
    Messages :
    7
    Ryos :
    2350
    Fragments d'Emotions :
    0
    Localisation :
    Tokyo
    Professeur à Tokyo
    Lun 11 Mar - 19:35

    Becky Show


    This is a new year. A new beginning. And things will change.

    « Becky. Becky. Becky. Tu vas être en retard. Becky. Becky. Becky. Tu vas être en ret... »

    Une voix de perroquet provenant de son téléphone répète en boucle les mêmes phrases tout en poussant des cui cui robotiques. Au bout de la cinquième fois, elle se redresse dans son lit, la tête dans l'cul, les yeux cernés. Oh, ce n'est certainement pas à cause de la veille où elle s'est un peu emballée en picolant dans un bar jusqu'à une heure du matin. Non, non, pas du tout son genre. Surtout la veille de la rentrée, ça serait complétement irresponsable de sa part.

    Non franchement, tout roule.

    Elle n'a absolument rien oublié.

    De toute façon, ce n'est pas comme si on lui avait confié une quelconque tâche comme faire le discours de la rentrée des classes.

    — Oh shit !!!

    S'exclame t-elle en quittant son lit douillet d'un bond. Elle manque une chute à cause du drap qui s'est pris dans sa cheville, se rattrape au mur et passe la porte en enfilant ses chaussettes qui traînent par terre. Elle sautille jusqu'au plan de travail où elle allume la machine à café, se sert un jus de fruit qu'elle termine aussi vite.

    Oh shit !

    L'aiguille de l'horloge tourne trop vite. Rebecca en oublie de vérifier la cuisson de ses tartines qui brûlent déjà. Elle pousse un soupir, fixe le plafond d'un air dépité. Ça va. Elle a encore le temps pour la réunion pré-rentrée avec les professeurs. Avec un peu de chance, elle va éviter le courroux du directeur.

    La tempête Becky se remet en route, en quelques bouchées, elle a terminé ses tranches de pain, elle s'habille, débardeur et chemise blanche, cravate qui finira de toute façon sur sa tête le soir même dans un bar, long pantalon noir qu'elle tire vers le haut tout en se brossant les dents. D'un geste rapide, elle réunit ses cheveux emmêlés, les attache en un chignon à l'aide d'une pince et passe une main sur son front. Sac sur l'épaule, elle est prête. Elle a établi un nouveau record de vitesse.

    Au moment de quitter le domicile, Rebecca s'arrête et s'éloigne de la porte. Elle choisit la fenêtre. Elle n'a pas envie de tomber sur Masaaki dès le matin... Pas alors qu'elle est pressée. La rouquine s'accroche à la gouttière, comme un chat, y glisse et saute sur le trottoir lorsqu'elle est suffisamment près. Un de ses pieds s'échappe de son escarpin et elle le remet maladroitement avant de courir jusqu'à sa place de parking. Elle retire l'antivol de sa moto, grimpe dessus, met le contact et décolle.

    [...]

    — Ahah !... Moi ? En retard ? Non, non, je révisais le discours ! Bien sûr....!

    Oh shit. Le discours. Il n'y en a pas. Elle l'a complètement effacé de sa mémoire. A force de le remettre au lendemain, il a disparu. Son sourire se crispe. Elle pâlit. Bah... Au point où elle en est, ça ira forcément. Elle est habituée. Ce n'est pas la première année qu'elle s'en charge. Depuis ses vingt et un ans, elle est dans l'établissement, elle a eu nombre d'occasions d'y assister et de le faire. Aucune crainte. Pas même quand elle se trouve dans l'amphithéâtre, appuie ses mains sur le pupitre tout en testant le micro. La banderole de bienvenue est accrochée dans son dos, ses collègues sont installés à ses côtés prêts à lui tomber dessus si elle recommence ses bêtises. Bon, c'est vrai que l'année dernière, elle s'est emballée à envoyer la musique à fond pour dérider l'atmosphère mais qu'y peut-elle ? C'est trop rigide ce genre de cérémonie.

    Elle se tient face à l'audience, sans aucun trac, sourire au bec.

    — Tout d'abord, bonjour à tous. Cette année aussi, le directeur m'a confiée la responsabilité de cette cérémonie de rentrée des classes. Je le remercie pour sa confiance, promis, cette année je ne ferai pas de mauvaises plaisanteries.

    Pas d'explosions de confettis qui mettront des heures à se faire ramasser donc.

    — Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis l'enseignante en charge des deuxièmes années, Kamo Rebecca. Enchantée.

    Ok, ça c'est fait. C'est le plus simple.

    — L'académie de Tokyo est un des deux lieux dédié à la formation d'exorcistes, ici, nous vous enseignerons tout ce qu'il vous faut savoir pour réussir dans cette voie et augmenter vos chances de survie. Les cours risquent bien de vous donner mal à la tête mais soyez attentifs sinon je risque de me faire tirer les oreilles par le directeur !

    Sa blague n'amuse probablement qu'elle mais au moins, elle détend les plus jeunes.

    — N'oubliez pas que l'énergie occulte n'a pas de forme et que son utilisation dépend de ce que vous voudrez en faire. Visualisez-la de manière plus libre. Vous êtes capables de faire tout ce que vous voulez avec un peu d'entraînement, ne vous limitez pas. Les possibilités sont infinies !

    Bien dit Becky. Elle a presque l'air intelligent comme ça. Rebecca se décale pour présenter de sa main chacun des enseignants.

    — Si vous rencontrez des difficultés, n'hésitez pas à en faire part à un membre du personnel. Nous sommes là pour vous aider... Et MAINTENANT-

    Elle sent le regard noir de quelqu'un sur elle qui la dissuade de lancer son idée mais rien ne la fera changer d'avis. Pas même Des remontrances. Rebecca disparaît sous le pupitre, ramasse quelque chose et se redresse, soulevant au-dessus de sa tête une urne contenant plusieurs morceaux de papiers pliés de sorte qu'il est impossible de lire ce qui y est écrit. Elle reprend la parole dans le micro, un peu trop impatiente.

    — Comme chaque année, un pot vous permet de vous regrouper après la cérémonie et de faire connaissance. A cette occasion, j'ai organisé un petit jeu ; chacun d'entre vous piochera un morceau de papier sur lequel une information est renseignée. A vous d'échanger avec les autres étudiants -ou professeurs pour trouver la personne désignée. Comme vous le savez, un exorciste ne peut pas s'en sortir seul, il a besoin de nouer des liens. Bref amusez-vo-AÏE

    Rebecca vient de recevoir un coup sur la tête. Elle se la masse et adresse un sourire à ses collègues. Elle n'en fait qu'à sa tête mais c'est plus marrant ainsi, n'est-ce pas ?   

    Ft. Professeurs & Etudiants de Tokyo







    PS Explications:
    Kamo Rebecca
    https://www.jjk-rpg.com/t26-rebecca-there-is-no-remedy-for-love-but-to-love-more
    Leah Yamada
    Professeur à Tokyo
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Description Brève :
    - Femme aux traits Caucasiens
    - donc kuso-gaijin claire
    - Porte un costard
    - Ou un imperméable
    - Grande, surtout par rapport aux japonaises à 1m84
    - Musculature entretenue
    Messages :
    6
    Ryos :
    2400
    Fragments d'Emotions :
    0
    Localisation :
    Tokyo
    Professeur à Tokyo
    Jeu 14 Mar - 14:40
    La pièce serait un mystère pour bien des détectives. La disposition de différents déchets allant de boîtes de bentos de supérette, aux bouteilles de liqueur bon marché en passant par les sachets de biscuits divers semblait indiquer une sorte de squat de loubards. Cependant, les meubles étaient bien trop chers et en bon état pour ce genre de lieu, ce qui pouvait signifier que la pièce était bien une propriété privée. Enfin, en réalité si un détective japonais avait réellement à enquêter sur les lieux, il ne s’embarasserait pas de tous ces détails et se contenterait d’accuser la femmes aux traits causasiens qui se trouve actuellement sur le lit défait au fond de la pièce d’un crime quelconque avant de rentrer chez lui.

    La kuso gaijin en question dormait encore, le soleil commençait tout juste à poindre et l’objet qui se trouvait sur la table de chevet allait bientôt faire son œuvre. Un réveil simple à l’ancienne, l’objet métallique semblait bien lourd et solide, pourtant l’on pouvait distinguer quelques étranges bosses ça et là sur son alliage renforcé. Pourquoi n'utiliserait-elle pas simplement son téléphone ? Pour la même raison que pourquoi ce réveil est aussi abimé.

    Alors que le réveil s’active causant un brouhaha monstrueux qui fut très rapidement interrompu par un poing partit à grande vitesse du lit, projetant l'objet métallique contre le mur de l’autre côté de la pièce, ajoutant une nouvelle rayure sur la tapisserie, allant s’ajouter à bien d’autres.

    “Fait chier…”

    Malgré son ton agacé, Leah se redresse quasi instantanément. N’ayant pas particulièrement bu la veille, elle était physiquement plutôt en forme. Après tout quel genre d’irresponsable irait prendre une cuite la veille de la rentrée, ce serait faire preuve d’un énorme manque de conscience professionnelle. Elle se redresse donc et procède à quelques étirement machinalement, poussant les canettes qui gênent ses mouvements. Se faisant la remarque qu’elle devrait penser à nettoyer en rentrant ce soir, tout en sachant que ce soir elle aura la flemme de tenir cet engagement.

    Une douche et un petit déjeuner minimal plus tard, la rousse revient dans sa chambre pour ouvrir l’armoire et dévoiler un spectacle qui fait tâche : ses costumes de travail, tous parfaitement repassés et rangés. Etant donné que contrairement au reste, ses collègues allaient la juger sur son apparence, c’était bien la seule corvée ménagère qu’elle ne pouvait pas se permettre d’éviter. C’est donc dans son costume impeccable que la professeur quitte enfin son appartement pour se rendre à l’académie de Tokyo.

    Une fois sur place Leah se contente de rapidement se mettre en retrait pendant que Rebecca, encore une fois chargée de discours, allait probablement encore attirer l’attention sur elle. Puisque bien entendu, le très occupé directeur n’allait pas s’embêter avec quelque chose d’aussi trivial, il fallait bien que quelqu’un s’y colle. D’un côté Leah, qui avait bien intégré de dans le Japon actuel moins elle attirait les regard mieux c’était, est donc logiquement heureuse de ne pas avoir à le faire, d’un autre côté il y a quelque chose de vexant le fait que le reste du corps enseignant préférait avoir à supporter les problèmes systématiquement causés par les improvisation de l’alcoolique que de même songer à faire appel à la gaijin. Enfin, tant pis.

    Leah travaille ici depuis suffisamment longtemps pour reconnaître un discours improvisé quand elle en écoute un. Cependant les banalités prononcées étaient suffisamment bien alignées pour être convaincantes, et puis ce coup-ci Rebecca ne semblait pas avoir préparée d’évènement inutile menant à des complications organisationnelles imprévues…ah si zut.

    Leah profite du fait que l’un de ses collègues attire l’attention en allant frapper Rebecca pour lâcher un soupir discret. Les interactions sociales ne sont pas son fort, le japonais moyen n’a pas envie de lui parler et c’est réciproque. Alors certes, les exorcistes en herbes sont rarement des “japonais moyens” mais en retour ils ont tendance à avoir des tares psychologiques les rendant rarement moins fatiguant à gérer. Mais bon, maintenant que l’idée était lancée à l’assemblée, si elle refusait de participer elle passerait pour une personne désagréable et asociale, ce qu’elle est, mais elle préférait que ça ne se voit pas aussi vite. Allons-y donc.
    Leah Yamada
    https://www.jjk-rpg.com/t29-la-kuso-gaijin-elle-t-emmerde-termine
    Kagemitsu Ishikawa
    Élève de Tokyo
    Rang :
    3
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Messages :
    3
    Ryos :
    553
    Fragments d'Emotions :
    0
    Élève de Tokyo
    Jeu 14 Mar - 23:30
    Une énième fois, la lumière du Soleil me réveillait, alors que j'observais la fenêtre qui donnait sur la rue d'à côté depuis mon plumard. D'un regard ennuyé, je m'en vais du lit sans attendre une seule minute, sans vouloir gaspiller ne serait-ce qu'une seconde du temps limité que l'on m'a offert sur Terre. Aujourd'hui était un jour spécial, alors il fallait faire bonne impression, impressionner ceux autour de moi et démarrer l'année en faisant un grand pas. Mon costard était repassé, mon accent, effacé. La douche du matin me mettait d'aplomb pour ce qui allait être une rentrée des classes comme les autres. Déjà deux fois, j'avais entendu leurs discours stérile, qui avait pour but de rassurer les nouveaux et d'instaurer une ambiance, sans grand succès au final. Je savais déjà à quoi m'attendre lorsque je m'avançais dans la salle, d'un pas ferme et décidé. J'écoutais phrase vaseuse après phrase vaseuse ; elles entraient dans mon oreille droite et ressortaient par l'oreille gauche. Mon regard laissait transparaître un certain intérêt ; dès lors qu'elle mentionna le pot. Je connaissais ce petit objet, et les informations juteuse qu'il renfermait. Je ne laissais pas encore apparaître une expression sur mon visage, affichant un léger sourire accueillant. Le même que je portais en permanence, par conformisme.

    — Bonjour, Tokyo ! Cette journée s'annonce... excitante, pas vrai ?

    Ma voix pleine d'assurance se teintait d'un léger accent campagnard indésirable, mon sourire était plein d'arrogance. Un rictus que je ne dirigeais à ma personne, regardant uniquement ce pot. Ce n'était pas un air pédant que je montrais aux autres, mais plutôt celui d'un compétiteur. La face de quelqu'un qui se prenait au jeu, et qui allait en faire un outil de socialisation, à... sa manière. Ma main se dirigeait sans hésiter une seule seconde vers le pot, je tenais à être parmi les premiers à prendre un papier. Je piochais lentement, alors que j'observais tout le monde, comme pour attirer leur œil.

    Tant de mouvements discrets, qui s'assemblaient pour donner une impression bien particulière. Je tendis le papier devant ma face, dans un angle bien précis. Est-ce que je le regardais vraiment ? Peut-être que certains pourraient s'en rendre compte, s'ils observaient mes yeux avec attention. Après tout, aucun tour de passe-passe n'était sans faille. Mon sourire s'illuminait rapidement, mes yeux s'écarquillèrent, et ma voix porta fort, sans pour autant hurler. Un rire excité accompagnait ma phrase ; je serais le joueur le plus investi aujourd'hui.

    — HAHAH ! En voilà un papier ! Il est meilleur que l'année dernière... J'ai déjà ma petite idée de qui c'est ! Vous voudriez pas qu'on forme un groupe pour trouver les autres  

    Loin de moi l'idée de le faire lire à quiconque sans qu'ils coopèrent. Je n'en connaissais pas le contenu, mais ça rendait l'acting d'autant plus réel. Je n'aurais pas pu faire un tel coup si j'avais lu ce bout de papier. Je le lirais, mais je me concentrais d'abord sur les réactions autour de moi. Moi, le 3ème année ? J'ai un papier qui parle de quelqu'un que je connais probablement déjà, à en voir ma réaction. Et l'information qui y est contenue ? Elle a l'air sacrément drôle à lire ! J'invitais les gens à rejoindre le jeu, leur tendant la main pour qu'ils découvrent tout. Pour que l'on découvre tout, tous ensemble.

    Peut-être que j'en faisais trop pour ce vieux jeu. Après tout, les informations n'allaient pas être vraiment importantes, connaissant un peu Rebecca. C'était un simple jeu social...  mais c'est ce qui rendait tout ça sympathique. Lorsque je négocierais avec quelqu'un ou que je me jouerais des émotions d'un esprit vengeur sur le champ de bataille, ce genre d'exercices m'auront grandement aidé. Lorsque je changerais tout, je me rappelerais peut-être de ce jour.

    L'objectif était simple... peu importe quel était le papier contenant mon information, personne ne devra capter qu'il parle de moi. Et, dans un même temps, il fallait que je pousse l'Académie à s'entraider tous ensemble, leur donnant l'arme qui permettrait d'à terme, me trouver. C'était mon petit jeu intérieur, celui qui me permettrait de voir si oui ou non je pourrais réussir à tout savoir... sans que les autres ne puissent savoir qu'au final... un des papiers parlera de ma personne.
    Kagemitsu Ishikawa
    Furegami Mori
    Élève de Tokyo
    Rang :
    2
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Description Brève :
    "Oh, passe pas dans le champ comme ça!"
    - Étudiant de 2ème année à Tokyo qui passe facilement inaperçu avec ses 1m68, son style un peu débraillé et ses cheveux bruns.
    - Jeune campagnard qui a débarqué à la capitale il y a un an.
    - Affiche presque toujours un sourire franc et parle avec un accent du sud marqué.
    - Grand fan de films de genre.
    - Il n'est pas rare de le voir les sourcils froncés, l'œil fixé sur un point de fuite et les doigts formant un cadre grimant un plan caméra en face de lui.
    - Surtout, surtout, éloignez vous quand une petite flamme s'allume dans ses yeux et qu'il vous regarde: il a une idée derrière la tête (vous seriez parfait dans son prochain plan ou son prochain court métrage).
    Messages :
    14
    Ryos :
    1203
    Fragments d'Emotions :
    0
    Localisation :
    Kanto
    Élève de Tokyo
    Ven 15 Mar - 19:06
    This is
    a new
    year
    rentrée scolaire sans confettis
    Raies de lumières, écran parasité et bruit répétitifs. J’avais peu dormi, c’est le cas de le dire. Était-ce dû au fait d’être revenu dans cette ville froide où rien ne prenait le temps de s’arrêter, le fait d’avoir enfin pu fuir l’ambiance affreuse de la maison ou l’excitation de la rentrée qui m’avait tenu éveillé jusqu’à tard ? Bien sûr que c’était ça. J’éteignais pourtant machinalement l’écran qui s’était arrêté à la fin du générique de Battle Royale 2 et je dégageais le vieux disque de son lecteur avant d’enfin chausser mes lunettes pour regarder l’heure. Je n’étais pas en avance, mais la chance d’avoir trouvé une chambre proche de l’académie serait salvatrice pour le coup. Je vérifiais n’avoir rien oublié en mettant mon uniforme. Il était un peu élimé, un peu rapiécé, mais il fallait bien faire avec. Un peu trop grand aussi, comme s’il aurait dû appartenir à quelqu’un d’autre. C’était d’ailleurs le cas, si vous regardiez le nom caché dans le col de la veste, Mori est bien là, mais ce n’est pas Furegami qui complète le tout. Je le rabaissais donc pour que le subterfuge soit total, remerciant encore mon frère de me passer ses vieux vêtements. Toute économie était bonne à prendre. L’uniforme faisait suffisamment illusion pour qu’on ne s'attarde pas sur votre serviteur.

    Un café instantané me permit sur la route de regagner de précieux points de vie sur mon insomnie, juste suffisamment pour me traîner jusqu’à l’Académie et que là, l’excitation reprenne. Mon reflet dans les vitres me renvoyait des cheveux ébouriffés que je tentais de discipliner. Autant ne pas faire de vague, j’étais pas là pour voler la vedette. J’étais là pour en trouver une.

    Je dois bien avouer que, l’an dernier, avec l’arrivée en première année et à Tokyo, il y avait eu un léger trop-plein d’informations. La rentrée s’était passée comme dans un brouillard et c’était resté comme ça presque tout le temps. Quand enfin j’arrivais dans la salle, beaucoup étaient déjà là, des têtes connues et d’autres moins et puis… Les nouveaux. Trouverai-je une future étoile là-dedans ? Ou bien un ancien camarade révèlera un jeu meilleur que ce que j’avais déjà connu ? C’est ça qui, cette fois, réussissait à attiser mon appétit. Cherchant la meilleure place possible dans le haut de l'amphithéâtre, j’essayais de l’englober dans sa totalité. De comprendre les rouages de cette scène qui était assez neutre, il faut l’avouer. Au-delà de la banderole de bienvenue, de quelques fleurs et de la jolie brochette des professeurs sur l’estrade qui se tenaient derrière Kamo-Taisho, qui sera donc chargée de ma classe, ça faisait vide. Pourquoi est-ce que j’avais un vague souvenir de canons à confettis ? Bref, trouvons une place et regardons les gens évoluer sur cette page blanche.

    Le discours commençait dans l'amphithéâtre et j’observais. J’observais les regards. Je regardais les mots qui s'échangeaient sous les tables. Je tablais sur les histoires à venir. Je venais à perdre mon attention sur le discours qui coupait court. Enfin, un peu d’animation. Je voyais d’autres camarades de deuxième année et des années au-dessus réagir au pot.

    Oh.

    Tout était clair maintenant, le souvenir brumeux et pourtant coloré, la raison pour laquelle j’avais peu de souvenirs de la première rentrée. Il n’y aurait pas de canon à confettis dans mes films, c’était sûr. Oublions le passé, revenons au présent. Une belle occasion de créer du lien, de mieux comprendre les gens autour de moi, j’étais content. Peut-être qu’enfin nous aurons une occasion de crever les bulles individuelles ! Je descendais pour me saisir d’un papier alors qu’un aîné commençait à faire le show. Pourquoi je ne l’avais pas remarqué avant ? Peut-être que je n’avais jamais entendu sa voix avant ça ou que je n’y avais pas fait attention, mais il vient du sud lui aussi ! On peut toujours tenter de le camoufler, certaines intonations ne peuvent pas tromper. Et puis, il avait une vraie proposition. Après avoir saisi mon papier dans le pot, machinalement je me dirigeais vers lui, grand phare auquel se raccrocher dans ce jeu, voyons quel scénario tu proposes… et s’il est assez bon pour que je le mette en œuvre.

    Bonne idée Sensei, pas besoin d’en faire un jeu de piste individuel.” Lui dis-je de mon accent rural tout en levant légèrement la tête pour croiser son regard. Je lui offrais aussi le sourire qui avait l’habitude de ne pas quitter mon visage, il paraissait un peu plus franc non ?
    #Les élèves #Les profs #Furegami@Ecole de Tokyo


    Furegami Mori
    https://www.jjk-rpg.com/t25-the-furegami-show_merlot
    Yumi Koutetsu
    Élève de Tokyo
    Rang :
    2
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Messages :
    10
    Ryos :
    600
    Fragments d'Emotions :
    0
    Élève de Tokyo
    Mer 20 Mar - 23:00
    Foutu soleil.
    Foutus rideaux.
    Foutu réveil matin.
    ...Merde, foutue rentrée !


    Yumi tapait rageusement son coussin contre son visage, lâchant un râle d'exaspération contre le tissu blanc qui recouvrait sa bouche. S'agitant dans son lit, elle finit par se redresser avec difficulté, après avoir passé au moins une dizaines de minutes allongée là, sans rien dire, si ce n'est pester contre elle-même et le jour qu'il était. Elle détestait la rentrée. Rares étaient les choses que la Koutetsu appréciait, certes, mais la rentrée des classes devait au moins faire partie du top 5. C'est dire l'état d'énervement dans lequel elle se trouvait à cet instant-là.

    Au bout de quelques secondes, elle finit par relâcher la pression de l'objet, balançant l'oreiller au bout de son lit avant d'éjecter la couverture d'au-dessus de son corps, passant ses pieds contre le tatami froid et rugueux. Sa main droite trouva ses yeux et les frotta un instant, soupirant bruyamment avant de se lever - cette fois définitivement.

    - Un discours. Juste le temps d'un discours.

    Elle se répétait cette phrase à voix haute, comme si elle essayait de se rassurer. Après tout, moins de temps cela durait, mieux elle se portait. Et connaissant professeur Kamo, elle serait très certainement épargnée d'une lecture barbante. Yumi espérait cependant être aussi épargnée des confettis, cette fois. C'était d'un gênant. Peut-être ferait-elle pire cette année? Pitié que non. Au pire des cas, elle pouvait s'éclipser, n'est-ce pas? La blonde trouverait bien un moyen, après tout elle est assez intelligente pour cela.
    Désormais trainant des pieds jusqu'à son dressing, la japonaise agrippa son uniforme : parfaitement repassé, parfaitement parfumé et ajusté, comme toujours. Après tout, elle avait beau être désintéressée par une telle journée, c'était d'une importance capitale pour elle d'être toujours propre sur elle et distinguée. Allez savoir pourquoi; c'était son centre d'intérêt et elle n'en fournira aucune explication. Elle ne devait rien à personne. Alors après avoir enfilé sa jupe, sa chemise, sa veste et avoir prit soin de nouer correctement son nœud à son cou, elle se précipita dans sa salle de bain pour effectuer moultes préparatifs : de la brume sur le corps, toujours assortie aux notes de son parfum pour faire ressortir une délicate odeur sur son passage ; du blush sur les joues, du mascara, sans oublier son rouge à lèvres. Ses cheveux, eux, restèrent détachés, comme à son habitude. Et une fois ceci fait, elle ressortait juste de la pièce dans un coup de vent, la cape qu’elle avait ajouté à sa veste d’uniforme suivant le mouvement de ses cheveux dans ses déplacements rapides jusqu’à la sortie du clan.
    Hors de question de croiser qui que ce soit de la famille ce matin. Elle n’avait absolument aucune envie de se faire interpeller par qui que ce soit ; cela finirait nécessairement en leçon de morale ou en conseils sur la façon dont elle devrait se comporter en société et ça, elle ne l’accepterait pas. Chacune de ces interactions finissaient mal, et pas pour Yumi. Alors, pour une fois, elle se faisait raisonnable et préférait éviter les conflits. Et tant mieux pour les autres.
    Quand la Koutetsu fit enfin son entrée dans l’amphithéâtre de l’académie de Tokyo, elle s’attendait évidemment à y trouver autant de monde. Mais, malgré son anticipation, la deuxième année fut malgré tout dégoutée et rebutée. Pendant une seconde, elle songea même à faire demi-tour ; et techniquement rien ne l’en empêchait. Mais elle se souvint que malgré tout ces inconvénients, elle était présente pour un but précis. Alors elle se tut, ne râla même pas : et s’installa le plus haut possible, toujours en utilisant une démarche élégante et grâcieuse. Yumi était quelqu’un qui aimait se faire remarquer, ou du moins faire grande impression. Elle ne cherchait pas particulièrement l’attention des autres ; elle n’avait pas besoin de le rechercher pour l’obtenir. Et surtout, cette attention, elle n’en faisait jamais rien. La blonde n’avait ni amis, ni connaissance, ni camarades. La vie en solitaire lui plaisait grandement et elle se complaisait dans cette situation que beaucoup trouveraient déprimante.

    Bla, bla, bla… Ce discours puait la banalité. Elle n’en attendait pas moins, évidemment, mais même si elle ne s’attendait à rien : elle était quand même déçue. Alors, assise au fond de la pièce avec désinvolture, la jambe gauche croisée sur la droite et les mains délicatement déposées sur sa jupe, c’est sans attendre qu’elle se redressa de tout son long lorsque le temps fut enfin venu du pot. Allait-elle y aller ? Certainement pas. Allait-elle participer ? Pas le moins du monde. Pourquoi le ferait-elle ? Créer du lien social, c’était clairement pas sa priorité. Elle était débarrassée de cette tâche et tare qu’était la rentrée, alors elle n’allait pas se faire prier et quitter immédiatement les lieux.

    Cependant… Elle ne le ferait pas sans y mettre les formes. Époussetant le tissu de ses vêtements avec distinction, Yumi entreprit une marche assurée et féminine au travers des escaliers de l’amphithéâtre, rejoignant rapidement les différents élèves qui s’étaient précipités vers la jarre contenant les papiers. Sans même un regard pour ceux-ci, elle se fraya un chemin au travers de la foule. C’est comme si son aura scindait le peuple en deux, puisqu’elle n’eut nul besoin de jouer des coudes pour atteindre l’objet en question. Le visage sans expression, ses doigts manucurés se fourrèrent aussitôt dans la jarre, en ressortant un simple papier qu’elle prit la peine de lire sans se pousser pendant quelques secondes. Mais personne ne dira rien ; évidemment.

    Après tout, c’était de Yumi Koutetsu dont il s’agissait. Non pas qu’elle était crainte pour son statut, mais plutôt pour son comportement. La deuxième année était une bagarreuse dans l’âme, revenait souvent avec du sang sur elle – et non pas le sien ; était connue pour faire ce qu’il lui plaisait. Elle en revanche ne reconnaissait jamais personne. Ni amis, ni camarades. C’était a peine si elle avait adressé la parole à qui que ce soit en une année complète présente à l’académie. Il était rare de la croiser, mais à chaque fois que c’était le cas, il était certain que c’était en solitaire.
    Alors les autres attendirent patiemment qu’elle se décide à se pousser du passage, chose qu’elle fit seulement quelques secondes après son tirage, tournant élégamment les talons pour se diriger vers la sortie. Sur son passage, elle remarqua un attroupement qui commençait à se former, autour d’un élève bien trop enthousiaste à son goût. Cela lui fit même rouler des yeux, tandis qu’un pan de son uniforme frôlait un blondinet à lunettes a côté duquel elle passait afin de s’en aller. Décidemment, ils ne devaient pas avoir grand-chose d’intéressant dans leur vie pour vouloir s’investir autant dans un jeu aussi banal.
    Yumi Koutetsu
    Jinmu Ishikawa
    Élève de Tokyo
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Description Brève :
    « Dans les mains d'un incompétent, la puissance n'amène que de la ruine. »
    - 1m90, cheveux noir de jais, yeux vert de jade.
    - Tatouage de croix inversée sur le front.
    - L'exorciste préféré de ton exorciste préféré.
    Messages :
    6
    Ryos :
    450
    Fragments d'Emotions :
    0
    Localisation :
    Académie d'exorcisme de Tokyo
    Élève de Tokyo
    Jeu 21 Mar - 16:46
    This is a new year. A new beginning. And things will change. {Feat Académie de Tokyo Aqpi
    This is a new year. A new beginning. And things will change. {Feat Académie de Tokyo Fa1e10cef7bbbfde9164a2fb3d55ab9c
    « 3ème Année, force à nous.»



    Troisième année. Démarrage aux aurores, le réveil est facile malgré l’heure, marqué par l’habitude, je ne débute pas et tout le trac des années précédentes m’a quitté il y a bien longtemps de cela. La routine du matin est lancée, je me lave, enfile mes sous-vêtements et part me préparer un déjeuner à l’américaine pour encaisser la matinée avec aise. Cette année j’ai été demandé en avance pour aider à préparer les derniers détails et me tenir prêt à aider les nouveaux dans leur questionnement après le discours de Rebecca Kamo. Je ne tiens ce rôle que parce qu’il m’est imposé, je ne suis même pas le plus apte à le tenir et je l’aurais bien refilé à mon frère si je ne gagnais pas déjà des points pour mon année alors qu’elle se met tout juste en marche. Petit déjeuner enclenché, je termine de m’habiller, tout sauf ma tenue habituelle. J’ai de nouveaux vêtements à flex et aujourd’hui l’occasion est parfaite, pendant que tout le monde s’habille en costard le plus vanilla possible je pourrai facilement attirer l’attention et… les amener vers moi pour leur expliquer comment fonctionne le scolaire ici. Ouais tout ça pour pas avoir à démarcher, ça va clairement pas fonctionner mais je mets le plus de chances de mon côté.

    Tenue du jour. [Avec son bandeau sur le front:

    Petit rangement terminé et je regarde une énième fois ce grand tableau noir portant les noms de mes camarades tombés durant les dernières années, chaque exorciste que j’ai rencontré et ne faisant plus partie de ce monde sera remémoré dans ma chambre, peu importe la célébrité, la puissance ou même si l’on était ennemi. Je n’oublierai personne. Ce tableau est clairement l’un de mes moteurs, mon palais mental s’est forgé ici même. Ce n’est pas pour rien que je suis un sujet à controverse chez les professeurs et au dessus, ma mentalité est aux antipodes de la secte armée qu’est l’Orthodoxie. La première question sur leurs lèvres n’est pas si un jour je les trahirai, mais quand. La seconde est de savoir s’ils me laissent atteindre mon apex en tant qu’exorciste ou non, un développement logique à la précédente question. Je fais assez bien mon travail en tant qu’élève et exorciste que pour repousser de longtemps mon exécution.



    J’ai assez eu la tête dans la lune pour la journée, je place mon bandeau pour cacher mon tatouage et place mes boucles d’oreilles puis m’habille de mon casque de musique et lance en boucle une seule chanson, mon obsession de la semaine. Pas besoin de sac à dos aujourd’hui dieu merci. Je salue le responsable de l’internat qui pour une fois se lève lui aussi assez tôt et me dirige vers la salle où le peuple sera rassemblé. Un soupir pour me faire entendre à l’entrée de la salle des profs et je salue de loin ceux avec qui j’ai déjà eu cours puis pars avec les réponses à quelques-unes de mes questions sur comment bien répondre aux nouveaux et comment bien les diriger. J’aurai certainement oublié le tout d’ici la cérémonie, c’est l’heure de devenir religieux et prier. Et c’est que le temps passe vite lorsque l’on a constamment les mains occupées, mettre en place une salle c’est pas tout ça hein. Je préfère clairement mes autres activités sur le côté de l’exorcisme si c’est vraiment pour taffer. Bien sur rien de tout ça ne sera dit tout haut, je garde constamment un léger sourire parce que je ne compte pas stresser quelqu’un qui verrait une des figures de troisième année tirer la gueule. Cependant dieu seul sait à quel point j’aurais profité de la grasse matinée dans mon lit, j’en ai grave rien à faire de tout cet accueil, les nouveaux font toujours la même tête, l’espoir plein les yeux de devenir un jour un grand exorciste reconnu, déjà impatients de s’entraîner, de chasser des fléaux et de devenir un bon mouton des primats. Même moi j’ai servi la machine et qu’est ce qu’elle est bien huilée. MAIS. Grand sourire Jinmu.

    Me voilà donc placé non loin de l’estrade sans mon casque, je me chantonne ceci-dit toujours la chanson dans ma tête pour faire passer le temps, poing sous le menton tout en dodelinant de la tête. Je m’entraîne au passage à prendre une pose à l’aise tout en écoutant à moitié ce que dit Rebecca. Je suis déçu qu’ils l’aient empêché d’à nouveau faire des surprises lors de son arrivée sur scène, ça fait toujours passer le stress du premier jour au nouveau de voir un prof’ qui se prend pas trop au sérieux mais bon. Au moins elle a toujours ses quelques petits essais de blagues, je vois quelques sourires dans la populace et même si ça n’a pas atteint tout le monde je souris légèrement à la blague. Dès lors qu’elle hausse le ton, je tourne la tête vers la scène pour voir la surprise qu’elle a quand même fini par amener, cette fois un grand sourire illuminant mon visage, enfin un petit truc en dehors du programme.

    Ehhhhh c’est pas si fou.. Le sourire s’efface, dommage erh. Je m’attendais vraiment à quelque chose mais c’est pas grand chose de plus qu’une ice breaker. Je laisse quelques personnes prendre des papiers puis me lève lorsque je vois mon fréro prendre avançant la démarche confiante, je laisse ma veste en cuir prendre le vent et mes chaussures classiques claquer au rythme de mes pas sur le sol. Surprise, ma main colle celle d’une autre élève ayant décidé d’arriver de manière aussi confiante et désinvolte que moi. Mon regard de jade croise le sien alors que je hausse un de mes sourcils et la devance en prenant avant elle un papier dans l’urne. Je ne la connais clairement pas personnellement et je ne pense pas l’avoir déjà vu. Je hausse les épaules et part vers mon frérot non loin en plaçant le papier dans ma poche. La session d'orientation de ma part se fera après le petit jeu. Je le salue d’un mouvement de balance du doigt au niveau de mon front, le ton jovial.

    - “Yoo. T’as l’air vachement investi pour un jeu pareil Kagemitsu. Un besoin d’attirer les regards sur ta nouvelle tenue ? T’aurais dû faire comme moi, check le cuir de fou. Je donne pas l’adresse. D’ailleurs t’as pas vu la torche ? Je l’ai pas encore croisé pour illuminer ma matinée.”
    Jinmu Ishikawa
    Yahiru Sawada
    Élève de Tokyo
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Description Brève :
    « Il fait chaud, nan ?! »

    - Yahiru est plutôt grand pour son âge : 1.87 m
    - Ses cheveux sont couleur noir de jais.
    - Quelques tâches de rousseur sur le visage.
    - Musculature assez tracée, le gars est fiiit !
    - Il se promène souvent en chemise, avec un chapeau d'explorateur !
    - Son collier de perles rouges ne le quitte jamais.
    Messages :
    25
    Ryos :
    29900
    Fragments d'Emotions :
    0
    Localisation :
    Région du Kanto
    Élève de Tokyo
    Ven 22 Mar - 9:32
    This is a new year. A new beginning. And things will change. {Feat Académie de Tokyo GT8bfra
    This is a new year. A new beginning. And things will change. {Feat Académie de Tokyo CSSnfBs
    Rentrée scolaire, faites que mon entrée soit exceptionnelle !




    C'est le grand jour, celui craint pour certain, attendu comme never pour d'autres ! Pour moi, c'était la deux, mais version six fois plus hardcore!  Comment dire que j'en dormais plus la nuit, j'étais pressé de reprendre les cours comme pas possible, ça faisait un moment que j'avais pas vu les potes de l'académie, j'me demande ce qu'ils sont devenus pendant les vacances !! Moi, j'ai pas arrêté de saoulé le maître de stage avec ce jour ! "Tu veux pas arrêter d'me parler de reprise des cours ? C'est la première fois que j'vois un jeune aussi pressé de reprendre l'école !" Phrase de fou pas vrai ? Bon, faut dire que je lui ai pris la tête pendant des jours, pauvre femme... elle qui pensait que les fléaux étaient la lie de l'humanité... elle a sous estimé le moulin à parole que j'étais !!

    Alors, j'me suis levé giga tôt, avant les premiers trains et avant même que mon réveille ne sonnes... j'vois encore les rappels de Rebecca, qui me prévenait la veille de ne pas me réveiller trop tard pour ne pas manquer la cérémonie d'accueil... elle a sûrement préparé quelque chose, comme d'habitude ! Hors de question de manquer ça, l'année dernière, ça avait été une pure folie !! J'espère que cette année ne sera pas différente et qu'on trouvera le moyen de s'enjailler dès le premier jour d'école.

    Avant même de commencer tout mon périple, j'ai une compète de drip à gagner ! J'suis sûr que Jinmu a dégoté des méchantes pièces pour en mettre plein la vue à tout le monde... mais eh, j'suis pas en retard sur le sujet ! J'ai claqué toute la thune de l'année dernière dans cette masterclass qu'est mon outfit du jour !

    Spoiler:

    Sapé comme jamais, fier comme mes frères du 243 ! Les trois bandes, l'élégance à l'italienne haute couture prestigieuse qui est là pour mettre en avant la fierté de Tokyo - en toute modestie. Drippé de la tête aux pieds, j'sors aux aurores de l'appartement, en laissant sur la table mon p'tit dej à moitié dégommé... j'étais bien trop excité par le plan que j'avais préparé pour pouvoir avoir de l'appétit.

    « Merde !! Mes lunettes !! » Accessoire indispensable, mais flemme de faire demi tour !! J'étais déjà sur la route et comme j'étais quelqu'un d'assez impatient, j'avais décollé en direction de Shinjuku... heureusement que j'ai préparé mon sac la veille, sinon ça aurait sûrement été le même résultat. L'école est pas loin d'la baraque, en une vingtaine de minutes à peine j'y étais arrivé et comme prévu : personne, les portes du bâtiment qui servait de façade à l'académie étaient encore fermées, mais un geste incantatoire permettait aux exorcistes d'ouvrir les portes de l'immeuble, même quand les heures d'ouvertures n'étaient pas encore arrivées.

    J'me faufile comme un chat, esquive la plupart des caméras et m'rend directement à la salle qui m'intéresse. Coup d'oeil sur mon tel, les appels manqués commencent d'ores et déjà à arriver. Ils ont tous peur que j'me réveilles pas où quoi ? Bon, j'les comprends... avec les milliards de retards que j'ai enchaîné depuis des années, ils ont raison de se méfier... mais quand même, 16 ?! Et après ils se demandent encore pourquoi j'suis tout le temps en "ne pas déranger" !! Bureau de la régie, nickel, c'est là que j'voulais aller. Coup d'oeil à droite et à gauche dans les couloirs, pour m'assurer que personne ne soit là pour m'empêcher d'accomplir mon méfait, et en ne voyant personne, j'interprètes ça comme un "go". J'pousse la porte, et me retrouve face à l'objet de ma convoitise : la console de commande des annonceurs haut-parleurs !

    Sourire macabre dessiné sur le visage, alors que la première sonnerie de la journée retentit. Celle qui marque le début des cours, et par la même occasion, l'entrée des élèves exorcistes au cœur de l'académie. J'dégaine alors la clé USB caché au fond d'ma poche, et l'enfonce dans le port de la console de commande. Deux trois clics malhabile sur l'ordinateur et voilà que mon plan était fin prêt ! Il ne me resterais plus qu'à attendre ! « Eh, qu'est-ce que tu fais là toi ? C'est interdit aux élèves ici !! »

    Merde ! Grillé ! Que faire ? Moment d'hésitation puis... j'le charge ! Tête en avant, j'fonce comme si ma vie en dépendait... au début, j'ai ressenti de la résistance, puis plus rien... en fait il m'a tout simplement laissé partir avec un air incompréhensif scotché sur la tronche... faut croire qu'il était habitué aux demeurés celui-là.

    Enfin, j'arrive au lieu de la cérémonie, mais j'entre pas encore ! J'me place derrière une porte, à moitié entrouverte pour voir et entendre ce qui se passe. J'check un peu rapidement, voir si j'reconnais des têtes... oh l'enfoiré !! Veste en cuir Versace ?! Il a fait fort cette année, maudit Jinmu !! Heureusement que j'avais préparé un autre plan pour marquer mon entrée... même si j'aurais bien aimé l'éclipser par mon simple flow... C'était mon concurrent direct cette année ! Je check une dernière fois mon téléphone, et l'alarme que j'ai mis pour mon timing résonne. C'est le moment.



    Les speakers se mettent à cracher la musique et dès le premier drop, les doubles portes derrières lesquelles j'était caché s'ouvrent en trombe. Laissant entrer le p'tit bout d'homme tout d'orange vêtu pénétrer dans la salle de cérémonie. Alors, pour rester dans le truc, en avançant près de l'estrade où se trouvaient les profs et Rebecca, j'envoie des salutations au public - même si eux m'calculent pas, j'm'en fous. - J'lâche des bisous, fait semblant de signer des autographes puis j'monte finalement les marches pour accéder à l'urne.

    « Salut m'man ! » Grand sourire lâché à l'intention de la rouquine. « Pas de confettis cette année ? T'inquiètes ! J'amène l'ambiance aussi ! » mon bras plonge au fond de l'urne et j'fouille à la recherche du papier qui m'est destiné. « Bonjour madame Yamada ! Content de vous revoir également, j'espère que vos vacances se sont bien passées ! » vu le nombre de repas qu'elle s'est offerte sur mon dos l'année dernière, j'espère qu'elle a au moins dépensé son propre argent pour les vacances, cette pince.

    J'attrapes mon papier, puis j'descends rejoindre les autres. J'aperçois Jinmu et son frère, le gang des Ishikawa. J'lui lance un regard noir, qui dure le temps d'une demi-seconde, puis finalement j'reprends mon sourire habituel ! « Yooooooo ! Jinmu !!! Trop content de te revoir, c'était bien tes vacances ? Et les stages ? T'es parti où ? Avec quelle garde ? Moi j'ai du aller à HOKKAIDO... Et c'est qui ça, c'est ton frère ?! Trop bien ! Tu sais, on devrait manger ensemble ce midi tu pourras me le présenter.... [...] et sinon, vous avez vu les profs ? [...] J'te jures ! Et puis, genre, j'me suis reveillé et j'étais méga en sueur, j'te racontes pas... »

    Cette année avait le mérite de commencer de manière bien sympathique !
    Yahiru Sawada
    https://www.jjk-rpg.com/t19-rei-do-brasil-yahiruslimuxontheflux
    Masaaki Kamo
    Agent d'entretien à l'Académie de Tokyo
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Messages :
    10
    Ryos :
    5050
    Fragments d'Emotions :
    0
    Localisation :
    Tokyo
    Agent d'entretien à l'Académie de Tokyo
    Ven 29 Mar - 21:05

     
     



    Nous ne sommes pas dupes - quand nous n'entendons pas la porte de la voisine claquait, c'est qu'elle était passée par ailleurs : sirotant notre chocolat chaud, juste à côté de notre fenêtre - tandis que nous la voyons descendre de sa gouttière : pensait-elle être un chat ? Ou bien être discrète ? Nous préférons lui faire croire que nous ne connaissions pas cette méthode de fuite - qui sait ce qu'elle pourrait inventer de plus farfelus encore. Mais nous n'avions guère le temps de nous extasier sur notre femme ; nous devions nous dépêcher pour arriver à l'heure à notre travail.

    Préparant notre roulotte pour la journée - nous loupons le discours mais, nous préférons nous tenir dans le coin à côtés des professeurs, tout en étant à bonne distance ; nous ne sommes pas là pour éduquer des jeunes inconscients. En parlant d'inconscient, les hauts parleurs diffusent une musique et nous frottons l'arête de notre nez en soupirant ouvertement ; cela ne pouvait être qu'un seul individu - un seul singe dans ce tumulte : notre cher beau fils. Nous prenons note de lui confisquer son téléphone pendant quelques jours tandis que nos sourcils se froncent de plus en plus - ça ne s'arrête jamais sa musique de dégénéré là ?

    Enfin, le silence revient ! Et avec celui-ci, nous ne nous attardons pas : quand les souris sont attroupés, il est préférable que le chat aille nettoyer leur bordel ; avant qu'elles ne reviennent mettre leurs godasses pleins de boues dans les couloirs. Un dernier regard sur la rousse ; et un dernier regard meurtrier sur un beau fils.
     




    Masaaki Kamo
    Kamo Rebecca
    Professeur à Tokyo
    Rang :
    1
    PI Investis :
    0
    PI Restants :
    0
    Description Brève :
    Légère et détendue, a le rire facile et le sourire en permanence afin de cacher ses doutes. Elle aime et ne s'en cache pas. Elle regrette et ça se devine dans son regard. Mais elle avance parce qu'elle n'a pas le choix.

    ♧ rousse ♧ prof depuis cinq ans ♧ grain de folie ♧ met l'ambiance en cours ♧ se fait sermonner à cause de ses mauvaises idées ♧ conscience de la mort et de la finalité des exorcistes ♧ s'assure que ses élèves deviendront plus forts qu'elle afin qu'ils survivent le plus longtemps possible ♧
    Messages :
    7
    Ryos :
    2350
    Fragments d'Emotions :
    0
    Localisation :
    Tokyo
    Professeur à Tokyo
    Jeu 11 Avr - 9:54

    Becky Show


    This is a new year. A new beginning. And things will change.

    Ah, son magnifique discours en épate plus d'un c'est certain ! A moins qu'il n'en désespère plus d'un puisque les applaudissements sont mitigés... Elle ne peut pas leur en vouloir, elle a complètement zappé la partie administrative pour mettre en place son jeu et briser la glace du premier jour. Espionner les étudiants et les suivre afin de récolter des informations lui a mangé tout son temps libre... Cette information, mieux vaut qu'elle la garde pour elle afin de n'effrayer personne. Pas sûre qu'être une stalkeuse même l'espace d'une semaine face d'elle une adulte plus admirable. 

    Bref. Les élèves se lèvent, certains quittent la pièce, d'autres jouent le jeu. Au milieu du brouhaha, quelques étudiants prennent plus de place. Les frères Ishikawa ainsi qu'un plus jeune garçon dont elle se souvient. Son regard se détourne, un rire gêné lui échappe en se souvenant qu'elle l'a envoyé à l'infirmerie dès la rentrée, l'année dernière. Il ne doit probablement pas s'en rappeler et c'est pour le mieux. Rebecca leur adresse un sourire, heureuse qu'ils participent. Pas de confettis cette année, pas d'explosion dans la pièce ni de nettoyage forcé. Seulement un verre à trinquer, calme et sans remous. Impossible qu'on lui reproche quelque chose, cette fois. 

    ... Quoiqu'il y a bien quelque chose qu'on peut lui reprocher. Son fils est absent. Son regard cherche sa silhouette dans les rangées de pupitres sans la trouver. Pourtant, il est parti avant elle, elle est certaine qu'il n'était pas dans sa chambre lorsqu'elle a quitté l'appartement... 

    — Où es-tu encore pass-

    Rebecca ne peut pas finir sa phrase qu'une musique se lance, les portes s'ouvrent en grand, son fils rentre, zappé comme jamais. Et sa mère se retient d'éclater de rire, se tenant le ventre. Elle finit par craquer, l'applaudit alors qu'il s'approche. Oh. Ça va barder pour elle, ce soir. Elle entend déjà le nouveau sermon qu'elle va recevoir. "Madame Kamo, vous auriez dû l'empêcher de faire n'importe quoi. Ce n'est pas un bon exemple blabla". Tant pis ! Depuis le temps, ils devraient s'y être fait, ils sont faits du même bois et aiment mettre l'ambiance. On n'arrête pas cette tempête surtout quand elle s'appelle Yahiru. 

    — C'est bien mon fils adoré, je peux toujours compter sur toi !

    Son mari disparaît. Forcément, il n'allait pas la suivre dans ses idées... Les élèves ont fini de se servir, c'est au tour des professeurs. Rebecca propose (impose?) l'urne à Leah avant de piocher à son tour. Elle fredonne, joyeuse et entrouvre le morceau de papier. A voir sa tête, elle est déçue de sa pêche. Ce n'est pas grave, ça arrive !

    Ft. Professeurs & Etudiants de Tokyo







    Spoiler:
    Kamo Rebecca
    https://www.jjk-rpg.com/t26-rebecca-there-is-no-remedy-for-love-but-to-love-more
    Contenu sponsorisé
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

    Sauter vers: